L'Alopécie X, mystérieuse et souvent mal comprise, représente un défi considérable tant pour les propriétaires de chiens que pour les vétérinaires. Caractérisée par une perte de poils progressive et non prurigineuse, principalement chez les races nordiques et les pelages denses, cette condition dermatologique intrigue autant qu'elle inquiète. Malgré son appellation quelque peu cryptique, l'Alopécie X, également connue sous le nom de maladie de la peau noire ou BSD (Black Skin Disease), n'est pas une sentence sans appel pour la qualité de vie de nos compagnons à quatre pattes. Cet article se propose de démystifier l'Alopécie X, d'en explorer les causes possibles, les signes cliniques, les méthodes de diagnostic, ainsi que les options de traitement et de gestion disponibles. À travers une approche fondée sur la science et enrichie par des témoignages vétérinaires, nous aspirons à offrir aux propriétaires de chiens affectés par cette condition une perspective éclairée et des conseils pratiques pour naviguer dans ce parcours complexe. Ensemble, explorons les profondeurs de l'Alopécie X, armés de connaissances et d'une détermination sans faille à améliorer le bien-être de nos fidèles compagnons.
Incidence et Prévalence
Définitions :
Incidence fait référence au nombre de nouveaux cas identifiés dans une population donnée sur une période spécifique.
Prévalence désigne le nombre total de cas, nouveaux et existants, présents dans la population à un moment donné.
Données sur le Spitz :
L'alopécie X est relativement fréquente chez les races à fourrure dense, avec le Spitz étant particulièrement prédisposé. La documentation précise sur l'incidence et la prévalence spécifiques à cette race peut varier, soulignant la nécessité de recherches et d'enregistrements plus systématiques.
Facteurs de Risque
Âge : L'alopécie X se manifeste généralement chez les jeunes adultes, souvent entre l'âge de 1 et 3 ans, bien que des cas puissent survenir à tout âge.
Sexe : Bien que les mâles et les femelles puissent être affectés, une légère prédominance chez les mâles a été observée dans certaines études.
Génétique : La prédisposition génétique joue un rôle clé, avec des indications que la condition peut être plus fréquente dans certaines lignées ou familles de Spitz.
Statut Hormonal : Les déséquilibres hormonaux sont souvent associés à l'alopécie X, bien que le mécanisme exact reste à élucider.
Populations Cibles
Le Spitz, en raison de sa fourrure dense et de sa génétique spécifique, est une race cible pour l'alopécie X. Les vétérinaires et les propriétaires doivent être particulièrement vigilants aux signes précoces de perte de poils anormale chez ces chiens.
Importance de l'Épidémiologie
Comprendre l'épidémiologie de l'alopécie X chez le Spitz est crucial pour :
Identifier les chiens à risque.
Établir des stratégies de prévention et de surveillance.
Guider la recherche future pour mieux comprendre les mécanismes sous-jacents et améliorer les options de traitement.
Cette section sert de fondement pour appréhender la complexité et la spécificité de l'alopécie X chez le Spitz, orientant les efforts vers une prise en charge plus ciblée et efficace de cette condition.
Pathophysiologie
A. Compréhension Générale
Définition : L'alopécie X est une maladie dermatologique caractérisée par une perte progressive de poil due à un arrêt de la croissance des poils sans inflammation préalable ou concomitante de la peau.
Mécanisme : Bien que la cause exacte reste inconnue, l'alopécie X est souvent associée à un déséquilibre hormonal, en particulier à des anomalies dans le métabolisme des glucocorticoïdes, des androgènes et des œstrogènes.
B. Déséquilibres Hormonaux
Rôle des Androgènes : Les androgènes, en particulier, ont été impliqués dans le développement de l'alopécie X. Des niveaux anormaux peuvent interférer avec le cycle normal de croissance du poil, conduisant à une phase de repos prolongée ou à une cessation complète de la croissance.
Glucocorticoïdes : Des niveaux élevés de glucocorticoïdes peuvent également contribuer à la perte de poil, soit directement, soit par un effet sur l'équilibre des autres hormones.
C. Génétique
Prédisposition Génétique : Il existe une composante génétique claire dans l'alopécie X, avec certaines lignées de Spitz montrant une prévalence plus élevée de la condition.
Recherche sur les Marqueurs Génétiques : Des études sont en cours pour identifier les marqueurs génétiques spécifiques associés à l'alopécie X, ce qui pourrait à l'avenir permettre un diagnostic plus précoce et peut-être des stratégies de prévention.
D. Comparaison avec d'Autres Conditions Dermatologiques
Différenciation : Il est important de distinguer l'alopécie X d'autres conditions dermatologiques ayant des symptômes similaires, comme la démodécie, la dermatite atopique, ou les réactions allergiques, par des tests diagnostiques précis et une évaluation clinique.
E. Implications Cliniques
Conséquences de l'Alopécie X : Au-delà de l'aspect esthétique, l'alopécie X peut affecter la barrière cutanée du chien, le rendant plus susceptible aux infections cutanées et aux problèmes dermatologiques secondaires.
Importance du Diagnostic Précoce : Une compréhension approfondie de la pathophysiologie de l'alopécie X est essentielle pour un diagnostic précoce et une gestion efficace, minimisant ainsi les impacts négatifs sur la qualité de vie du chien.
Cette section fournit les bases nécessaires pour comprendre les complexités de l'alopécie X, soulignant l'importance d'une approche intégrée qui tient compte des facteurs hormonaux, génétiques et dermatologiques.
Symptômes Cliniques
A. Signes Précoces
Perte Progressive de Poil : Le signe le plus évident de l'alopécie X est une perte graduelle de poil, commençant souvent sur le tronc avant de s'étendre aux extrémités.
Changement de Texture du Poil : Les poils restants peuvent devenir plus doux ou plus fins, parfois décrits comme ayant une texture de « peluche ».
Hyperpigmentation de la Peau : À mesure que la condition progresse, la peau exposée peut devenir plus foncée, une condition connue sous le nom d'hyperpigmentation.
B. Progression des Symptômes
Étendue de la Perte de Poil : Avec le temps, la perte de poil peut devenir plus généralisée, affectant une grande partie du corps du chien.
Apparition de Zones Chauves : Des plaques entièrement dépourvues de poil peuvent apparaître, particulièrement autour du cou, du ventre, et des cuisses.
Peau Lisse et Sans Poil : Dans les zones touchées, la peau peut apparaître anormalement lisse et dépourvue de toute croissance de poil.
C. Symptômes Non Présents
Absence de Démangeaison : Contrairement à d'autres conditions dermatologiques, l'alopécie X ne s'accompagne généralement pas de démangeaisons ou de grattage excessif.
Absence de Douleur Cutanée : Les chiens atteints d'alopécie X ne montrent pas de signes de douleur ou d'inconfort au niveau des zones touchées.
D. Différenciation des Symptômes
Il est crucial de différencier les symptômes de l'alopécie X de ceux liés à des conditions telles que :
Dermatite Atopique : Caractérisée par des démangeaisons et des lésions inflammatoires.
Infestations Parasitaires : Comme la démodécie, qui peut provoquer perte de poil et démangeaisons.
Réactions Allergiques : Qui peuvent aussi entraîner une perte de poil accompagnée de démangeaisons ou d'éruptions cutanées.
Importance des Symptômes Cliniques
La reconnaissance des symptômes cliniques spécifiques à l'alopécie X est fondamentale pour un diagnostic précis et une gestion appropriée. Elle permet aux vétérinaires d'initier des tests diagnostiques ciblés et de distinguer cette condition d'autres maladies dermatologiques avec des présentations similaires.
Cette section sur les symptômes cliniques offre une vue d'ensemble claire des signes à surveiller, guidant les vétérinaires vers une évaluation précise et une compréhension approfondie de l'alopécie X chez le Spitz.
Diagnostic
Un diagnostic précis nécessite une combinaison d'examens cliniques, de tests hormonaux, de biopsies cutanées, et une évaluation histopathologique. Voici comment structurer cette partie du cours.
A. Examen Clinique
Évaluation des Symptômes : Le premier pas vers un diagnostic d'alopécie X implique un examen clinique approfondi pour évaluer les symptômes visibles et recueillir l'historique médical du chien.
Exclusion d'Autres Conditions : Les vétérinaires doivent écarter d'autres causes de perte de poil, telles que les infestations parasitaires, les allergies, et les troubles endocriniens.
B. Tests Hormonaux
Panels Hormonaux : Des tests sanguins spécifiques peuvent aider à évaluer les niveaux d'hormones, y compris les androgènes, les œstrogènes, et les glucocorticoïdes, pour identifier les déséquilibres pouvant indiquer l'alopécie X.
Fonction Thyroïdienne : Il est également important de vérifier la fonction thyroïdienne, car les troubles thyroïdiens peuvent causer des symptômes similaires à l'alopécie X.
C. Biopsie Cutanée et Examen Histopathologique
Procédure de Biopsie : La biopsie cutanée est souvent requise pour un diagnostic définitif. Un petit échantillon de peau est prélevé des zones affectées et examiné au microscope.
Analyse Histopathologique : L'examen histopathologique permet de détecter les changements spécifiques au niveau folliculaire associés à l'alopécie X, tels que la miniaturisation des follicules ou l'absence de follicules en phase de croissance active.
D. Diagnostic Différentiel
Importance : Le diagnostic différentiel est essentiel pour distinguer l'alopécie X d'autres maladies avec des présentations cliniques similaires. Cela inclut la démodécie, les réactions allergiques, et les troubles hormonaux comme l'hyperadrénocorticisme.
E. Conclusion du Diagnostic
Synthèse des Résultats : Un diagnostic d'alopécie X est généralement posé sur la base d'une combinaison des résultats cliniques, hormonaux, et histopathologiques, en l'absence d'autres causes identifiées de perte de poil.
Communication avec les Propriétaires : Il est crucial d'expliquer clairement aux propriétaires de Spitz le processus de diagnostic, y compris les tests réalisés et leur signification, pour une compréhension et une coopération optimales dans la gestion de l'alopécie X.
Importance du Diagnostic
Un diagnostic précis et rapide est fondamental pour la mise en place d'un plan de traitement efficace et adapté, minimisant ainsi l'impact de l'alopécie X sur la qualité de vie du chien. Cela permet également d'orienter correctement les attentes des propriétaires concernant les options de traitement et le pronostic.
Point sur les traitements
Dans cette section, nous abordons les traitements actuels disponibles pour l'alopécie X chez le Spitz, en mettant l'accent sur les options thérapeutiques médicales, les soins de soutien, et les traitements topiques. Nous examinerons également l'efficacité et les limites de ces approches, ainsi que les situations où la chirurgie pourrait être envisagée.
6. Traitements Actuels
A. Options Thérapeutiques Disponibles
L'alopécie X est une condition complexe sans traitement curatif définitif, mais plusieurs stratégies peuvent être employées pour gérer les symptômes et améliorer la qualité de vie des chiens affectés.
B. Traitements Médicaux
Mélatonine : La mélatonine est souvent utilisée comme traitement de première ligne pour l'alopécie X. Elle peut stimuler la croissance du poil dans certains cas, bien que son efficacité varie.
