Terre Neuve


TERRE NEUVE : fiche race dédiée & TOILETTAGE


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Le Terre-Neuve possède un sous-poil très dense et un poil de couverture épais, long et raide, formant des franges aux pattes; sa nature huileuse et son épaisseur rendent la fourrure quasiment imperméable, comme si le chien était protégé par une combinaison de plongée naturelle; il ne craint donc pas les températures rigoureuses et nage sans problèmes dans l'eau très froide. 

Le Lavage - Le Séchage
Contrairement à la rumeur publique, il est nécessaire de laver régulièrement son Terre-Neuve avec, bien entendu, des produits adaptés à la texture de son poil.

Il est recommandé de laver son Terre-Neuve la veille du jour de l'exposition.

Il faut pour cela utiliser un shampoing + conditionner de très grande qualité.

Nous ne sommes pas pour un “pré-séchage” naturel, la qualité du pulsage + brushing influe énormément sur le rendu final.

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Même si le pelage de votre animal est naturellement gonflant, nous n'allons jamais rechercher un volume maximal lors des bains d'entretien classique. ​ En effet, la tenson mise dans un pelage pour accentuer le volume pourrait accélérer le retour des nœuds, ou ralentir sa pousse, ce que nous souhaitons absolument éviter. ​

Notez qu’il existe de nombreux produits vendus ici, facilitant l’entretien du poil, favorisant sa beauté et sa longueur.

Je vous propose deux types de process de bain en fonction de vos objectifs :

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Présentation du Terre Neuve
Cette race canadienne aux origines mystérieuses a gagné en quelques décennies les faveurs d’un public de plus en plus large, séduit par sa magnifique pelisse souvent noire, la douceur de son caractère et le côté rassurant de sa personnalité. 
Mais le Terre-Neuve, type même du bon gros chien attachant et sympathique, est aussi officiellement considéré comme un sauveteur en mer. Cette prestigieuse aura d’auxiliaire de l’homme contribue à faire son succès : en France comme dans d’autres pays, il commence à figurer comme une des races à la mode.
On loue unanimement la tendresse et la docilité du Terre-Neuve. C’est en effet un chien très démonstratif, plutôt collant, qui trouve son bonheur dans la compagnie permanente de ses maîtres et notamment dans la présence d’enfants; il se considère comme un membre de la famille et participe à toutes ses activités. C’est pourquoi la solitude lui convient peu, et aux personnes travaillant toute la journée, on conseille vivement de lui adjoindre un compagnon. Même s’il lui faut comme à tout chien une ferme éducation avec des interdits à respecter c’est loin d’être un hyper-dominant; si on le prend en main dans son jeune âge où il peut se montrer cabochard, peu de travail est finalement nécessaire pour en faire un compagnon très souple. Ni lymphatique ni nerveux, réceptif aux ordres, peu prédisposé à la fugue ni à la destruction de clôtures, c’est sans doute un des molossoïdes les plus malléables qui soient.

Pour apprécier un Terre-Neuve à sa juste valeur et lui permettre de s'épanouir; il convient de prendre en compte le volume qu’il représentera à l’âge adulte; la vie en appartement ne lui convient guère. Quant à le transporter on peut être amené à changer de voiture. Il importe aussi d’apprendre tout jeune au chiot à modérer ses transports d’enthousiasme, en lui interdisant notamment de sauter sur les gens. Aucunement méfiant, il se montre en effet très amical avec les visiteurs; en contexte d’exposition, l’agressivité envers l'homme, rarement observée heureusement, serait rédhibitoire. Sur le territoire de son maître et lorsque celui-ci est absent, il peut par contre se manifester en aboyant contre l’éventuel intrus; il laissera néanmoins pénétrer une personne de sa connaissance. On croit les femelles plus pertinentes dans ce rôle, et l’on cite le cas de l’une d’elle qui a cherché à attaquer lorsque sa maîtresse a été agressée dans le bois deVincennes; ponctuellement, il saurait donc apprécier une situation de danger. Sa masse peut aussi impressionner On dira donc que même s’il ne peut figurer comme un des gardiens les plus efficaces, le Terre-Neuve, outre sa principale fonction de chien de famille, peut remplir un rôle d'alerte et de dissuasion.

