Caniche Poodle
CANICHE : fiche race dédiée & TOILETTAGE
Programme Simple & Efficace :
AQUAROSA PRO, HYDRATING CREAM & Mix Pink
Programme Complet & Ambitieux : (pour l'entretien entre deux expos ou deux coupes)
Caractère du Caniche
Un modèle d’adaptabilité et de sociabilité. Un grand sentimental qui a toujours besoin d’un mot gentil ou d’un câlin, qui ne supporte pas qu’on le laisse tout seul dans son coin. Un chien dynamique, comme monté sur ressort, très joueur, toujours plein d’entrain. Mélangez le tout et vous avez le parfait compagnon, calme, tendre ou tonique selon l’humeur de ses maîtres et ses conditions de vie.
Bien entendu, le tableau n’est pas toujours aussi idyllique, car on ne peut passer sous silence que le caniche est le type de chien le plus répandu en France et donc trop souvent élevé n’importe comment, au point de vue du physique, mais aussi de l’équilibre du caractère. C’est finalement un miracle si l’on ne rencontre pas plus de caniches instables et atypiques.
La race est réputée pour son intelligence remarquable — la notion d’intelligence chez le chien étant diversement comprise, précisons qu’il s’agit ici essentiellement de la capacité à apprendre.
C’est qu’il a été sélectionné de très longue date dans ce domaine. Rappelons tout d’abord qu’il a pour ancêtre le barbet, qui fut aussi bien chasseur et berger que chien d’eau, ce qui n’a pu que développer une grande adaptabilité.
Le caniche fut aussi un célèbre chien savant. Bref, il a hérité de grandes prédispositions à faire tout ce qui est possible à un chien. Mais le métier canin le plus difficile à exercer n’est-il pas celui de chien de compagnie et d’appartement ? Conduire un aveugle, sauter des obstacles
ou à travers un cerceau, rien de plus facile. Mais avoir à décider tout seul du numéro à jouer chaque jour, numéro appris et mis au point sans aucune aide, voilà qui est autrement plus difficile.
La race est divisée en variétés de taille qui conviennent à des situations différentes. Malgré son nom, le toy n’est pas à prendre comme un jouet. Il ne convient pas vraiment dans une famille avec enfant, car il a souvent tendance à vouloir compenser son handicap de gabarit par un surcroît de caractère et de volonté. Le nain est plus facile en famille, et le moyen est en plus un vrai petit sportif, à l’aise aussi bien en appartement, en pavillon ou en pleine campagne. Quant au grand caniche que l’on surnomme parfois « royal », c’est le caniche au superlatif. Les amateurs de grand format retrouvent dans le gabarit d’un chien de chasse ou de garde tout le côté tonique et affectueux, adaptable et avide d’apprendre propre au caniche. Et s’il n’est pas encore devenu une vedette, c’est en raison des contraintes de toilette qui découlent de son format, près de 60 cm au garrot, car bien évidemment le plus grand est le plus recherché.
Look du Caniche
Il a une fourrure si dense et si longue que i’on ne peut pas ne rien faire. À partir de là, toutes les fantaisies sont possibles et ont d’ailleurs été explorées. Mais rappelons-nous qu’il reste avant tout un chien — et même un chien bien bâti — dont on peut encore déceler les origines de chasse.
Si le pelage, ses couleurs, ses toilettes et leur entretien monopolisent l’attention, il ne faudrait pas oublier qu’il y a un chien là-dessous. Un chien bien bâti, aux lignes équilibrées, très élégantes, mais sans finesse exagérée'. L’harmonie de sa morphologie est plus évidente chez les moyen et grand formats, dont la sportivité saute aux yeux, mais petit et toy sont également construits pour le mouvement. Quelle que soit leur taille, les caniches bougent, mais avec légèreté.
Non seulement ils bougent, mais ils sautillent et sautent : ils sont comme montés sur ressorts. Ce côté tonique n’est pas seulement une disposition d’esprit et de l’influx nerveux, c’est physique !