Dosage : Le dosage typique varie selon le poids du chien et nécessite un suivi vétérinaire pour ajuster la dose au besoin.
Efficacité et Limites : Bien que certains chiens répondent bien à la mélatonine, d'autres ne montrent aucune amélioration, indiquant une réponse variable.
Hormones Sexuelles : Les traitements à base d'hormones sexuelles ont été explorés, notamment l'utilisation de la testostérone chez les mâles et des œstrogènes chez les femelles.
Prudence : Ces traitements sont utilisés avec prudence en raison du risque potentiel d'effets secondaires, incluant des troubles comportementaux et un risque accru de conditions médicales comme les cancers hormono-dépendants.
C. Soins de Soutien et Traitement Topique
Soins de la Peau : Des bains médicamenteux et des shampoings spécifiques peuvent aider à maintenir la peau en bonne santé, réduire l'hyperpigmentation et encourager la croissance du poil.
Suppléments : Des suppléments nutritionnels riches en acides gras oméga-3 et en vitamines peuvent soutenir la santé de la peau et du poil.
D. Efficacité et Limites des Différentes Approches
Chaque chien répond différemment aux traitements disponibles, et un plan personnalisé est souvent nécessaire.
La surveillance régulière et les ajustements du traitement par un vétérinaire sont cruciaux pour optimiser les résultats.
E. Cas où la Chirurgie pourrait être Considérée
La chirurgie n'est généralement pas une option pour traiter l'alopécie X en raison de sa nature non inflammatoire et de l'absence de lésions cutanées spécifiques à enlever.
Cependant, dans les cas où l'alopécie X est associée à des complications nécessitant une intervention, comme des infections cutanées sévères ou des tumeurs hormono-dépendantes, une intervention chirurgicale peut être envisagée.
Conclusion sur les Traitements
La gestion de l'alopécie X chez le Spitz repose sur une approche multimodale, combinant souvent des traitements médicaux, des soins de soutien, et des ajustements diététiques. La collaboration étroite entre le vétérinaire et le propriétaire du chien est essentielle pour surveiller l'efficacité du traitement et ajuster la stratégie thérapeutique au besoin.
Special One en support thérapeutique
L'approche de Special One dans le traitement de l'Alopécie X chez les chiens, ainsi que d'autres problèmes de peau et de pelage, repose sur une méthodologie holistique qui intègre l'hydratation, la rééquilibration de l'épiderme, la nutrition, et la protection.
Deux programmes pour traiter l'alopécie du spitz avec Special One
Réalisez deux fois par semaine un masque pré bain :
au choix, protocole à l'argile avec Detox therapy, ou masque Bio Energy Plus + Hygro fluid
Laissez poser 10mn au moins;.
Deux shampoings au choix : Aqua Terme ou Skincare pro.
Deux après shampoings au choix : Hydrating Cream ou Aqua Dolce.
Les protocoles peuvent être mixés, alternés selon vos envies et contraintes.
Idéalement, appliquez chaque jour sur les zones nues quelques gouttes d'hygro fluid et/ou Huiles 4 Elements.
une fois par semaine, vaporisez une crème après shampoing + hygro fluid ou huiles sur le pelage et la peau.
Ce programme intense est à suivre à la lettre pendant au moins un mois.
Ensuite on poura espacer les applications et les bains.
Skincare Pro
Rôle: Sert de traitement dermo-nettoyant, particulièrement efficace pour les peaux sensibles, délicates, ou à problèmes. Il est conçu pour combattre les démangeaisons, réduire les irritations et lutter contre diverses anomalies de la peau.
Composition: Avec une base d'ingrédients naturels comme les bio-dérivés marins, la propolis, et les hydroxy acides de fruits, il vise à restaurer l'équilibre naturel de la peau et du poil. L'utilisation de levures favorise un pelage brillant tout en maintenant un équilibre microbien sain.
Bio Energy Plus
Rôle: Agit comme un masque pré-bain pour améliorer la santé et la beauté du pelage. Ce produit est essentiel pour préparer la peau et le poil à un nettoyage en profondeur, hydrater, et traiter les pelages endommagés.
Composition: Collagène hydrolysé, extraits d'algues marines, spiruline, et extrait de caviar vert offrent une combinaison puissante pour l'hydratation, l'anti-inflammation, et le renforcement de la peau et du poil.
Hygro Fluid
Rôle: Intégrateur nourrissant conçu pour revitaliser et reconstruire le pelage, tout en offrant un toucher velouté et en facilitant le démêlage.
Composition: La combinaison d'huile de riz, huile de graine de rose, et oméga 3 & 6 assure une hydratation profonde et une protection contre les rayons UV, tout en revitalisant la peau.
Hydrating Cream
Rôle: Traitement cosmétique instantané qui nourrit, restructure, et apporte de la tenue au poil. Ce produit est polyvalent et peut être utilisé de différentes manières pour maximiser l'efficacité du toilettage.
Composition: Enrichi en huile d'Argan, extraits de soie, collagène, et protéines végétales, il offre une hydratation profonde et une réparation intensive pour les poils et la peau.
Aqua Terme
Rôle: Shampoing professionnel concentré sur l'hydratation et la nutrition intense, avec un conditionneur intégré. Spécialement formulé pour les fourrures nécessitant un soin nourrissant supplémentaire.
Composition: L'argile verte et l'extrait de menthe purifient et nettoient la peau en profondeur, tandis que le silicium, le magnésium, et le potassium offrent hydratation et régulation sébum.
Detox Therapy
Rôle: Masque pré-bain professionnel qui utilise l'argile verte pour combattre les principales anomalies de la peau. Il vise à purifier, assainir, et régénérer les cellules de la peau dès le premier traitement.
Composition: L'argile verte, riche en oligo-éléments et sels minéraux, apporte ses propriétés purifiantes, tonifiantes, et anti-âge.
Ces produits, en synergie, offrent une solution complète pour traiter l'Alopécie X et d'autres conditions similaires. Ils assurent une approche globale qui hydrate, nourrit, et protège la peau et le pelage, tout en rééquilibrant l'épiderme et en favorisant une pousse saine et robuste du poil. La combinaison de ces traitements, adaptée à tous les types de peau et de pelage, reflète un engagement vers le bien-être animal et respecte les principes de la dermatologie animale appliquée au toilettage (DAATA).
Il est important de souligner que la réussite de ce traitement repose sur une application régulière et suivie, ainsi que sur l'attention portée aux besoins spécifiques de chaque animal. La variété des produits et leur compatibilité garantissent que chaque chien, quelle que soit sa race ou la spécificité de son problème de peau, peut bénéficier d'un traitement adapté et efficace. La philosophie derrière ces produits reflète une approche respectueuse de l'animal et de l'environnement, soulignée par leur composition naturelle et leur engagement envers la biodégradabilité et le non-test sur les animaux.
L'approche globale adoptée par ces produits, axée sur la science et la naturalité, assure non seulement le traitement des symptômes visibles de l'Alopécie X mais contribue également à résoudre les causes sous-jacentes de cette condition, en respectant le bien-être et la santé globale de l'animal.
Gestion à Long Terme
La gestion à long terme de l'alopécie X chez le Spitz est essentielle pour maintenir la qualité de vie de l'animal. Cette section aborde le suivi nécessaire, la gestion des rechutes, les ajustements des traitements, et fournit des conseils pour la prévention et le bien-être général.
A. Suivi et Soins Continus
Visites Régulières chez le Vétérinaire : Des examens réguliers permettent de surveiller l'état de la peau et du poil, d'évaluer l'efficacité du traitement en cours et d'apporter des ajustements si nécessaire.
Évaluation Continue : Il est crucial de surveiller tout changement dans l'état de la peau ou du poil, y compris les signes d'infection, d'hyperpigmentation, ou de modifications de la texture du poil.
B. Gestion des Rechutes
Identification Précoce : Les propriétaires doivent être formés pour reconnaître les signes précoces de rechute, permettant une intervention rapide pour ajuster le traitement.
Ajustement des Traitements : Les rechutes peuvent nécessiter des ajustements dans les traitements médicaux ou les soins de soutien, parfois en explorant de nouvelles options thérapeutiques si les stratégies actuelles deviennent moins efficaces.
C. Conseils pour la Prévention et le Bien-être Général
Alimentation Équilibrée : Une alimentation riche en nutriments essentiels, en particulier ceux bénéfiques pour la peau et le poil, peut soutenir la santé dermatologique.
Hygiène et Soins de la Peau : Des bains réguliers avec des shampoings doux et des produits spécifiques peuvent aider à prévenir les infections cutanées et maintenir la peau en bonne santé.
Environnement et Style de Vie : Minimiser le stress, fournir un environnement stable et sécurisé, et encourager une activité physique régulière sont des aspects importants pour le bien-être global du Spitz.
Suppléments Nutritionnels : Des suppléments contenant des acides gras oméga-3, des vitamines E et B, et des minéraux comme le zinc peuvent être bénéfiques pour la santé de la peau et du poil.
D. Importance de l'Éducation du Propriétaire
Compréhension de la Condition : Informer les propriétaires sur la nature chronique de l'alopécie X et sur le fait que, bien que la condition soit esthétiquement marquante, elle n'est généralement pas douloureuse ni inconfortable pour le chien, peut aider à aligner les attentes sur la réalité du traitement.
Stratégies de Gestion à Domicile : Fournir des instructions claires sur les soins à domicile, y compris le toilettage, l'alimentation, et l'administration des médicaments, est essentiel pour une gestion réussie à long terme.
Conclusion sur la Gestion à Long Terme
La gestion à long terme de l'alopécie X chez le Spitz implique une approche proactive, centrée sur le suivi régulier, l'ajustement des traitements selon les besoins, et un engagement continu envers le bien-être de l'animal. La collaboration étroite entre les vétérinaires et les propriétaires est cruciale pour naviguer avec succès dans les défis posés par cette condition.
Recherches en cours et perspectives futures
La section sur la recherche en cours et les perspectives futures dans le domaine de l'alopécie X chez le Spitz offre un aperçu des avancées scientifiques et technologiques qui pourraient transformer le diagnostic et le traitement de cette condition complexe. Voici comment structurer cette partie du cours pour fournir des informations à jour et inspirantes.
A. Aperçu des Recherches Actuelles sur l'Alopécie X
Études Génétiques : Des recherches sont en cours pour identifier les marqueurs génétiques spécifiques associés à l'alopécie X, ce qui pourrait aider à comprendre les mécanismes sous-jacents de la maladie et à prédire sa survenue chez les chiots.
Pathophysiologie : Les études visant à élucider la pathophysiologie exacte de l'alopécie X se poursuivent, avec un intérêt particulier pour le rôle des déséquilibres hormonaux et des facteurs immunitaires.
B. Innovations Potentielles dans le Diagnostic et le Traitement
Diagnostics Avancés : Le développement de tests diagnostics plus précis et moins invasifs, tels que les tests génétiques ou les biomarqueurs spécifiques, pourrait permettre une identification plus rapide et plus précise de l'alopécie X.