Les rapports sont très cordiaux entre femelles, mais plus conflictuels entre mâles; cependant, élever deux mâles ensemble n'est pas une contre-indication absolue comme dans certaines autres races, sauf si une femelle est présente. Cela dépendra donc du contexte. En élevage, on préfère séparer les mâles, qui pourront par contre voyager ensemble sans ennuis puisqu’ils sortiront alors de leur territoire.

Les débuts dans la cynophilie
Six sujets sont présentés en 1860 à la première exposition de Birmingham, et la race plaît presque immédiatement. On la retrouve sous la plume des premiers cynologues anglais comme de celle des poètes Burns et Byron.ce derniercom-posant pour son chien Boastwain une épitaphe restée célèbre où il exalte ses mérites. Le prince de Galles expose aussi plusieurs Terre-Neuve à l’Agricultural Hall en 1864, ce qui n’étonne guère quand on sait que les membres de la famille royale, ayant figuré comme les premiers cynophiles de leur royaume, ont “lancé” beaucoup de races. Les premiers sujets sont inscrits au Kennel Club en 1879, et en I 886, un club est créé qui rédige un standard. Dès les débuts, la réputation de sauveteur fait beaucoup pour la popularité de la race; des démonstrations sont organisées sur les côtes, notamment à Porthmouth.

Le Terre-Neuve se répand alors en Europe, mais assez faiblement en France, même si la presse vante parfois ses mérites de sauveteur; ainsi “Le Petit Parisien”, qui relate le 26 novembre 1899 comment un certain Larivé,tombé dans la Seine près du pont de Charenton, est sauvé de la noyade par unTerre-Neuve. Mais lorsque le préfet de police Lépine tente de créer à Paris une brigade fluviale avec des sujets importés de Terre-Neuve, mais qui dans leur île tractaient des charges et ne travaillaient pas à l’eau, c’est un échec. Avant la Première Guerre Mondiale, deux ecclésiastiques, le curé de Cottenville et l'abbé Guérin, sont quasiment les seuls à présenter desTerre-Neuve en exposition. Si les Allemands ont fondé un club de race dès 1893, il faut donc attendre 1961 pour que le même évènement se produise en France, à l’initiative de MM. Fréminet et Montenot; c’est l'époque où la race va commencer à plaire, ne cessant de progresser pour parvenir à la situation actuelle, où elle représente dans notre pays le molossoïde type montagne le plus produit.

Puissance et résistance
Bien que l’on ne sache pas précisément comment la race s’est formée, il est incontestable que le Terre-Neuve, même au vu des anciennes photos montrant un chien plus haut sur pattes qu’aujourd'hui et à la tête moins large, soit un molossoïde.Satête forte, son ossature puissante et sa taille au garrot des plus respectables composent une silhouette assez impressionnante mais sans lourdeur excessive; le plus massif n’est pas forcément le plus beau. Aucunement poussif, le Terre-Neuve est doté d’une grande endurance dans l’effort, ce qui peut contribuer à le distinguer d’autres races de molosses; il doit être capable de travailler que ce soit à l'eau ou à la traction; ses allures restent donc souples et dégagées, avec un léger roulis typique au niveau du dos; la cage thoracique est large, la musculature puissante notamment au niveau de la croupe et de l'encolure, les angulations suffisantes pour assurer une bonne propulsion. La ligne de dessous du mâle est légèrement plus relevée que celle de la femelle. On dit souvent que ses pieds bien ronds sont palmés pour assurer une nage efficace; en fait, les membranes interdigitales sont seulement bien développées. La queue, qui sert de gouvernail pendant la nage, est forte mais ne doit pas se parer de franges tombantes; elle peut se relever légèrement aux allures. La tête du Terre-Neuve présente des axes crâne-chanfrein bien parallèles et un stop assez prononcé mais sans excès; le chanfrein est légèrement plus court que le crâne, celui-ci devant arborer une forme ronde en casque très typique. Depuis 1996, le standard en vigueur dans les pays de la FCI est celui du Canada, plus détaillé que l’anglais suivi précédemment.