Attardons-nous encore sur la tête, très élégante et fine, mais non sous-développée, au sillon frontal typique, à la crête occipitale très visible, au stop très peu marqué. Les yeux ne sont pas ronds, mais légèrement obliques, en forme d’amande. Des yeux qui brillent comme du jais, sauf chez les marron au regard d’ambre. Le caniche a presque tout oublié de son passé de chasseur, mais sa truffe bien développée, aux narines largement ouvertes, et ses oreilles longues, attachées bas, trahissent des origines vraiment cynégétiques. Bien évidemment, son pelage très frisé et très épais, extraordinairement développé, se prête à toutes les fantaisies. Chaque époque a eu sa mode. Il fut un temps où le caniche cordé était un must. Il est aujourd’hui si rare que l’on peut se demander s’il ne va pas disparaître. On l’a vu également en zouave, en zazou, avec des macarons, en bains de mer — toilette rebaptisée « Saint-Trop » ou « Bermudes » dans les années 60-70 — ou à la sauce hollandaise. En version allemande, ce fut la Royal Dutch (rzc) caractérisée par de gros « boléros ».
À la coupe classique, dite continentale, s’est ajoutée en 1981 la toilette anglaise, avec un top-knot sur le crâne et un arrière-train qui n’est plus dénudé, mais sculpté en pompons. Depuis une dizaine d’années, cette toilette anglaise a évolué en « puppy », les membres postérieurs et antérieurs portants des pantalons. En fait de pompons, il n’v en a plus qu’un, à la queue. Caniches d’expos et de la rue ont finalement évolué en parallèle vers davantage de sobriété — sauf que les caniches de concours ont un top-knot démesuré qui s’appuie sur un manteau plus discret. Mais avec-plus ou moins de poil, selon qu’il est destiné à assurer le spectacle ou à vivre une vie normale, pourquoi le caniche ne resterait-il pas un chien aux formes équilibrées, à même de mettre en valeur sa vitalité et son dynamisme ?
Il a une fourrure si dense et si longue que i’on ne peut pas ne rien faire. À partir de là, toutes les fantaisies sont possibles et ont d’ailleurs été explorées. Mais rappelons-nous qu’il reste avant tout un chien — et même un chien bien bâti — dont on peut encore déceler les origines de chasse.
Si le pelage, ses couleurs, ses toilettes et leur entretien monopolisent l’attention, il ne faudrait pas oublier qu’il y a un chien là-dessous. Un chien bien bâti, aux lignes équilibrées, très élégantes, mais sans finesse exagérée'. L’harmonie de sa morphologie est plus évidente chez les moyen et grand formats, dont la sportivité saute aux yeux, mais petit et toy sont également construits pour le mouvement. Quelle que soit leur taille, les caniches bougent, mais avec légèreté.
Non seulement ils bougent, mais ils sautillent et sautent : ils sont comme montés sur ressorts. Ce côté tonique n’est pas seulement une disposition d’esprit et de l’influx nerveux, c’est physique !
Attardons-nous encore sur la tête, très élégante et fine, mais non sous-développée, au sillon frontal typique, à la crête occipitale très visible, au stop très peu marqué. Les yeux ne sont pas ronds, mais légèrement obliques, en forme d’amande. Des yeux qui brillent comme du jais, sauf chez les marron au regard d’ambre. Le caniche a presque tout oublié de son passé de chasseur, mais sa truffe bien développée, aux narines largement ouvertes, et ses oreilles longues, attachées bas, trahissent des origines vraiment cynégétiques. Bien évidemment, son pelage très frisé et très épais, extraordinairement développé, se prête à toutes les fantaisies. Chaque époque a eu sa mode. Il fut un temps où le caniche cordé était un must. Il est aujourd’hui si rare que l’on peut se demander s’il ne va pas disparaître. On l’a vu également en zouave, en zazou, avec des macarons, en bains de mer — toilette rebaptisée « Saint-Trop » ou « Bermudes » dans les années 60-70 — ou à la sauce hollandaise. En version allemande, ce fut la Royal Dutch (rzc) caractérisée par de gros « boléros ».