Thérapies Ciblées : La recherche sur les traitements spécifiques à la cause sous-jacente de l'alopécie X, y compris les thérapies géniques ou les traitements moléculaires ciblés, promet d'améliorer les options de traitement.
C. Rôle de la Génétique et de la Médecine Personnalisée
Prédisposition Génétique : La compréhension approfondie des composantes génétiques de l'alopécie X pourrait permettre le développement de stratégies de sélection et de reproduction pour minimiser l'incidence de la maladie.
Médecine Personnalisée : L'application de la médecine personnalisée à la dermatologie vétérinaire, en adaptant les traitements aux caractéristiques génétiques individuelles des chiens, pourrait révolutionner la gestion de l'alopécie X.
D. Perspectives Futures
Collaborations Interdisciplinaires : La collaboration entre dermatologues vétérinaires, généticiens, et chercheurs en biotechnologie est essentielle pour faire avancer la recherche sur l'alopécie X.
Sensibilisation et Éducation : Accroître la sensibilisation des vétérinaires et des propriétaires de chiens aux progrès dans la compréhension et le traitement de l'alopécie X est crucial pour une prise en charge optimale.
Innovations Technologiques : L'adoption de nouvelles technologies, telles que l'intelligence artificielle pour l'analyse de données génétiques et cliniques, pourrait ouvrir de nouvelles voies pour le diagnostic et le traitement de l'alopécie X.
Conclusion
La recherche en cours et les perspectives futures pour l'alopécie X chez le Spitz sont prometteuses, avec des progrès potentiels dans tous les aspects de la maladie, du diagnostic aux options de traitement. En restant à la pointe de la science et en adoptant une approche ouverte à l'innovation, la communauté vétérinaire peut espérer améliorer significativement la qualité de vie des chiens touchés par cette condition.
Conclusions
Compréhension de l'Alopécie X : Nous avons exploré les aspects cliniques, diagnostiques, et thérapeutiques de l'alopécie X, une condition dermatologique non inflammatoire caractérisée par une perte progressive de poil chez le Spitz.
Diagnostic et Approches Thérapeutiques : L'importance d'un diagnostic précis a été soulignée, en utilisant une combinaison d'examens cliniques, de tests hormonaux, et de biopsies cutanées. Plusieurs options de traitement, incluant les traitements médicaux et les soins de soutien, ont été discutées.
Gestion à Long Terme : La nécessité d'une gestion à long terme et personnalisée pour les chiens atteints d'alopécie X a été mise en avant, en tenant compte de la variabilité des réponses au traitement.
Importance de la Reconnaissance Précoce et de la Gestion Adaptée
La reconnaissance précoce de l'alopécie X chez le Spitz est cruciale pour mettre en place une stratégie thérapeutique efficace et prévenir les complications secondaires.
Une gestion adaptée, basée sur une compréhension approfondie de la condition et une évaluation individualisée de chaque cas, est essentielle pour améliorer la qualité de vie des chiens affectés.
Encouragement à la Formation Continue et à la Recherche
Formation Continue : Les vétérinaires sont encouragés à poursuivre leur formation dans le domaine de la dermatologie vétérinaire, notamment concernant l'alopécie X et d'autres conditions dermatologiques complexes, pour rester informés des dernières avancées.
Participation à la Recherche : Il existe un besoin continu de recherche sur l'alopécie X, en particulier concernant sa pathogenèse, le rôle des facteurs génétiques, et le développement de nouvelles options thérapeutiques. La contribution à la recherche, que ce soit par la participation à des études cliniques ou par l'observation et le partage de cas cliniques, est fondamentale pour faire progresser notre compréhension et notre gestion de cette condition.
En Conclusion
Cette page a visé à fournir une vue d'ensemble complète de l'alopécie X chez le Spitz, depuis les bases de la condition jusqu'aux stratégies de gestion les plus récentes. En tant que professionnels dévoués à la santé et au bien-être des animaux, votre engagement envers l'éducation continue et la recherche dans des domaines comme l'alopécie X est essentiel pour continuer à fournir les meilleurs soins possibles à nos compagnons canins.
Explorer les différences au niveau moléculaire
Structure Moléculaire du Poil
Kératine : La kératine est la protéine principale constituant le poil, offrant résistance et protection. La composition et la configuration de la kératine peuvent varier, affectant la texture du poil (lisse, ondulé, dur).
Mélanine : La mélanine détermine la couleur du poil. Les variations dans la production de mélanine entre les races peuvent affecter la sensibilité de la peau aux UV et à d'autres facteurs environnementaux.
Impact sur la Santé de la Peau
Barrière Cutanée : La santé de la peau est directement liée à la qualité du poil. Une fourrure dense et saine peut aider à maintenir une barrière cutanée robuste contre les agents pathogènes et les irritants environnementaux.
Sébum : La production de sébum, une huile naturelle de la peau, varie en fonction du type de poil. Ce sébum joue un rôle crucial dans l'hydratation de la peau et la protection contre les bactéries et les champignons.
Adaptations Moléculaires Uniques
Chiens à Sous-poil : Possèdent une couche dense de poils courts qui favorisent l'isolation thermique et la protection contre les éléments, nécessitant une production de sébum bien équilibrée pour maintenir la peau hydratée sans provoquer d'excès.
Chiens à Poils Longs et Courts : La structure et la densité des poils influencent la quantité de lumière UV atteignant la peau et la quantité de sébum nécessaire pour maintenir le poil en bonne santé.
Chiens Nus : La quasi-absence de poils conduit à une adaptation de la peau, nécessitant une attention particulière pour protéger contre les dommages UV et maintenir l'hydratation de la peau sans le support de poils.
Chiens d'Eau : Leur poil présente des adaptations spéciales, comme des textures huileuses ou des boucles serrées, qui repoussent l'eau, protégeant ainsi la peau lors des activités aquatiques.
Keratine, mélanine, sebum etc entre les différents types de chiens
La différence dans la composition et la production de kératine, mélanine, et sébum entre les différents types de chiens est un aspect crucial qui influe sur leur pelage et leur peau. Voici un aperçu détaillé de ces différences :
Kératine
La kératine est la protéine fibreuse principale qui compose le poil et la peau des chiens. Elle confère résistance et élasticité au poil.
Chiens à Sous-poil : La kératine dans le sous-poil est souvent plus dense et peut être plus douce pour fournir une meilleure isolation. Cela aide à protéger contre les variations de température.
Chiens à Poils Longs : Ces chiens ont tendance à avoir une kératine qui permet une plus grande flexibilité et longueur de poil, ce qui peut contribuer à leur aspect soyeux ou ondulé.
Chiens à Poils Courts : La kératine dans les poils courts est conçue pour un entretien facile, offrant protection sans nécessiter un toilettage intensif.
Chiens Nus : Bien que la kératine soit présente dans la peau, l'absence de poil signifie que sa production est réduite dans le follicule pileux, ce qui affecte la barrière cutanée et la protection contre les éléments extérieurs.
Chiens d'Eau : La structure de la kératine chez ces chiens peut être adaptée pour repousser l'eau, contribuant à leur capacité à rester secs et à maintenir la température corporelle pendant la nage.
Mélanine
La mélanine est le pigment qui donne couleur au poil et à la peau, jouant également un rôle dans la protection contre les dommages UV.
Chiens à Sous-poil et à Poils Longs/Courts : La quantité et le type de mélanine varient significativement entre les races, influençant non seulement la couleur du poil mais aussi sa capacité à résister aux dommages solaires. Des poils plus foncés offrent généralement une meilleure protection UV.
Chiens Nus : Avec peu ou pas de poil pour fournir une protection, la peau peut être plus vulnérable aux UV, bien que certains chiens nus développent une pigmentation plus foncée pour compenser.
Chiens d'Eau : La couleur du poil peut aider ces chiens à se camoufler dans leur environnement aquatique, bien que cela dépende plus de la race spécifique que d'une adaptation universelle à tous les chiens d'eau.
Sébum
Le sébum est une substance huileuse produite par les glandes sébacées de la peau pour hydrater et protéger à la fois la peau et le poil.
Chiens à Sous-poil : Une production équilibrée de sébum est essentielle pour maintenir le sous-poil en bonne santé, évitant à la fois la sécheresse et l'excès de gras qui peut conduire à des problèmes dermatologiques.
Chiens à Poils Longs/Courts : Ces chiens peuvent nécessiter des niveaux de sébum différents pour maintenir la santé de leur type de poil spécifique. Un poil long peut nécessiter plus de sébum pour rester souple, tandis qu'un poil court peut avoir besoin de moins pour éviter de paraître gras.
Chiens Nus : La production de sébum doit être soigneusement régulée, car un excès peut conduire à l'acné ou à d'autres problèmes de peau, étant donné l'absence de poil pour absorber le sébum.
Chiens d'Eau : La production de sébum chez ces chiens peut être adaptée pour offrir une couche protectrice supplémentaire contre l'eau, aidant à maintenir la peau sèche sous le poil.
Ces différences biochimiques entre les types de chiens soulignent l'importance d'une approche personnalisée en soins vétérinaires, notamment en dermatologie, pour adresser les besoins spécifiques liés à chaque type de poi
Si vous avez des questions, envoyez-nous un message !
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Si à la base, vous donniez n’importe quoi à votre chien dans sa gamelle, il sera compliqué de combler toutes les carences pour revenir à un top niveau de fourrure.
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En conclusion, que ce soit avec ces compléments ou avec ceux d’autres marques, vous devez garder comme focus ce spectre large, c’est le secret d’un meilleur résultat : des vitamines des groupes A, E, des minéraux, des produits huileux…. C’est vraiment ce que vous devez rechercher au minimum… après chacun y va de ses petits secrets supplémentaires, mais la base, nous venons de vous la donner.
Agressions à séquence complète
L'agression hiérarchique
L'agression hiérarchique est aussi bien décrite lors d'agressions entre chiens qu'entre homme et chien. Cette agression est déclenchée dans un contexte où le chien voit ses prérogatives de dominant remises en question, tant au sein de la meute chiens que de la meute chien-homme. Un animal dominant est un individu qui assure la cohésion du groupe social en inhibant l'agressivité des autres membres de la meute. Le chien dominant mange en premier, mange lentement et aime être regardé par ses sujets. Il contrôle l'occupation du territoire et de l'espace ainsi que le déplacement de ses sujets. Il est donc souvent situé dans un lieu stratégique, ce qui lui permet de tout surveiller. Il contrôle la reproduction et gère l'activité sexuelle du groupe.
Une chienne ou un chien dominant(e)peut saillir devant les autres membres de la meute. Au sein de la meute humaine (la famille par exemple), on constatera une exacerbation en présence du maître du même sexe. En revanche, un chien dominé ne pourra pas se reproduire devant les autres chiens dominants pas plus que devant des maîtres dominants. Il existe une inhibition en présence du maître du même sexe.
Les propriétaires dominants ne doivent pas assister à la saillie de leur animal. Le chien dominant chevauche ses congénères, des personnes du même sexe, voire des coussins, et cela devant tout le monde. Le chevauchement n'est pas un acte d'homosexualité, mais un acte de dominance. La remise en cause de ses prérogatives de dominant peut être à l'origine d'agression hiérarchique avec une séquence comportementale typique (menace, morsure et apaisement), aussi bien vis-à-vis des chiens que de l'homme.