Le travail à l'eau avec le Terre Neuve

Le Terre-Neuve traîne après lui toute une riche légende de Saint-Bernard des mers mais c’est seulement depuis une vingtaine d’années que les amateurs français se sont organisés pour développer ses qualités; s’inspirant des règlements anglais du siècle dernier et des essais effectués avec leurs chiens, ils élaborent un programme de travail à l'eau agréé par la SCC en 1981 ; le club de race crée sa commission d'utilisation et la discipline est alors officiellement reconnue en France. La sélection intègre la perpétuation des qualités de sauveteur, puisque la réussite d'un Test d’Aptitudes Naturelles, créé pour vérifier l’obéissance, l’endurance et l’attirance pour l’élément liquide, est nécessaire pour l'homologation du titre de Champion de France de Conformité au Standard. De nombreuses sections de travail existent à présent dans plusieurs départements. 


Le Terre-Neuve est un appoint dans le sauvetage, mais un appoint fort précieux. Parfaitement adapté au travail à l’eau grâce son poil hydrofuge, sa force physique, sa résistance et sa ténacité, il peut s'illustrer dans différents cas de figure : accompagné de son maître, il peut aider à ramener un nageur fatigué qui s’agrippera à son poil ou à son harnais, ou une personne inconsciente qu'il saisira par le poignet. Il peut amener un filin de remorquage à un bateau en panne, tracter des embarcations fourvoyées au large ou près des rochers, alors même qu’une forte houle empêche parfois les sauveteurs de s'approcher tout près de la personne en danger II peut surveiller des compétitions nautiques, ou bien encore servir dans un contexte d’inondations pour atteindre les personnes sinistrées ou dégager les branches ou arbres déracinés.


Comme toute discipline, l’efficacité du Terre-Neuve au sauvetage en mer est évidemment une question de dressage approprié avec un chien préalablement bien éduqué. Comme pour l'apprentissage du sauvetage en avalanche, on utilise dans un premier temps l’attachement que le chien porte à son maître. En effet, c’est avec un grand enthousiasme que le Terre-Neuve joue naturellement dans l’eau avec sa famille, et si instinct de sauvetage il y a, c'est en premier lieu celui de porter secours à un membre de celle-ci, voire même de le ramener vers le bord quand il entre dans l’eau. On travaille ensuite spécifiquement son obéissance, son impressionnante force de traction, son endurance à la nage, son sens du rapport et sa technique de prise, qui ne doit pas être maladroite ou exubérante mais parfaitement maîtrisée, afin d’aider réellement l’homme en difficulté et non le mettre en danger plus qu’il ne l’est !

Quelles sont les couleurs du Terre-Neuve ?

Trois couleurs pour une race Le Terre-Neuve est le plus connu et le plus répandu dans son coloris noir de jais; il peut arborer des tâches blanches au bout des pattes, au poitrail et au bout de la queue, sans être aucunement pénalisé en exposition; le blanc ne doit cependant pas être trop envahissant et remonter sous le ventre. On admet également des reflets un peu roux, particulièrement en été. Le Terre-Neuve revêt plus rarement une robe marron, tirant sur le bronze ou le chocolat, truffe et muqueuses étant "assorties" et les yeux plus clairs; une teinte délavée n'est pas appréciée, mais les tâches blanches admises de la même manière que pour le noir. La robe la plus ancienne est peut-être la blanche et noire, puisqu'elle est souvent arborée par les sujets représentés sur les gravures anciennes; elle s’accompagnerait à l'origine d'une légère déficience en ossature. On recherche plus particulièrement une tête noire et des marques noires bien réparties; on admet de légères mouchetures aux pattes. Bien qu'apprécié du public, c'est le coloris le plus rare car le plus difficile à produire avec une harmonieuse répartition du noir et du blanc. Les Américains reconnaissent en outre le gris, dilution du noir. Les trois couleurs sont présentées ensemble en exposition, mais on ne les accouple pas indifféremment; le noir dominant peut s'apparier au marron ou au blanc et noir récessifs, mais aucun mariage ne s'opère entre ces deux dernières couleurs, pour éviter de produire des sujets non conformes, sans doute tricolores.