À la coupe classique, dite continentale, s’est ajoutée en 1981 la toilette anglaise, avec un top-knot sur le crâne et un arrière-train qui n’est plus dénudé, mais sculpté en pompons. Depuis une dizaine d’années, cette toilette anglaise a évolué en « puppy », les membres postérieurs et antérieurs portants des pantalons. En fait de pompons, il n’v en a plus qu’un, à la queue. Caniches d’expos et de la rue ont finalement évolué en parallèle vers davantage de sobriété — sauf que les caniches de concours ont un top-knot démesuré qui s’appuie sur un manteau plus discret. Mais avec-plus ou moins de poil, selon qu’il est destiné à assurer le spectacle ou à vivre une vie normale, pourquoi le caniche ne resterait-il pas un chien aux formes équilibrées, à même de mettre en valeur sa vitalité et son dynamisme ?
Le beau Caniche, une race rare
Combien existe-t-il de caniches ? Voyons : le grand, le moyen, le nain, le toy... et les couleurs alors ? .... ne serait-il pas plus réaliste d’affirmer qu’il y a deux caniches, celui de la rue et celui de concours ? Ce n’est pas nouveau, dira-t-on, sauf qu’il n’y a jamais eu une telle distorsion entre la population globale de caniches et les statistiques LOF. Et sans que l’on puisse prétendre que la race ne correspond plus aux attentes du public : car les petits chiens d’agrément solides et sportifs, s’adaptant à tous et à tout, ne sont pas en surnombre.
Alors que l’on rencontre toujours autant de caniches dans la rue et dans les colonnes des journaux d’annonces, les effectifs des caniches LOF ont baissé de plus de 60 % en l’espace de dix ans ! Ainsi, d’un côté le caniche apparaît comme le type de chien le plus répandu en France avec une population totale atteignant ou dépassant peut-être les 1,5 million et, de l’autre, il se trouve dépassé par le shih-tzu et le cavalier king-charles, dont la notoriété dans le grand public est incomparablement moindre que la sienne.
Pourtant, dans les expositions, rien de cette déroute annoncée n’est perceptible. A consulter la liste annuelle des titres de champions attribués au niveau international, on peut croire que le caniche fait partie des races actuellement les plus à la mode. Mais la cynophilie est un univers à part et si les acquéreurs n’hésitent pas à puiser parmi les races nouvellement découvertes et sélectionnées par les spécialistes, ces derniers tiennent rarement compte des goûts de la majorité des possesseurs de chiens.
Il apparaît pourtant toi fait irremplaçable dans le contexte actuel où c’es chien d’agrément extraverti, facile, robuste, peu encombrant, mais pas tout à minuscule et dont la possession doit s’accompagner d’un minimum de contraintes qui est recherché.
Dans cette perspective caniche n’a rien d’un « has been ». Car son toilettage n’est pas vraiment une contrainte du moment que a pris la décision de s’abonner à un salon de toilettag de confiance. Toiletté régulièrement, le caniche réclame par ailleurs peu de soins, son look reste toujours acceptable, et il ne perd jamais poils sur les fauteuils et tapis.
Du fait d'une production très anarchique où le meilleur est noyé sous le pire, on a parfois l’impression que la race a de nombreux soucis de santé. On peut au contraire s’étonner d’en voir tant, avec ou sans papiers, qui ont dépassé allègrement les quinze ans sans avoir jamais fréquenté le vétérinaire pour autre chose que des rappels de vaccins. Le caniche vieillit souvent bien, c’est un fait. Et — c’est aussi une raison de son énorme diffusion — il se reproduit sans problème.
A surveiller : les dents, en particulier chez les petits sujets, qui peuvent s’entartrer très rapidement, entraînant un déchaussement prématuré. Au point de vue du caractère et de l’éducation, rien à redire : en le traitant comme un vrai chien, en l’éduquant, il est un compagnon très agréable qui comprend tout immédiatement. Si le caniche n’existait pas, il faudrait l’inventer !
Histoire et Origines du Caniche
Ses débuts cynophiles furent extrêmement discrets, tant en France qu’en Angleterre ou en Allemagne, il faut dire que l’attention était polarisée par les chiens de chasse, d’autres races d’utilité comme les bergers présentant un certain intérêt. Quant aux races d’agrément, souvent assimilées aux chiens de manchon et de dame, elles faisaient l’objet d’un mépris condescendant. Une situation qui n’a pas disparu, le neuvième groupe devant toujours supporter un certain ostracisme.