L'apaisement avec l'homme se déroule comme entre chiens. Parfois, le chien vient lécher le membre mordu présenté par le maître qui pense que son chien vient lui demander pardon.
L'agression par irritation est déclenchée par les frustrations comme la faim, la douleur, ou par le maintien d'un contact physique initié par un dominant (cas du maître qui veut caresser son chien ou le brosser). L'agression territoriale est déclenchée lors de toute intrusion dans le champ d'isolement ou dans le territoire de la meute. Quant à l'agression maternelle, la présence de chiots est indispensable pour son déclenchement, mais il peut s'agir aussi d'un jouet, d'une peluche, voire d'une pantoufle.
Agression par irritation
Elle est généralement déclenchée par la douleur, les privations (faim ou soif), les frustrations (récompense remplacée par une punition) ou la persistance d'un contact physique alors que les signaux d'arrêt étaient émis. C'est le cas des morsures lorsque l'on veut câliner son chien. Cette forme d'agression est systématiquement présente chez les chiens dominants.
Les hormones sexuelles renforcent ce type d'agression, surtout au début de la puberté. Ainsi la castration précoce permet-elle de diminuer la fréquence des agressions, mais le maître s'en inquiète souvent trop tard.
Si ce type d'agression apparaît brutalement (chez un chien parfaitement intégré), il peut s'agir d'agressions déclenchées par une affection organique ou une atteinte des organes sensoriels telles que les otites, l'arthrose, la surdité, la cécité ou, tout simplement, une anomalie de la perception de la lumière (Caniche, Briard, Colley, Berger des Pyrénées).
L'agression par irritation devient très vite une habitude et le chien ne présente plus de phase de menace ; il mord d'emblée.
Agression territoriale et maternelle
L'agression territoriale est déclenchée par l'intrusion d'un individu étranger dans le territoire de la meute.
Le défenseur vient à l'encontre de l'intrus en aboyant puis en grognant, le poil hérissé, queue et oreilles dressées, s'arrête à quelques mètres et le fixe. Si l'intrus reste, le défenseur gratte d'abord le sol avec les quatre pattes, puis urine ; si l'intrus n'a pas reculé, le défenseur attaque.
Dans une maison, le chien empêche toute personne étrangère à la maison de rentrer en prenant les mêmes postures que précédemment.
L'agression maternelle, elle, se base sur le même principe, sauf que c'est la présence d'un chiot (ou analogue affectif : chiffon, jouet...) qui déclenche l'agression et non un individu.
Dans ce type d'agression, les hormones sexuelles ont une action facilitatrice.
Le centre de contrôle est encore inconnu.
Souvent, ces comportements d'agression se retrouvent chez une chienne développant un dysfonctionnement génital, donc hormonal.
Agressions à séquence incomplète
L'agression prédatrice
L'agression prédatrice est, en général, déclenchée par la faim. Le chien saute à pieds joints sur sa proie, queue et oreilles dressées, poils de la région dorso-lombaire hérissés, et laisse retomber sur elle ses deux antérieurs, puis il la saisit avec les mâchoires et la secoue vigoureusement, ce qui a pour effet de provoquer la fracture du rachis. L'agression prédatrice est décrite chez des chiens qui sont rassasiés. C'est le cas du chien qui rentre dans une basse-cour et tue toutes les volailles, ou du chien tueur de bétail. Ce sont des comportements physiologiques et il n'existe pas de moyens efficaces pour lutter contre ce type d'agression.
De temps à autre, des cas d'agression prédatrice ayant l'homme comme cible ont été rapportés. Ces actes de prédation sont le fait de chiens errants organisés en bandes. L'homme est alors considéré comme une proie car ces chiens n'ont pas été socialisés à celui-ci. Parfois, ce sont des chiens de compagnie qui vont avoir, en présence d'enfants qui ne marchent pas, ce type d'agression prédatrice. Il s'agit de chiens qui n'ont pas été mis en contact avec des enfants de cet âge.
L'agression par peur
L'agression par peur survient lors de situations d'où le chien ne parvient pas à se soustraire, et lorsque toute tentative de fuite est impossible. Il va alors agresser soit les autres chiens, soit l'homme, sans phase de menace. L'attaque est directe et imprévisible. Les blessures infligées sont violentes car il n'y a pas de contrôle de la morsure. La disparition d'une des phases (menace et apaisement) peut aussi résulter d'un apprentissage de type conditionnement opérant. Si l'on prend l'exemple de l'agression hiérarchique, on sait que les chiens vont présenter des épisodes agressifs lorsque certaines prérogatives de dominant vont être remises en question.
Au début, la séquence d'agression est complète et l'on a les trois phases. Puis, si les affrontements se répètent sans qu'il y ait de modifications dans la relation homme-chien, le chien, lui, va modifier progressivement sa séquence d'agression, et c'est précisément la fuite des maîtres après la morsure qui constitue alors l'élément renforçateur indispensable au développement du conditionnement opérant. La phase d'apaisement diminue, puis disparaît. La phase d'intimidation sera modifiée et quasi synchrone de la morsure. Puis elle aussi disparaîtra. Ce seront des morsures graves, non prévisibles. Le chien sera alors un animal dangereux.
Comment se passe ce processus?
Le chiot vient au monde en ignorant l'espèce à laquelle il appartient. Il doit s'identifier à son espèce. Il va acquérir cette information, selon un apprentissage particulier quasiment irréversible, que l'on appelle "l'imprégnation". Un animal mal imprégné est perdu pour l'espèce.
Cet apprentissage a lieu au cours du jeu avec ses frères, ses soeurs et sa mère. Adulte, cela lui permettra de reconnaître son partenaire sexuel, d'éviter le rejet ou la fuite avec les membres de sa propre espèce.
En revanche, si le chiot est élevé avec d'autres espèces (homme, chat, lapin), voire avec un leurre (peluche), il risque de s'identifier à l'espèce avec laquelle il a vécu. L'absence totale de chien entre 3 et plus ou moins 16 semaines induit une identification à l'espèce la plus proche (homme, chat, lapin), voire à un leurre (peluche). À l'âge adulte, il en résultera une préférence sociale, ainsi qu'un comportement de cour et des tentatives d'accouplement avec l'espèce d'identification et des comportements d'agression envers l'espèce propre. Afin de remédier à ce genre de situation, il faut que le chiot soit élevé en groupe, avec sa mère au moins jusqu'à l'âge de 8 semaines.
Le chien n'est pas programmé pour interagir socialement avec une espèce étrangère (chat, homme, lapin). Il doit être socialisé à d'autres espèces ainsi qu'à l'homme. Ainsi, si le chiot est élevé avec des chats, ultérieurement il ne les agressera pas.
Chez l'éleveur, il est donc nécessaire de mettre le chiot en contact avec d'autres espèces si possible et surtout avec des personnes différentes (homme, femme, enfants). Cette interaction doit durer au-delà de 2 mois. L'existence d'interactions avec d'autres espèces durant cette phase n'empêche pas l'identification à l'espèce propre. La présence interactive d'autres espèces permettra une socialisation interspécifique et un attachement qui s'opposera au comportement de prédation.
Quelle est la bonne pratique?
La bonne solution serait d'utiliser des produits de déchaussage et des râteaux à sous-poil pour éliminer tout le sous-poil mort que le chien essaie naturellement de libérer pour permettre à son propre corps de réguler sa température. En retirant le sous-poil mort et en révélant la croissance saine et nouvelle du pelage, vous résoudriez également le problème de la perte excessive de poils, laissant l'animal avec un pelage plus fin, plus frais et plus brillant.
Cela nous amène à la situation numéro deux : les pelages mats. Lorsque les races à double pelage passent par un cycle naturel de mue et qu'elles libèrent leur sous-poil, celui-ci peut parfois rester coincé dans les poils de garde plus longs. Sans un brossage régulier, le sous-poil peut se tasser et se peler et, dans les cas graves, il peut aller au-delà de ce qui serait considéré comme sûr et confortable pour le brossage et le démaquillage.
Je conseille toujours d'utiliser toutes les méthodes et tous les produits possibles pour enlever les nattes en toute sécurité et laisser le pelage dans son état naturel ; toutefois, dans ces cas extrêmes, le rasage peut s'avérer nécessaire pour remédier à la situation. Après le rasage de ce type de pelage, des bains et des brossages fréquents favoriseront la repousse correcte du pelage et vous pourrez remettre le pelage dans son état d'origine en toute sécurité.
Les procédures chirurgicales et le traitement des affections cutanées peuvent également être une raison pour laquelle un vétérinaire peut choisir de raser une race à double pelage. Lorsqu'un vétérinaire effectue une intervention chirurgicale sur votre animal, il rase la zone de l'incision et la zone où l'intraveineuse est insérée. Cette opération est effectuée pour garantir une zone propre et sans poils, qui doit être désinfectée pour éviter toute infection pendant et après l'opération.
Un peu de compréhension du cycle d'un follicule pileux permet également de "jeter un peu de lumière" sur le sujet. Les humains ont un poil par follicule pileux, tandis que les chiens peuvent avoir plusieurs poils qui poussent à partir du même follicule et qui peuvent être en différentes phases.
L'"anagène" est la première phase de croissance. C'est la phase où le poil est produit et commence à pousser à côté d'un poil existant. La deuxième phase est appelée la phase "Catagène". C'est la période intermittente où le cheveu est sain et existe dans le follicule pileux. La phase "télogène" est la phase finale où le follicule pileux est en phase de dormance, le cheveu existant commence à mourir et le nouveau cheveu n'a pas encore commencé à pousser.
La perte de poils permet d'éliminer les poils qui sont en phase télogène, révélant les poils en phase catagène et anagène, laissant au chien un pelage adéquat pour la protection et la régulation de la température. Comme le chien aura de nombreux poils - certains même dans le même follicule, à différentes phases de croissance - si vous rasez le pelage, il repoussera parfois rapidement si vous avez la chance d'avoir un pelage principalement en phase télogène. Mais si la majorité du pelage est en phase anagène, il peut falloir beaucoup plus de temps pour que le pelage passe à la phase finale, ce qui donne au pelage de l'animal un aspect terne et malsain pendant une longue période.
En informant vos clients sur les soins à apporter à leur manteau et en les avertissant des problèmes que peut poser le rasage de ces manteaux, vous leur éviterez, à vous et à vos clients, bien des désagréments sur la route !
Quelles sont les attentes des clients lors du toilettage de leur chien?
Les attentes des clients sont parfois réalistes, parfois non. En tant que toiletteurs d'animaux, nous devrions avoir un vif désir de soulager toute souffrance qu'un animal peut rencontrer lorsqu'il est sous nos soins. Cependant, quelle est la part de votre énergie qui se concentre réellement sur l'animal et pas seulement sur le travail à accomplir ? Lorsque nous compartimentons les animaux que nous rencontrons, nous perdons toute connexion énergétique. Nous devons toujours garder à l'esprit qu'il est impératif de se concentrer sur l'être vivant et respirant avec lequel nous travaillons. Remarquez que j'ai dit "avec" ; je n'ai pas utilisé le terme "travailler sur".