Santé Terre-Neuve : l'instant véto

Le Terre-Neuve est un chien robuste, bien que sa longévité d’environ 8 ans soit commune à d’autres molosses ou d'autres chiens s’écartant des moyennes de l’espèce canine; on cite cependant des sujets de 10 ou 12 ans. Sa croissance fulgurante doit être bien surveillée; un chiot de 2 mois pèse déjà une douzaine de kilos, et suivant le sexe, atteindra les 50 ou 70 kg dix mois plus tard. L'éleveur consciencieux propose donc une notice d’alimentation détaillée à ses clients, qui suivant les écoles se composera de croquettes ou de rations ménagères renforcées de compléments minéraux et vitaminés. Comme pour beaucoup de grands chiens, on déconseille les sauts et les courses prolongées avant qu'il ait atteint ses 12 mois, afin d'épargner des articulations encore juvéniles. La reproduction ne pose pas de soucis et ce n’est pas une race particulièrement difficile à élever


Les géniteurs sont en principe radiographiés pour le dépistage de la dysplasie de la hanche; pour l’homologation du titre de Champion de France de Conformité au Standard, les chiens sont acceptés jusqu’au stade C; bien que l'on ne dispose pas de statistiques, on peut avancer que la race est sans doute moins touchée que d’autres molosses plus lourds. Le Terre-Neuve ne semble pas concerné par les tares oculaires; notons seulement qu’il supporte mal la chaleur; surtout en vieillissant où les températures les plus élevées peuvent l’affecter plus ou moins sérieusement.


Les tests de santé suivants sont tout de même à effectuer avant de faire reproduire votre Terre Neuve :

- Test Cardiaque : ASO-PSO

(le but est de détecter les chiens souffrant de sténose aortique mais également de toute autre cardiopathie (congénitale ou acquise)


- Dépistage de la Cystinurie

(vérification de l'absence de trouble dans le fonctionnement des reins, la cystinurie est une cause de calculs rénaux persistants, notamment caractérisée par de fortes concentrations de l'acide aminé cystéine dans l' urine , ce qui conduit à la formation de cystine pierres dans les reins , l' uretère et la vessie .)


- Dysplasie Hanches & Coudes

Histoire et origines du Terre-Neuve

Cette race canadienne aux origines mystérieuses a gagné en quelques décennies les faveurs d’un public de plus en plus large, séduit par sa magnifique pelisse souvent noire, la douceur de son caractère et le côté rassurant de sa personnalité. Mais le Terre-Neuve, type même du bon gros chien attachant et sympathique, est aussi officiellement considéré comme un sauveteur en mer. Cette prestigieuse aura d’auxiliaire de l’homme contribue à faire son succès : en France comme dans d’autres pays, il commence à figurer comme une des races à la mode.


Autochtone ou immigré ?

Dans le cas de beaucoup de races canines, on dispose, pour conter l’histoire de leurs origines d’avant l’ère cynophile, de plus d'interrogations que de certitudes. Le Terre-Neuve, (“Newfoundland” en anglais), ne fait pas exception; sa formation est si nébuleuse qu’on ne peut même déterminer avec assurance s'il s’agit bien d’un chien autochtone au continent nord-américain ou si ces ancêtres ont été importés dans l’île dont il a pris le nom par les premiers colons européens. Les hypothèses contradictoires s’affrontent.


L’île de Terre-Neuve fait partie de la province du même nom, la plus orientale du Canada; située dans le golfe du Saint-Laurent, elle est séparée du Labrador par le détroit de Belle-lsle. C’est un plateau d’altitude moyenne au littoral accidenté, au climat rude, seule la côte Sud étant libre des glaces en hiver Plusieurs siècles après l’arrivée desVikings, elle est redécouverte en 1497 par les Italiens Giovanni et Sebastiano Caboto, le père et le fils, qui cherchaient pour le compte du roi d’Angleterre HenryVII un passage maritime septentrional vers la Chine. En 1500, le navigateur portugais Gaspard Corte Real atteint lui aussi Terre-Neuve. A leur suite et dès le XVIème siècle, de nombreux pêcheurs anglais, français, basques ou portugais, viennent croiser dans les parages, attirés par les somptueux bancs de morue qui font dès alors la réputation de 171e et sa principale richesse encore de nos jours. Sir Humphrey Gilbert en prend possession pour l’Angleterre dès 1583, mais Français et Anglais s’y installent presque simultanément au début du XVIIème siècle; la rivalité aigüe entre les deux puissances colonisatrices pour la possession du Canada dans son ensemble connaît par la suite l’issue que l'on sait, la France ne conservant officiellement que les îles de Saint-Pierre et Miquelon situées au sud de Terre-Neuve.