En France, il semble que le caniche était au XIXe siècle un type de chien déjà fort populaire, si l’on se réfère à de nombreux témoignages d'époque. Les chiffres officiels sont peu éloquents. Si la première inscription au Livre des origines français date de 1885, soit trois ans après la création du LOF essentiellement consacré à des races de chasse britanniques, on peut noter que parmi les mille premières inscriptions, il n’y en a que neuf qui concernent le caniche !
La race n’était pas fondamentalement mieux traitée au départ en Grande-Bretagne, bien qu’un Poodle club ait vu le jour dès 1876 : six inscriptions dans le deuxième livre du Kennel club de 1874 (il n’y en avait pas l’année de création en 1873). Mais, rapidement, les éleveurs anglais prennent l’initiative. C’est ainsi que dans les années 20, quand l’élevage français se structure, il le fait à partir de sujets importés d’Angleterre !
Cependant, en 1936, la Fédération cynologique internationale finit par se pencher sur le cas du caniche et décide de lui attribuer la nationalité française, au grand dam des éleveurs allemands qui avaient établi un standard (on en trouve d’ailleurs trace dans d’anciens ouvrages français comme celui du Docteur vétérinaire Heuillet).
En fait, il faut convenir qu’il existe un type de chien à poil bouclé, très ancien, qui est à l’origine non seulement du caniche et du barbet, mais aussi d’autres races qui ont été récemment regroupées sous l’appellation de chiens d’eau. Ce type paraît provenir d’Afrique du Nord et aurait principalement gagné l’Europe via la péninsule ibérique.
Ce chien africain s'est répandu à la fois comme chien de berger et d’eau, aidant les pêcheurs aussi bien que les chasseurs. Mais comme petit chien de compagnie ? Il exista au XVe siècle des ta montrant des chiens de petite taille toilettés en lion. Ll’apparition du caniche grément date plutôt du XVIIIe siècle, sans que l’on puisse en reconstituer avec certitude l’arbre généalogique.
Aujourd’hui, on peut constater que le caniche moyen, lien entre le grand et les petits, qui fut et reste une spécialité française, est marginalisé. Aussi bien par le grand public que par les élevages anglais et américain qui ont regroupé grand et moyen dans une catégorie « standard » qui fait la part belle aux grands gabarits. C’est ainsi que le grand caniche, naguère très rare, se fait aujourd’hui remarquer en France par sa taille (officiellement jusqu’à 62 cm) et ses longues foulées. Ce grand sportif peut relancer l’intérêt pour la race, bien que le public réclame plutôt un chien peu encombrant et d’entretien peu contraignant. Sans doute, le caniche doit renouveler son image. Le renouveau viendra d’ailleurs comme c’est le cas depuis que la cynophilie existe : reconnaissance du gris en I960, de l’abricot en 1977, de la toilette anglaise en 1981, et du toy en 1984. L’arrivée officielle du toy et de l’abricot ont permis à 1 e-levage LOF de prospérer jusqu’en 1990. Le caniche est voué à la mode et ne peut rester sur le devant de la scène en jouant exclusivement la carte du classicisme, en noir, moyen et toilette continentale.
Santé du Caniche
Luxation de la rotule et autres problèmes articulaires : comme d'autres petites races répandues, cette malformation se retrouve chez le caniche, un peu à l'instar de la dysplasie de la hanche chez les grandes races. Certains cniens peuvent aussi être affectés par la rupture des ligaments croisés antérieurs. On signale enfin des cas de hernie discale. Problèmes dentaires : il faut veiller à une bonne hygiène buccale pour prévenir les problèmes de tartre et d'abcès dentaires. Cryptorchidie : cette affection affecterait en priorité le toy. Atrophie progressive de la rétine : outre-Manche, on signale chez certaines lignées des cas d'atrophie progressive de la rétine, problème qui existe aussi en France.
Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir un résultat bluffant !