Nous travaillons avec ces créatures et c'est la première étape pour comprendre la compassion. Comme l'étymologie du mot, nous devons comprendre que nous devons être prêts à "souffrir avec" cet animal lorsqu'il passe par la routine d'une séance de toilettage. Maintenant, nous ne voulons jamais faire souffrir qui que ce soit, mais regardez chaque chose que vous devez faire pour accomplir votre travail avec le point de vue de l'animal toujours au premier plan de votre esprit et de vos actions.
Une séance de toilettage peut être bruyante et effrayante et déclencher une foule de déclencheurs d'anxiété pour la plupart des animaux de compagnie. Nous devons comprendre que, pour un animal qui est nouveau ou craintif, ces vues, odeurs et vibrations énergétiques peuvent être une expérience très effrayante. Mettez-vous maintenant dans ces quatre pattes et pensez à ce que ressent l'ensemble du processus de toilettage du point de vue de cet animal. C'est ce que j'entends par "souffrir avec" cet animal. Peut-être pouvons-nous changer le mot "souffrir" en "sympathiser" ou "avoir de l'empathie" pour ces animaux qui vous traversent les mains et le cœur quotidiennement.
Est-ce que vous vous toilettez de manière à ne pas avoir d'interactions compatissantes avec les animaux ? Le moment est venu de vous concentrer et de consacrer votre énergie au "pourquoi" de votre toilettage, plutôt qu'au "comment" ou aux mécanismes de celui-ci. Le toilettage à grande échelle n'est pas une méthode de travail durable pour les professionnels que nous sommes. Il a des répercussions sur notre corps, notre esprit et notre humeur, ainsi que sur les animaux domestiques auxquels nous faisons confiance. Il y aura toujours des journées chargées et chaotiques dans notre entreprise - c'est la façon dont nous les gérons qui compte pour nous et nos clients à quatre pattes.
Comment trouver, retrouver ou découvrir notre compassion ?
En tant que toiletteurs, nous sommes confrontés quotidiennement à une grande variété de scénarios entre les humains et les animaux. Comment abordez-vous ces situations ? Laissez-vous les émotions, les frustrations et les problèmes extérieurs affecter votre travail ? Êtes-vous capable de vous séparer de toutes ces "choses" qui nous touchent tous, et de vous concentrer sur ce que l'animal essaie de vous dire ?
Nouveau style de toilettage
Prenez un peu plus de temps pendant la séance de toilettage pour ralentir, affiner votre capacité naturelle à vous connecter avec l'animal que vous avez devant vous et respirez, détendez-vous et soyez conscient de toutes les choses que vous demandez à cet animal de faire pour vous. Si vous ne pouvez pas passer plus de temps avec un animal de compagnie pendant que vous travaillez, alors peut-être devez-vous aborder l'ensemble de votre système de toilettage avec une nouvelle paire d'yeux compatissants. Notre objectif en matière de toilettage compatissant est de ne jamais rien forcer, mais avec une gentillesse affectueuse, de rencontrer cet animal là où il se trouve et de savoir que parfois il faut plus d'une séance de toilettage pour que le "travail" soit fait.
Comment faire pour que le travail soit fait, tout en maintenant une approche équilibrée et tendre envers les animaux et les personnes ? Regardez chaque animal individuellement, en sachant et en comprenant qu'il n'y a pas deux animaux identiques. Commencez à apprendre à vos clients humains à voir le toilettage d'une nouvelle façon. Nous ne recherchons jamais la perfection dans un toilettage, mais ce qui est parfait pour cet animal à ce moment-là.
Exemple : "Fluffy est peut-être un peu inégale, mais elle avait vraiment du mal à se faire toucher les pattes aujourd'hui, alors nous ne l'avons pas forcée, et nous avons fait ce que nous pouvions le plus doucement possible. J'ai noté son malaise dans son dossier, et le prochain marié, nous allons réessayer. Merci de comprendre qu'il ne s'agit pas d'une coupe de cheveux parfaite, mais de traiter votre animal avec gentillesse et de l'écouter".
Chaque jour est différent pour nous, et aussi pour eux. Ce n'est pas parce qu'un animal a une séance de toilettage ce jour-là que c'est le jour parfait pour se faire toiletter. Nous avons tous rencontré l'animal grincheux/anxieux/vilain lors d'un rendez-vous, et la prochaine fois que vous le verrez, il sera de meilleure humeur. Nous faisons ce que nous pouvons pour les aider, à ce moment-là.
Bien sûr, vous devez réajuster vos horaires et vos prix pour tenir compte du temps supplémentaire passé avec chaque animal, mais dans l'ensemble, il s'agit de petits changements pour votre entreprise qui ont un impact beaucoup plus important sur vos clients qui recherchent vraiment une séance de toilettage sans stress et avec compassion pour leur animal.
En travaillant avec les animaux et les humains, la confiance doit être le principal ingrédient de notre formule commerciale. Si nous pouvons expliquer à nos clients humains pourquoi nous faisons les choses de cette façon, ils auront l'impression de choisir activement vos services de toilettage compatissants plutôt que d'autres entreprises de toilettage qui ont une philosophie différente.
Une fois que vous avez compris que chaque client n'est pas pour vous, cela pique moins quand un client vous dit qu'il n'est pas intéressé par votre "nouveau style
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LES ARTHRITES
Ce sont les inflammations de l'articulation. Elles peuvent avoir différentes origines : septiques, avec la présence d'un germe infectieux dans l'articulation (l'inoculation du germe dans l'articulation peut par exemple être effectuée lors de morsure), ou stériles car immunologiques (polyarthrites, les plus fréquentes) ou non.
Principaux symptômes
L'arthrite septique est caractérisée par une inflammation (rougeur, chaleur, tuméfaction, douleur) avec gonflement net et éventuellement suppression d'appuis. Elle peut concerner une ou plusieurs articulations qui sont le plus souvent les grosses articulations porteuses ou les articulations intervertébrales. Les polyarthrites présentent les mêmes symptômes, certaines étant cependant plus spécifiques d'une race.
Que faire ?
Le vétérinaire, après avoir mis en oeuvre des examens complémentaires, pourra diagnostiquer une arthrite septique ou aseptique, et donc mettre en place un traitement adapté.
L'OSTEOCHONDROSE
C'est un trouble nutritionnel localisé des cartilages articulaires ou de croissance. La cause déclenchante en est l'excès de poids, lorsque l'animal reçoit des quantités d'aliment trop libérales durant sa croissance (le risque est très diminué par l'utilisation d'aliments complets secs). Des fragments de cartilage peuvent se détacher de certaines zones et se localiser dans l'articulation. Elle s'observe chez certaines races à croissance rapide et apparaît vers l'âge de 5-7 mois. Les articulations les plus touchées sont l'épaule, le coude, le genou et l'articulation tibio-tarsienne.
Principaux symptômes
On peut remarquer une boiterie, souvent localisée à l'une des articulations précitées. Des manipulations forcées provoquent une douleur.
Que faire ?
La plupart des ostéochondroses disparaissent grâce à un exercice important (les fragments de cartilage sont résorbés), il y a alors disparition des symptômes. Il convient souvent de revoir la ration afin de diminuer l'excès de poids. Il est pourtant possible que la douleur persiste : il faudra alors prévoir une chirurgie pour enlever les fragments cartilagineux.
LA DYSPLASIE DE LA HANCHE
Infection congénitale, à composante héréditaire contestée, caractérisée par un développement anormal de l'articulation coxo-fémorale, qui a pour conséquence une mauvaise imbrication du fémur dans la cavité articulaire de la hanche. Elle est fréquente chez les chiens de grande taille et à développement rapide (Terre-Neuve, Labrador, Montagne des Pyrénées, Berger allemand...).
Principaux symptômes
La première phase, dominée par la douleur, s'observe sur les chiens en fin de croissance. Elle peut être suspectée dans les cas suivants : démarche anormale "roulante" des postérieurs, position en "X" des postérieurs vus de l'arrière, refus de trotter ; galop en lièvre : le chien ne développe pas le mouvement de flexion-extension des postérieurs, lui donnant cette démarche caractéristique ; refus du saut ; boiterie constante ; douleur à la manipulation forcée en flexion-extension. La seconde phase survient vers l'âge de 3 ans : les mêmes symptômes existent, exacerbés par l'arthrose.
Que faire ?
Un examen radiologique peut confirmer la dysplasie de la hanche. Cet examen se fait en fin de croissance du chiot (vers 12-18 mois selon les races) ; d'autres examens, plus précoces, sont à l'étude pour le moment. Dans le monde entier, un programme d'éradication est mis en place pour faire disparaître cette anomalie.
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Qu'est-ce que la coprophagie?
Certains chiots ont une fâcheuse tendance à manger leurs selles (coprophagie).
Cette attitude doit disparaître vers l'âge de 3 à 4 mois. Si elle persiste, il faut en trouver la cause. L'attirance naturelle des chiens vers leurs excréments ou ceux d'autrui est indéniable. Plusieurs étiologies peuvent conduire le chien à manger ses selles.
La coprophagie a souvent pour origine un problème de malpropreté. Le chien est puni par les maîtres parce qu'il a éliminé dans la maison ou dans un endroit inapproprié. La punition, surtout si elle n'intervient pas sur le champ mais au retour des propriétaires, conduira le chien à déféquer de plus en plus en l'absence de ces derniers et, ultérieurement, à faire disparaître la preuve, donc à manger ses excréments.
Une autre cause est le renforcement des attitudes du chiot par les maîtres. Lorsqu'ils constatent que le chiot mange ses excréments, les maîtres se dépêchent d'interrompre le chien et les ramassent. Alors c'est la compétition entre les deux et le chien ingère ses crottes pour être certain que ses excréments ne lui seront pas pris.
Parfois si le chien digère mal ses aliments, il peut persister dans les selles des odeurs alimentaires qui incitent le chien à manger ses excréments. On a évoqué aussi la présence de substances aromatiques dans les aliments industriels, afin d'augmenter l'appétence, et qui parviendraient non digérées dans les matières fécales, incitant ainsi les chiens à manger leurs excréments ou ceux des autres.
Il faut ignorer les défécations inopportunes, ne pas mettre le nez du chien dans ses excréments (cela n'étant pas répugnant pour le chien) et surtout ne pas nettoyer devant lui car on se met en position accroupie qui est alors une posture d'appel au jeu.
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Les fonctions non digestives sont altérées
- réduction de la protection immunitaire,
- diminution de la résistance au froid, des capacités de lutte contre la chaleur,
- atteinte progressive de la fonction rénale,
- déminéralisation lente du squelette,
- destruction des membranes des cellules sous l'effet de ce que l'on appelle le "stress oxydatif membranaire",
- augmentation des cas d'insuffisances hépatiques ou cardiaques,
- accroissement évident de la fréquence des tumeurs, cancéreuses ou non,
- le poil devient blanc et la peau souple.
