Chiens : Barzoï
Chiens : Barzoï
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Quelle est l'origine du Barzoï?
En 1842, la reine Victoria — dont on connaît la passion pour les chiens, teckels, terriers, pomera-niens, colleys ... — reçoit du tsar de Russie un couple de lévriers : ce sont Molodetz et Owdalzka, qui font sensation. Les amateurs de chiens d’exception n’auront de cesse de s’en procurer. Il leur faudra près de 30 ans pour constituer un élevage proprement européen. C’est dire si le lévrier russe fut longtemps une coûteuse rareté. Parmi ses premiers partisans, on trouve donc la famille royale et en premier lieu le prince de Galles (le futur Edouard VII, qui communiquera son intérêt pour la race à la reine Alexandra), la duchesse de Manchester et le duc de Hamilton. Mais c’est la duchesse de Newcastle qui se distingue en créant le plus beau et important chenil, affixe “Notts” (qui s’illustrera plus tard dans l’élevage du fox à poil dur). Ce n’est pas avant mai 1863 que le public peut admirer un premier spécimen exposé au Crystal Palace de Londres (la fameuse Crufts n’existait pas encore). Il s’agit de Sultan, à la duchesse de Manchester. Laquelle prendra la tête du club de race, fondé en 1892.
Un autre noyau d’élevage s’est également formé en Amérique, toujours à partir de spécimens d’origine prestigieuse, essentiellement fournis, semble-t-il, par le grand-duc Nicolas, dans les années 1890. Il ne s’agit plus alors de cadeaux, mais d’importations contre moult dollars par un amateur fortuné du nom de Joseph B. Thomas. Le premier barzoï américain est une lévrière nommée Princess Irma, elle est enregistrée en 1891, sous le nom de “russian wolfhound” — presque au même moment, les Anglais adoptent la dénomination de “borzoi”.
Quand on parle de sa mode pendant la Belle Epoque, on ne doit pas perdre de vue qu’il est encore en petit nombre. C’est dans les années 20 et 30 qu’il devient symbole de l’élégance, accompagnant systématiquement la présentation de belles limousines, de fourrures et de parfum.
En un demi-siècle, le formidable chasseur de loups était devenu le plus féminin des chiens. A vrai dire, le barzoï est né pour la parade. La chasse aux loups, telle qu’elle était pratiquée par les seigneurs russes, les boyards, n’avait absolument pas un rôle d’éradication.
On peut relire à ce sujet Tolstoï, qui l’avait pratiquée et la décrit dans Guerre et Paix. Des limiers débusquaient les loups dans la direction des “swo-ras”, groupes de trois barzoïs, appariés par taille et par couleur. Ceux-ci, après une rapide poursuite devalent immobiliser le loup, qui était capturé vivant. Il fallait aux lévriers une grande taille mais encore un vrai courage.
Ces chasses-spectacles mobilisaient un nombreux personnel, quantité de limiers et de chevaux. Celles du tsar requéraient un train entier et ce n’est pas sa centaine de barzoïs qui prenait le plus de place. De tels fastes sont nés dans le courant du XVIIIe siècle, entraînant la création de diverses lignées et variétés selon la taille, la nature et la couleur du poil, le caractère (on en reconnaît généralement sept).
On pense généralement que son origine date du XVIe siècle. Lorsque Ivan le Terrible déporta vers les régions du Nord des nobles tartares.
Les lévriers tartares étaient réputés depuis l’Antiquité et ont dû s’adapter à un climat rigoureux, peut-être grâce à quelques croisements avec des chiens locaux. Ce n’est qu’une des hypothèses car il y a des lévriers depuis fort longtemps en Russie proprement dite : on relève par exemple que l’épouse du du Roi de France Henri Ier, fille du puissant prince de Kiev, apporta avec elle trois splendides lévriers ... cela se passait en 1055. Etant donnée sa profonde originalité physique — notamment par rapport à ses cousins lévriers, qu’ils viennent d’Asie ou d’Europe —, il est probable que le barzoï est l’ultime maillon d’un type très ancien, beaucoup plus ancien que les chasses aux loups des boyards du XVIIIe siècle.
Ni hautain, ni méfiant seulement indifférent
Ce corps arqué, tel un ressort tendu, cette tête étroite au profil busqué n’appartiennent qu’à lui. L’élevage occidental, spécialement anglais, n’a réussi qu’à accentuer ces particularités jusqu’à la caricature, sinon la mièvrerie. De même la fourrure devint à certain moment exagérément bouclée et sans épaisseur, l’ossature mince jusqu’à la fragilité. Tout cela appartient aujourd’hui à un lointain passé. De même, il est maintenant complètement sorti des sphères de la mode, alors qu’on l’a rétabli dans son équilibre, morphologique et caractériel. Le barzoï tend même à redevenir rare — encore qu’il n’ait jamais été très répandu numériquement parlant.
En 1922 en Grande-Bretagne, par exemple le Kennel club en enregistrait 88 spécimens. En 1935, au summum de son succès, 293.
Quel est le caractère du Barzoi?
Très rarement malade. Une des principales affections qui pourrait le guetter est le retournement d’estomac, qu’on préviendra en donnant deux repas par jour et en évitant tout galop ou exercice violent après. Dernier renseignement pratique : sa fourrure se satisfait de deux bons brossages par semaine. Le barzoï est un chien très simple : c’est un secret qu’il réserve à ceux qui l’adoptent.
Comment toiletter rapidement et efficacement son Barzoi?
Il est le seul parmi la gent lévrière à présenter un poil soyeux à rendre jaloux les plus splendides des épagneuls et setters. Cette fourrure, ondulée ou à grandes boucles, est fort épaisse au niveau du cou, au poitrail, à l’arrière des pattes et au fouet.
Même si le pelage de votre animal est naturellement volumineux, nous n'allons jamais rechercher un volume maximal lors des bains d'entretien classique. En effet, la tenson mise dans un pelage pour accentuer le volume pourrait accélérer le retour des nœuds, ou ralentir sa pousse, ce que nous souhaitons absolument éviter.
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✔️ Après-Shampoing : Aqua Dolce
✔️ Spray de finition/brossage/démêlage : Mix Pink