Ces colons trouvent-ils des chiens à leur arrivée dans l’île, qu’ils vont apparier avec ceux qu'ils amènent sur leurs bateaux, ou bien ce sont ces chiens d’origine diverse qui vont composer la seule population canine qu’il y ait jamais eu àdèrre-Neuve ? De ces deux principales théories qui ont cours sur la genèse de la race, la première est reprise brièvement par le standard, mais la seconde semble de nos jours la plus probable à beaucoup de cynophiles; des supputations identiques peuvent s’appliquer à l’autre chien d’origine canadienne, le Labrador, et il n’est d’ailleurs pas interdit de penser qu’il y ait dans les débuts une filiation entre les deux, les deux territoires étant si proches.


Le chien des colons

Le chien n’est certes pas une espèce inconnue du continent nord-américain; les tribus indiennes en possédaient, et il n’est que de songer par exemple aux Indiens Athabascan ou Malhemut qui utilisaient au traîneau des chiens de type nordique; on dit que d’autres ethnies étaient accompagnées d’un chien souvent noir qui seraient peut-être un des ancêtres du Terre-Neuve. De ce fait, certains avancent que leTerre-Neuve descend du Dogue duTibet comme tous les molossoïdes à poil long, ce dernier ayant cette fois-ci émigré selon un axe est-ouest. Il faut savoir en effet que lors des refroidissements cycliques du climat, le détroit de Bering séparant la Sibérie orientale de l'Alaska devenait alors une langue de terre faisant office de pont entre l’Asie et l’Amérique; c’est d’ailleurs ainsi que des hommes de souche mon-golique ont peuplé l’Amérique où la race humaine était auparavant inconnue, formant le vaste peuple amérindien. Mais ceci se passait au Paléolithique supérieur; entre 27000 et 12000 ans avant notre ère, et ce fut la dernière fois où le pont fut ouvert; on ne peut être assuré qu'un chien de type molossoïde était déjà individualisé dès cette époque; c’est pourquoi les tenants de l'hypothèse de la race indigène pensent parfois que les ancêtres duTerre-Neuve sont proches, du moins à l’origine, des chiens polaires.



Selon d’autres suppositions, l’aïeul duTerre-Neuve serait un chien amené par lesVikings lors de leur installation sur l’île, entre le Xlème et le Xlllème siècle; L'Anse-au-Meadow, sur la côte septentrionale de Terre-Neuve, est en effet un site archéologique majeur dans l’étude de leurs quelques établissements du Nouveau-Monde. Les partisans de la thèse européenne remarquent a contrario que selon certains navigateurs comme le capitaine Whitbourne au XVIIème siècle, l’île serait avant la venue des colons dépourvue de chiens. On a donc tenté de déterminer quelles sortes de chiens européens ont pu contribuer à la naissance de la race; là encore, aucune certitude n’est permise; on cite le Saint-Bernard ou le Montagne des Pyrénées, mais ces races présentent de nos jours des ergots aux postérieurs, caractéristiques éminemment transmissibles dont le Terre-Neuve est dépourvu. Un certain Benion pense aussi au siècle dernier que la race serait issue du croisement d’un mâtin quelconque avec le Barbet, chien de chasse à l’eau ancêtre du Caniche, ce qui semble toutefois étonnant.


Quoi qu’il en soit, et bien que certains éleveurs remettent en cause de nos jours l'utilisation traditionnelle à l'eau, il semble qu'un chien, de type sans doute très hétérogène, servait coutumièrement d’auxiliaire de pêche aux anciens colons devenus des Terre-Neuvas, tractant les filets ou les chaloupes, et repêchant peut-être d’éventuels naufragés. Les chiens devenant très nombreux dans l’île, le gouverneur Edwards décide de les limiter à un par foyer L’île étant toujours sous protectorat anglais, c’est à la fin du XVIIIème ou au début du XIXème siècle que des spécimens venus de Terre-Neuve parviennent en Angleterre; les Anglais, précurseurs de la cynophilie moderne, vont les façonner sans que l'on sache vraiment de quelle façon ils obtiennent le Terre-Neuve actuel.

Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir un résultat bluffant !


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