Les fonctions digestives sont également atteintes
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Calculs Urinaires
Définition
Les calculs urinaires sont des cristaux qui se forment dans la vessie, pouvant causer une obstruction urinaire. Ils sont souvent associés à une inflammation de la vessie. Il existe de nombreux types de calculs différents.
Exemple de Calcul urinaire
Exemple de Cristaux urinaires (microscope x40)
Quand y penser ?
Toute modification des mictions peut trouver son origine dans la présence de calculs urinaires : mictions répétées, en petites quantités voire par gouttes, présence de sang dans les urines, incontinence ou même absence de miction.
Diagnostic
Votre vétérinaire va dans la plupart des cas effectuer un examen urinaire afin de mesurer le pH urinaire et de déterminer précisément le type de calculs présent, ainsi qu'une prise de sang pour déceler une éventuelle insuffisance rénale associée. Il est également possible de pratiquer une échographie afin de visualiser les calculs. Cette pathologie est fréquemment associée à des infections du tractus urinaire et/ou à des cystites.
Traitement
Celui-ci a pour but :
- d'assurer une élimination urinaire correcte, fréquemment par sondage urinaire - de traiter la douleur associée - de désinfecter les urines, avec un traitement antibiotique - d'éviter la formation des calculs
Ce dernier point fait intervenir une thérapeutique diététique dépendant du type de calculs présent et éventuellement des médicaments destinés à modifier le pH urinaire.
Un traitement chirurgical peut-être nécessaire afin de retirer de gros calculs dans la vessie.
En cas d'absence de miction et impossibilité de sonder l'animal, le recours à l'intervention chirurgicale est impératif.
Incontinence urinaire
Cystite
Rétention urinaire
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Le vétérinaire peut-il contribuer à la formation des utilisateurs ?
Selon le précepte qui veut que "l'on n'applique convenablement que ce qui est parfaitement compris", l'information biologique et vétérinaire doit à notre sens être la plus large possible. À l'instar du sport de pulka et de traîneau à chiens ou des congrès américains et australiens annuels touchant au Lévrier de course, on peut imaginer dans chaque discipline des commissions vétérinaires proposant aux membres utilisateurs des programmes de formation de base. De ce type d'action découle un véritable échange vétérinaire/utilisateur très profitable au vétérinaire lui-même.
La présence du vétérinaire sur les lieux de compétition
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Alopécies
Elles se définissent comme une perte de poils anormale laissant apparaître la peau. Elles peuvent être : localisées, régionales, générales, bilatérales et symétriques, non symétriques. Plusieurs types d'alopécies existent selon l'origine :
Alopécies réversibles
Elles peuvent être : d'origine endocrinienne non liée au sexe (hypothyroïde, syndrome de Cushing, syndrome de Cushing iatrogène, nanisme hypophysaire), liée au sexe (dysendocrinie d'origine ovarienne ou testiculaire : sertolinome, syndrome féminisant des mâles) ; dues à une infection bactérienne (pyodermite) et fongique ; résultat d'affections parasitaires : gale (sarcoptique), démodécie, cheylétiellose, trombiculose, pulicose, DAPP, leishmaniose ; ou d'origine mal connue : acanthose pigmentaire, séborrhées, dermatites pyotraumatiques.
Alopécies irréversibles
Elles peuvent être héréditaires : alopécie congénitale du chien, alopécie des mutants de couleur (Doberman, Setter, Chow-Chow) ; liées à un processus nécrosant : agent physique et chimique, pyodermite profonde, mycose profonde, lupus érythémateux disséminé ou discoïde, maladie de Lyell ; de type néoplasique.
Asthénie cutanée
Acanthose pigmentaire canine
Callosités
Dermatoses nutritionnelles
Dermites
Démodécie canine
Gale sarcoptique
Ichtyose
Maladies auto-immunes à expression cutanée
Phtiriose
Prurit "sine matera"
Séborrhée
Teignes
Urticaire
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Virologie
Morphologie et propriétés physico-chimiques du virus
Le virus de la rage est un rhabdovirus composé d'une nucléocapside hélicoïdale à ARN et d'une enveloppe lipidique avec des spicules glycoprotéiques. Sa forme de 60 à 80 nm de large sur 180 à 200 nm de long, est dite en " balle de revolver ".
Comme de nombreux virus enveloppés, il est sensible à un certain nombre d'agents physiques et chimiques comme la chaleur (inactivation par chauffage à 50°c pendant 15 mn), la lumière, les rayons ultraviolets, les solvants des lipides (éther...), les solutions savonneuses, l'eau de Javel ou encore le formol.
Il se conserve dans de la glycérine et résiste au froid, à la dessiccation ainsi qu'à la putréfaction.
Culture du virus
In vivo : la culture in vivo du virus rabique se fait par inoculation intracérébrale. Ses applications pratiques sont :
- L'isolement du virus dans le cadre du diagnostic expérimental,
- La production de vaccin. Cette dernière est effectuée de préférence sur des animaux de moins de 10 jours. En effet, contrairement à celui de l'adulte, l'encéphale des nouveau-nés ne contient généralement pas de facteurs encéphalitogènes qui peuvent être responsables d'accidents allergiques à la suite d'injections répétées.
In ovo : la culture in ovo s'effectue sur des oeufs embryonnés de poule ou de cane. Elle permet d'obtenir des virus avianisés utilisables en vaccination (vaccins à virus vivant ou inactivé).
Sur culture cellulaire : du virus rabique peut être réalisée sur :
- Des cellules d'explants primaires (cellules rénales de hamster, de porc...),
- Des lignées cellulaires (cellules KB, cellules Vero...),
- Des cellules diploïdes humaines.
Elle permet la préparation de vaccins (à virus vivant ou inactivé), le diagnostic expérimental de la rage, le titrage des anticorps des sérums, l'étude du virus...
Pouvoir pathogène du virus rabique chez les carnivores domestiques
Variations qualitatives du pouvoir pathogène : les variations qualitatives du pouvoir pathogène du virus rabique sont dues à l'existence de différentes souches de virus. Ces dernières sont apparues suite à une adaptation aux différentes espèces vectrices.
Un certain nombre d'études expérimentales ont porté sur les sensibilités respectives du renard et du chien aux virus rabiques hétérologues. Les résultats obtenus sont les suivants :
-Le chien et le chat résistent beaucoup mieux à l'inoculation du virus d'origine vulpine que le renard.
-La sensibilité du chien à cette souche de virus est même inférieure à celle du chat,
-Le renard résiste bien à l'inoculation du virus d'origine canine avec une inversion paradoxale de la loi dose-effet (plus la dose inoculée est forte, moins le renard est sensible à cette dernière).
Ainsi, le renard et le chien présentent une réceptivité très faible au virus rabique hétérologue. Le chien est même moins sensible que le chat à la contamination vulpine.
Le chien et le chat représentent un cul-de-sac épidémiologique pour la rage vulpine et inversement. Il n'y a donc pas d'interactions entre les cycles épidémiologiques de ces deux types de rage. Ce qui explique qu'il y a des pays où évoluent séparément la rage canine et la rage vulpine.
Variations quantitatives du pouvoir pathogène : le pouvoir pathogène du virus rabique est directement lié au nombre de virions inoculés. Plus la dose est importante, plus l'animal risque d'être contaminé.
Dans les études expérimentales, l'unité de référence pour la dose inoculée est la dose provoquant la mort de 50% des souris par inoculation intracérébrale. Evidemment, il faut aussi prendre en compte la souche du virus. En effet, avec la souche vulpine, 100 pour 100 des renards meurent après inoculation de moins de 10 DL50 / I.C. /souris alors que cinq chiens sur sept sont mort après inoculation de 107,65 DL50 / I.C. /souris.
Pathogénie
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Y a-t-il des précautions particulières à prendre avant la vaccination ?
Il importe que le chien à vacciner soit dans la meilleure forme physique possible et qu'il n'ait pas fait un trop gros repas dans les douze heures qui précèdent l'injection. Pensez également à signaler à votre vétérinaire si, dans les mois précédents, il n'a pas eu un problème quelconque.
La vaccination est un acte médical qui doit s'adresser à des sujets en bonne santé. Il y a donc lieu de pratiquer un examen médical approfondi. On recherchera en particulier les critères suivants : hyperthermie, anorexie, adynamie, anémie. Au besoin, un frottis sanguin permettra de vérifier l'absence d'une piroplasmose débutante.
Est-ce que la vaccination est efficace ?
À partir de quelle période après la vaccination peut-on considérer le chien comme protégé ?
À partir de quel âge peut-on pratiquer la vaccination ?
Comment se pratique la vaccination ?
Y a-t-il une période de l'année plus favorable à la vaccination ?
Y a-t-il des suites à la vaccination ?
Puis-je faire vacciner mon chien le même jour contre la piroplasmose et les autres maladies ?
Mon chien a eu plusieurs piroplasmoses puis-je le faire vacciner ?
Mon chien vient d'avoir la piroplasmose, quand peut-on le vacciner ?
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Oesophage et estomac
Il s'agit principalement de spiruroses, dues pour l'espèce canine à Spirocerca lupi, nématode présent dans la paroi de l'oesophage, ou plus rarement de l'estomac, voire dans la paroi de l'artère aorte. Ces parasites développent une maladie grave, sévissant essentiellement dans les pays tropicaux, en Afrique du Nord et en Europe méridionale. Les chiens s'infestent en ingérant les hôtes intermédiaires, à savoir des coléoptères, mais surtout de petits vertébrés.
Les animaux atteints présentent des symptômes digestifs oesophagiens (régurgitations, parfois impossibilité de déglutir) et gastriques (vomissements répétitifs, augmentation de la soif). Des difficultés respiratoires peuvent être observées lorsque le parasite est situé dans la paroi aortique. Le traitement est très difficile et fait intervenir des anthelminthiques sous forme injectable, comme l'ivermectine. Étant donné la diversité des hôtes intermédiaires (vecteurs du parasite) responsables de l'infestation du chien, il est pratiquement impossible d'envisager une quelconque prophylaxie.
Estomac et intestin
Ces parasites sont des strongyloses, dues majoritairement à Uncinaria stenocephala, le plus fréquent en France, à Ancylostoma caninum, surtout dans les régions chaudes, et à Ancylostoma braziliense, dans les pays tropicaux. Ils concernent principalement les animaux vivant en collectivité - on parle souvent d'anémie des chiens de meute, mais d'autres chiens peuvent aussi être infestés. Les larves de strongles du genre Ancylostoma pénètrent à travers la peau ou sont ingérées par les chiots en même temps que le lait maternel. L'infestation se déroule en plusieurs phases, correspondant aux migrations des larves de strongles dans l'organisme. Elle débute par une phase cutanée, au cours de laquelle apparaissent de petites papules sur l'abdomen du chien, celles-ci disparaissant spontanément après une dizaine de jours. Ensuite, le développement des adultes dans l'intestin grêle s'accompagne de symptômes digestifs tels que l'alternance diarrhée/constipation, puis l'apparition d'une diarrhée persistante, d'odeur fétide. Enfin, l'état général du chien se dégrade, à cause de l'anémie qui s'installe. Dans les formes graves, l'évolution peut se solder par la mort du chien, alors que, dans les formes bénignes, la guérison spontanée est possible.
Les parasites exercent une action de spoliation sanguine : les adultes sont fixés à la muqueuse intestinale ; ils absorbent un peu de sang et ont un effet de saignée. Ils ont aussi probablement une action toxique, ainsi qu'une action sur le système immunitaire, ayant pour conséquence une réaction cutanée plus importante lors de la réinfestation, empêchant la migration des larves. De ce fait, le chien devient plus ou moins résistant à ces strongles.
La prévention, dans les effectifs, consiste d'abord en une désinfection des locaux. On peut traiter préventivement les chiennes gestantes par le fenbenclazole, qui détruit les larves. On peut aussi traiter les chiots de 10 à 45 jours une fois par semaine, puis aux 8e et 12e semaines dans les zones fortement concernées par ces parasites.
Intestin grêle
Il s'agit de nématodes de la famille des Ascaridés (Toxascaris leonina) et des Toxocaridés (Toxocara canis), ces derniers étant transmissibles aux humains. Cette parasitose concerne plutôt les jeunes chiens, jusqu'à l'âge d'1 an. L'infestation est réalisée par l'ingestion d'oeufs embryonnés, présents dans l'eau de boisson ou la nourriture, ou encore par transmission "in utero" de la mère à ses petits, ou par le lait maternel lorsque celui-ci contient des larves. Les animaux en mauvais état général sont plus réceptifs, de même que ceux qui présentent certaines carences alimentaires.
Une infestation massive est responsable de symptômes généraux tels que retard de croissance, amaigrissement, mortalité importante chez les chiots de 3 à 7 semaines ayant été infestés massivement avant la naissance. Bien sûr, ces chiots présentent principalement des symptômes digestifs : diarrhée entrecoupée de périodes de constipation, vomissements entraînant le rejet d'une partie des parasites ainsi qu'un ballonnement abdominal plus ou moins important. Cela peut se compliquer d'obstruction intestinale (par une pelote de vers), voire de perforation intestinale conduisant à une hémorragie ou une péritonite.
Outre ces symptômes, les parasites prélèvent du sang, du contenu intestinal, contenant tous deux des éléments indispensables à la croissance du chiot. Le diagnostic est généralement aisé : le chiot est en mauvais état général, son abdomen est distendu, et il rejette des parasites dans ses selles ou ses vomissements. Une coprologie peut parfois aider au diagnostic. De nombreux antiparasitaires sont utilisables, les plus efficaces étant le pamoate de pyrantel, le nitroscanate et l'ivermectine. La prévention consiste à traiter systématiquement les jeunes chiens, et à détruire les vers adultes présents chez les mères. La destruction des oeufs dans le milieu extérieur est extrêmement difficile, compte tenu de la grande résistance de ces derniers.
Des cestodes parasitent également cette portion du tube digestif. Il s'agit de ténias, comme le Dipylidium caninum, transmis lors d'ingestion de puces. Ce parasite touche les chiens de tous âges, en provoquant chez eux un prurit anal important. Le chien présente le "signe du traîneau", c'est-à-dire qu'il frotte son train postérieur sur le sol. Des symptômes digestifs sont associés, comme l'élimination d'anneaux de parasites, ayant la forme de grains de riz, dans les selles, qui peuvent avoir un aspect plus ou moins diarrhéique. Les réinfestations sont fréquentes et favorisées par le fait que des oeufs peuvent se coller dans les poils, et être ainsi ingérés par le chien. L'action spoliatrice est extrêmement faible, les parasites exercent surtout une action irritative et d'engorgement des glandes anales.
La prophylaxie consiste d'abord en une élimination des hôtes intermédiaires, c'est-à-dire les puces et, dans une moindre mesure, les poux. Chez les animaux parasités, l'utilisation des cestodicides spécifiques tels que le praziquantel est conseillée ; l'emploi d'anthelminthiques polyvalents comme le nitroscanate est également efficace.
Gros intestin
Les principaux parasites de cette portion du tube digestif, plus exactement du caecum et du côlon, sont des nématodes du genre Trichuris. Les chiens s'infestent par ingestion des oeufs, présents dans le milieu extérieur, les adultes semblant être les plus touchés. Lors d'une infestation massive, on observe une diarrhée, qui peut être hémorragique, de l'anémie, un amaigrissement net. Ces trichures sont hématophages, exerçant de ce fait une action spoliatrice, mais ils permettraient aussi, par les lésions qu'ils causent, le développement de bactéries. Le diagnostic repose sur la coprologie, révélant la présence des oeufs de parasites dans les selles du chien. Le traitement consiste en l'administration de benzimidazoles tels que le flubendazole, pendant trois jours consécutifs, ou du fébantel, pendant le même laps de temps. Cependant, les réinfestations restent très faciles. Il faut donc veiller à l'hygiène des locaux et de la nourriture.
Parasites Externes
Les puces
Ce sont des insectes, dépourvus d'ailes, dont le corps est aplati latéralement. Les puces du chien appartiennent au genre Ctenocephalides canis ou Ctenocephalides felis. Seuls, les adultes sont des parasites. Ils se rencontrent essentiellement dans les lieux fréquentés par le chien : on estime que, à un moment donné, seulement 10 % des puces sont présentes dans le pelage. Les puces sont très prolifiques : les femelles pondent de nombreux oeufs (parfois un ou deux milliers) en quelques mois. Ces oeufs n'adhérant pas au pelage, tombent sur le sol et s'accumulent dans les tapis, le parquet, etc. Les oeufs éclosent, libèrent des larves qui subissent des métamorphoses, muent en nymphes, puis, dans des conditions favorables, l'adulte formé sort du cocon et peut aller parasiter un chien, appelé hôte définitif. La puce adulte perfore alors la peau du chien à l'aide de ses pièces buccales, puis aspire du sang grâce à sa trompe après avoir inoculé de la salive anticoagulante. La présence de puces est révélée par leurs excréments : ce sont de petits grains noirs que l'on trouve sur la peau de l'animal, particulièrement en région dorso-lombaire. Ils correspondent au sang absorbé puis digéré par les puces.
Les rôles pathogènes des puces sont nombreux. Elles possèdent tout d'abord un rôle pathogène direct, en général peu gênant, se limitant à des démangeaisons. Il peut cependant arriver que le chien développe une dermatite par hypersensibilité aux piqûres de puces (DHPP) se traduisant par un prurit très important, entraînant des dépilations, voire des plaies de grattage, localisées au-dessus du corps (préférentiellement sur la région lombaire). Cette affection est plus rare à la saison froide, l'activité des puces étant alors réduite. Leur rôle pathogène indirect consiste en la transmission d'agents pathogènes : des bactéries (dont celle responsable de la peste humaine), des parasites du tube digestif (transmission par ingestion de puces adultes).
Pourquoi et comment lutter contre les puces du chien et du chat ?
Pour bien lutter contre un parasite, il faut bien connaître son développement pour pouvoir agir à ses différentes étapes.
La larve se déplace pour se cacher à l'abri de la lumière (dans une maison : sous les tapis, les coussins, les plinthes, entre les lattes de parquet, dans les recoins). Après une vie de 1 à 2 semaines, la larve se transforme en cocon qui est très résistant au traitement et peut survivre 5 mois. L'éclosion de l'adulte à partir d'un cocon est due à la présence d'animaux ou d'hommes. L'éclosion de nombreux cocons peut être simultanée dans une maison inhabitée pendant plusieurs mois, aboutissant à une invasion de puces en quelques heures. L'adulte saute ensuite, le plus souvent, sur un chat ou un chien et le pique pour se nourrir de sang. Les femelles sont les plus voraces, elles ingèrent environ 15 fois leur propre poids en sang (70 femelles ingèrent 1 ml de sang par jour !). Pendant les repas sanguins, les femelles "défèquent à table !" et des "crottes de puces" sont retrouvées dans le pelage sous l'aspect de petits points noirs qui deviennent rouge foncé au contact d'un buvard humide.
Outre la spoliation sanguine, les puces sont fréquemment à l'origine d'allergies et peuvent aussi transmettre aux chiens et aux chats un ver plat, souvent observé chez les carnivores adultes.
La plupart des traitements antipuces appliqués aux animaux (collier, spray, poudre...) permettent d'en limiter le nombre, mais ces traitements ne sont généralement pas suffisants pour les éliminer toutes car il en reste très souvent dans l'environnement. Aussi est-il généralement préconisé d'associer deux traitements. Le premier à base d'insecticide, qui vise à tuer toutes les puces adultes sur les chiens et chats qui vivent dans le lieu à traiter. Pour cela, on utilise soit des antiparasitaires (pyréthrinoïdes) sous forme de spray, soit en "spot-on", ce qui signifie que l'on dépose sur la peau du chien quelques gouttes d'une solution très concentrée contenant le même produit que le spray. Cette solution diffuse ensuite sur tout le corps de l'animal, et permet de tuer les puces lors de leur repas sanguin. Ce traitement doit être renouvelé tous les mois en traitement d'entretien. Il existe une autre méthode visant à stériliser les puces lors de leur repas sanguin, ce qui se pratique en administrant au chien un comprimé une fois par mois. Le second traitement vise à tuer les puces (avec un insecticide) ou à bloquer leur développement (avec un régulateur de croissance d'insecte, IGR pour Insect Growth Regulator) dans l'environnement.
Les régulateurs de croissance d'insecte ont l'avantage d'être des molécules totalement atoxiques pour les animaux domestiques et pour l'homme. Avant d'appliquer ce traitement, il faut dépoussiérer et nettoyer complètement l'environnement (penser au sac et au placard de l'aspirateur qui peuvent devenir des "nids à puces"), ensuite traiter les surfaces avec un insecticide et/ou un régulateur de croissance d'insecte. Il est parfois nécessaire de traiter le jardin à la belle saison, uniquement les zones ombragées où les chiens et les chats vont se coucher (les produits utilisés doivent résister aux rayons UV). De très nombreux insecticides et régulateurs de croissance d'insecte efficaces sont commercialisés, et ont chacun leur intérêt et leur limite.
Les résultats obtenus sont généralement bons, mais dépendent surtout de la façon dont les traitements sont appliqués et de leur régularité.
Les tiques
Ce sont des acariens de grandes dimensions (de 2 à 10 mm), de la famille des Ixodidés. Il existe un important dimorphisme sexuel, lié au fait que l'abdomen des femelles est fortement dilatable, contrairement à celui des mâles. Leur corps, de couleur rouge brun, est aplati, sauf après un repas sanguin, où il devient globuleux. Ce sont des parasites intermittents, strictement hématophages, sauf les mâles de certaines espèces qui ne se nourrissent pas. Les tiques parasites du chien sont principalement du genre Rhipicephalus sanguineus. Ces dernières sont très spécifiques du chien, puisqu'elles cherchent à se fixer sur cet hôte (et sur lui seul), quel que soit leur stade évolutif (larve, nymphe ou adulte). La tique se fixe à la peau du chien, de préférence là où elle est la plus fine. Elle enfonce alors ses pièces buccales dans la peau et inocule une salive particulière qui se solidifie en formant une zone de fixation très résistante. La tique peut alors prendre son repas de sang, facilité par l'injection d'une salive aux propriétés anticoagulantes et vasodilatatrices. Ce repas est partiel pour les larves et les nymphes ainsi que pour les femelles non fécondées, mais il devient très important (jusqu'à quelques millilitres) chez les femelles fécondées. Les larves, nymphes et adultes ne prennent qu'un seul repas sanguin, contrairement aux mâles, qui se nourrissent en très petites quantités et en plusieurs fois. La tique peut se libérer à la fin du repas sanguin grâce à une autre salive, qui dissout la première. À cette période de vie parasitaire succède une phase de vie libre, dépendante des conditions du milieu.
Dans le cycle évolutif de la tique, la période de vie libre est considérablement plus longue que la vie parasitaire. La tique du chien se reproduit généralement sur son hôte, puis la femelle se gorge de sang et tombe sur le sol. Au bout de plusieurs semaines, la femelle pond quelques milliers d'oeufs et meurt. Selon les conditions du milieu environnant, les oeufs incubent pendant une période plus ou moins longue de quelques semaines, puis éclosent. Une larve sort de chaque oeuf et grimpe sur un brin d'herbe, attendant le passage de son futur hôte, le chien. Elle peut s'y fixer et prendre son repas sanguin, qui dure quelques jours, et se laisse ensuite retomber sur le sol. Après un séjour sur le sol, la larve mue en nymphe. Le même processus intervient, la nymphe se nourrit, retombe sur le sol et mue en adulte mâle ou femelle. Le cycle complet est long, compte tenu du fait qu'il nécessite la fixation de la tique sur trois hôtes ; il peut durer jusqu'à 4 ans si les conditions ne sont pas idéales. En outre, tous les oeufs n'arrivent pas au stade adulte, car ils peuvent être ingérés à différents stades de leur développement par divers animaux, surtout pendant leur vie libre.
Rôles pathogènes des tiques
Les tiques possèdent un rôle pathogène direct important, tout d'abord par l'irritation que provoquent la pénétration de la tique et la salive. Après le départ de la tique, la peau est fragilisée. La lésion provoquée par la fixation peut devenir le point de pénétration de bactéries, entraînant des surinfections. Le repas sanguin constitue une spoliation sanguine plus ou moins importante pour le chien, pouvant conduire à une anémie sévère en cas d'infestation massive. Enfin, la présence de tiques sur le chien peut avoir une action toxique, tant locale que générale. On connaît, par exemple, des paralysies à tiques en Australie, dues à Ixodes holocyclus ; sans traitement, elles conduisent à la mort par paralysie des muscles respiratoires.
La présence de tiques a aussi une influence sur l'immunité du chien. Lors d'une nouvelle infestation, apparaît une hypersensibilité se manifestant par des réactions violentes (prurit) au point de fixation, d'où des difficultés de fixation de la tique, et de proche en proche une diminution du nombre de tiques fixées. On assiste à l'apparition d'une immunité acquise. Les tiques peuvent également transmettre divers agents responsables de maladies, soit d'une femelle à sa descendance, soit d'un stade de développement à un autre, soit par une combinaison des deux.
Les tiques sont responsables de la transmission de :
- Babesia canis, agent de la babésiose (aussi appelée piroplasmose), transmis par Dermacentor reticulatus et par Rhipicephalus sanguineus ; - Hepatozoon canis, responsable d'hépatozoonose, transmis par Rhipicephalus sanguineus lors d'ingestion de cette tique ; - Ehrlichia canis, agent de l'ehrlichiose, transmis par Rhipicephalus sanguineus dans des zones tropicales et tempérées ; - des zoonoses (maladies transmissibles aux humains) telles que la fièvre boutonneuse d'Asie, d'Afrique et d'Europe méridionale, due à Rickettsia conori, transmis par Rhipicephalus sanguineus.
Les tiques jouent un rôle accessoire dans la transmission de maladies bactériennes et de viroses, ainsi que d'helminthoses.
La destruction des tiques
Si le chien est peu infesté, on peut extraire les tiques une à une, à l'aide d'une pince, de préférence après avoir déposé un peu d'éther sur la tique, ou après l'utilisation d'un feutre imprégné de cyperméthrine. Il existe aussi un petit crochet, mis au point par un vétérinaire, permettant d'extraire facilement la tique sans rompre le rostre. En effet, il est essentiel de le retirer, sous peine de voir se former un abcès au point d'implantation du parasite.
Si l'infestation est trop importante, il faut alors procéder à des lavages, par exemple au moyen de pyréthrinoïdes, ou bien encore d'amitraz, substances destinées à tuer les tiques. Afin de prévenir les infestations dans les chenils et autres effectifs, il est conseillé de cimenter le sol et les murs, et de pulvériser un insecticide adapté. Il existe aussi un vaccin, dont la durée d'action est de 6 mois, visant à prévenir les parasitoses lorsque le chien doit se rendre fréquemment dans des endroits où la population de tiques est importante, comme les forêts.
Le vermifuge
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Suite au développement important de la médecine vétérinaire canine et surtout des moyens d'investigation (scanner, échographie), les connaissances en oncologie animale ont beaucoup progressé ces dix dernières années jusqu'à atteindre un degré équivalent à celles de l'homme. En particulier, d'un point de vue anatomo-pathologique, les techniques de diagnostic se sont affinées et le laboratoire est à même de définir le caractère histologique précis d'une tumeur ainsi que son degré d'agressivité ("grading") ce qui permet d'adapter le choix des thérapeutiques et surtout de donner un pronostic au propriétaire.
L'âge moyen d'apparition d'un cancer chez le chien en France se situe entre 6 et 10 ans. On observe un plus grand nombre de femelles atteintes (pratiquement le double) ce qui s'explique aisément par la très grande importance des tumeurs mammaires chez le chien, d'autant plus que ce sont généralement des tumeurs facilement opérables et la chirurgie est devenue courante.
Plusieurs races sont prédisposées, il s'agit des Caniche, Berger allemand, Boxer, Cocker, Teckel, et ensuite des Épagneul breton, Setter, Yorkshire et Fox-Terrier. Tout type de tumeur confondu, le pourcentage de tumeurs bénignes est significativement plus élevé chez les chiens de moins de 3 ans, ce résultat s'inverse passé l'âge de 7 ans.
Pour ce qui concerne le type de tumeur, les tumeurs mammaires sont largement prédominantes, puis viennent les tumeurs cutanées, les tumeurs des tissus mésenchymateux et enfin les tumeurs de l'appareil génital mâle, de la bouche et du système hémolymphopoïétique.
Enfin, certaines races sont prédisposées à certains types de tumeurs, c'est le cas des races dolichocéphales (prédisposition aux tumeurs des cavités nasales), des races de grand format (prédisposition aux tumeurs du squelette), des Boxers (prédisposition aux tumeurs cutanées, en particulier des mastocytomes), et des races à muqueuses pigmentées (Chow-Chow, Scottish), prédisposées aux tumeurs de la cavité buccale de type mélanome.
La démarche diagnostique en cancérologie vétérinaire
L'identification d'un processus cancéreux peut être très facile (c'est le cas lorsqu'on est face à une tumeur cutanée bien visible) ou nécessiter des examens complémentaires poussés lorsque le processus tumoral n'est pas identifiable au premier abord.
Quoi qu'il en soit, face à tout processus cancéreux, il convient : de localiser le processus tumoral, de réaliser un bilan d'extension du cancer, et d'identifier la nature histologique de la tumeur et son degré d'agressivité, afin de proposer un traitement en toute connaissance de cause, et surtout un pronostic permettant de quantifier si possible l'espérance de vie du chien.
Il faut penser "cancer" face à l'apparition de lésions ou de masses cutanées qui évoluent rapidement, des symptômes généraux qui résistent à la thérapeutique classique (vomissements, diarrhée), un amaigrissement rapide sans raison apparente ou dès que l'on observe des modifications de forme ou de taille de certaines structures.
En fonction des symptômes observés, le vétérinaire s'orientera vers tel ou tel type d'investigation (radiographies pulmonaires lors d'anomalies respiratoires, échographie abdominale lors de palpation d'une masse abdominale, prise de sang pour explorer des troubles métaboliques...).
Une fois le processus cancéreux localisé, l'étape suivante est de réaliser un bilan d'extension locale de la tumeur (relation avec les tissus et les structures qui l'entourent), son extension régionale (atteinte des ganglions qui drainent la région concernée) et son extension générale à distance (métastases). L'acquisition et le développement de nouvelles techniques d'imagerie, comme le scanner ou la scintigraphie par exemple, permettent de réaliser un bilan d'extension extrêmement précis. On peut aboutir ainsi à une classification clinique des tumeurs identique à celle utilisée chez l'homme.
Le dernier stade de la démarche avant d'envisager la thérapeutique consiste à connaître la nature histologique de la tumeur. Pour cela, on peut réaliser une ponction à l'aiguille de la tumeur (lorsqu'on ne peut pas réaliser d'exérèse chirurgicale) afin de réaliser un examen cytologique, ou pratiquer une biopsie, voire retirer chirurgicalement la tumeur afin de réaliser un examen histologique.
Traitement
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Vermifuger régulièrement votre ami - chien ou chat - est une nécessité, pour son bien-être, mais aussi le vôtre et celui de vos enfants car un certain nombre de vers des animaux domestiques sont transmissibles à l'homme.
Les jeunes animaux sont les plus susceptibles d'être infestés par ces vers indésirables : c'est pourquoi la femelle gestante est vermifugée 15 jours avant et 15 jours après la mise-bas. Ensuite, jusqu'à l'âge de 6 mois, vous devez vermifuger votre chiot ou chaton tous les mois. Puis, tous les 2 mois entre 6 mois et un an. Enfin, au minimum deux fois par an, en particulier juste avant un vaccin car la présence de vers pourraient perturber son immunité et donc, sa réponse à la vaccination. Dernier point : vermifugez-le à nouveau s'il a eu des puces car ces dernières peuvent lui transmettre dipylidium caninum. Attention, pour le choix du médicament, demandez conseil à votre vétérinaire car cela peut varier selon l'âge de votre ami, la région où vous habitez, la présence ou non de symptômes évocateurs d'une infestation, d'éventuelles analyses des selles, etc…
Comprimés vermifuge chiens
Si votre vétérinaire a prescrit un vermifuge à prendre en comprimés, lisez la notice pour savoir s'il faut les donner à jeun ou au milieu du repas. Pour être sûr qu'il avale ses cachets, maintenez sa tête légèrement en arrière, le pouce et l'index étant de part et d'autre de sa bouche au niveau des commissures des lèvres. Appuyez doucement avec le pouce et l'index pour lui ouvrir la bouche. Puis, placez avec l'autre main le comprimé sur sa langue. Refermez-vite et maintenez fermé jusqu'à ce qu'il avale son comprimé. Si c'est un chat, attendez bien qu'il se lèche le nez pour le libérer : en effet, c'est le signe qu'il a avalé son médicament.
Pate orale avec une seringue sans aiguille
En pipette : entre les deux épaules
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