Caractéristiques générales des shampooings pour chiens
Les shampooings sont des préparations le plus souvent liquides mais pouvant également se présenter sous la forme de gels, de crèmes, de mousse, de poudres, qui sont destinées à nettoyer le pelage de l’animal (le cuir chevelu et les cheveux chez l’Homme). Les salissures proviennent des corps gras sécrétés par les glandes sébacées, des résidus kératinisés résultant de la desquamation, des résidus organiques et minéraux provenant de la gueule de l’animal lors du léchage, des poussières provenant de l’air ambiant, des microorganismes. Il leur est également demandé d’embellir le pelage. De plus, ils doivent pouvoir traiter la surface du poil, grâce à des substances qui se fixent à la surface du poil.
Les shampooings doivent posséder les propriétés suivantes (6) :
• être acides (minimum pH=5,2) ou proches de la neutralité (maximum pH=7,5),
mais surtout pas alcalins, afin de ne pas altérer la kératine et de ne pas perturber
le pH de l’épiderme,
• avoir un pouvoir détergent pas trop important afin de ne pas ‘délipider’ à
l’excès le pelage : le sébum participe, en tant que composant majeur du film
lipidique, à la protection de la peau contre la déshydratation et est garant de la
souplesse du poil. Un pouvoir détergent trop important provoquerait alors
l’entretien ou l’aggravation de la séborrhée par un phénomène rebond ;
• être bien tolérés,
• posséder une bonne stabilité physico-chimique,
• se conserver parfaitement,
• être faciles d’application,
• former une mousse onctueuse (aspect psychologique de
l’efficacité du produit),
• se rincer facilement et rapidement,
• permettre un brossage facile du poil mouillé (chiens à poils longs),
• donner de la brillance,
• avoir un parfum agréable pour l’animal et pour le maître,
• être économiques,
• compenser, ou du moins ne pas aggraver les déséquilibres de la peau et/ou du
pelage résultant d’agressions diverses, internes ou externes (cas des
shampooings traitants).
L’entretien du pelage repose sur certaines règles et doit être adapté au cas de
chacun, c'est-à-dire au type de poils mais aussi aux conditions de vie. Il est certain que la vie
citadine et les diverses pollutions qu’elle entraîne imposent un entretien plus intense.
Le lavage doit, quel que soit la race de l’animal, être pratiqué régulièrement. La
fréquence peut atteindre une fois tous les 5 jours mais elle dépend surtout du type de
shampooing employé.
Tout shampooing doit être complété systématiquement par l’application de solutions
émollientes dont les buts sont de rétablir l’hydratation superficielle et d’adoucir la peau. Ces
émollients permettront de redonner de la brillance à un pelage terne.
Composition des shampoings
La mise au point d’un shampooing résulte d’un judicieux équilibre entre la base
lavante, formée de l’association de plusieurs tensioactifs, qui constitue le cœur de la formule,
et tous les autres composants (stabilisateurs de mousse, épaississants, nacrants et opacifiants,
adoucissants et surgraissants, séquestrants, correcteurs de pH, conservateurs, parfums et
colorants, substances « actives »), qui lui confèrent ses qualités physiques et « cosmétiques »
et peuvent, selon les besoins, en modifier les performances.
Base lavante : association de plusieurs tensioactifs
Doués de propriétés mouillantes, détergentes, solubilisantes, dispersantes,
émulsionnantes et généralement moussantes, les tensioactifs représentent les constituants
principaux d’un shampooing, en quelque sorte, sa « matière active ». Ils représentent en
moyenne, en solution, 15 à 30 % (poids ou volume) de la formule.
PRINCIPE D’ACTION :
Ils favorisent l’étalement de l’eau à la surface de la peau et des poils, décollent les
salissures, les émulsionnent, qu’elles soient hydrophiles ou lipophiles, et enfin, en facilitent
l’élimination par le rinçage.
Remarque : leur pouvoir moussant, qui n’est en rien lié à leurs capacités détergentes,
permet cependant de suivre le processus de lavage. Toujours synonyme d’efficacité dans
l’esprit du consommateur, la présence de mousse est pour lui nécessaire et les shampooings
40
ne moussant pas ou peu, même s’ils sont tout aussi efficaces, se voient délaissés, car moins
agréables d’utilisation.
Ce sont des substances qui possèdent le pouvoir de modifier les propriétés de surface
des corps à l’interface desquels ils sont placés, grâce à leur structure amphiphile comportant
une partie hydrophile et une partie lipophile.
Les tensioactifs peuvent être d’origine naturelle (lécithines, stérols, saponines :
extraites du bois de Panama (Quillaya saponaria, Rosaceae) ou de la saponaire (Saponaria
officinalis, Caryophyllacea)). Les saponines végétales connaissent un regain d’intérêt.
Excellents détergents (pas trop agressifs), elles ne laissent pas de résidus sur la peau et ne
provoquent aucune séborrhée réactionnelle, ce qui permet leur usage intensif. On peut
toutefois leur reprocher leur caractère peu moussant.
Mais les plus utilisés sont synthétiques.
Ces derniers sont classés en quatre grandes familles, selon leur mode d’ionisation dans
l’eau. On distingue ainsi :
• les anioniques, dont la partie hydrophile s’ionise avec formation d’une charge
négative ;
• les cationiques, qui s’ionisent avec formation d’une charge positive ;
• les amphotères, qui s’ionisent différemment selon le pH de la solution : en
milieu basique, ils présentent un caractère anionique et en milieu acide, un
caractère cationique ;
• les non ioniques, qui ne s’ionisent pas.
La formule d’un shampooing comporte toujours une association de plusieurs
tensioactifs de familles différentes car aucun agent de surface ne possède à lui seul toutes les
propriétés requises.
Les tensioactifs anioniques
Les tensioactifs anioniques sont très utilisés dans la formulation des shampooings dont
ils représentent généralement la base, à des taux variant de 10 à 30 %, le plus souvent
associés à un tensioactif amphotère (qui améliore leur pouvoir moussant en eau dure et leur
tolérance) et/ou non ionique.
Sont employés :
• les alkylsulfates : laurylsulfate de sodium, d’ammonium, de triéthanolamine,
d’isopropanolamine… . Une étude américaine portant sur 438
shampooings a montré que 24,4 % des shampooings contiennent du
laurylsulfate de sodium, 27,2 % du laurylsulfate d’ammonium et 22,4 % du
laurylsulfate de triéthanolamine ;
• les alkyléthersulfates : lauryléthersulfate de sodium, d’ammonium, de
triéthanolamine, laurylmyristyléthersulfate de sodium… . La même étude (12)
que précédemment a montré que 20,1 % des shampooings contiennent du
lauryléthersulfate de sodium ;
• les sulfonates : sulfosuccinates, sulfonamides d’acides gras, acyliséthionates,
alpha-oléphines sulfonates… ;
• les carboxylates : dérivés des aminoacides (acylsarcosinates, acylats de
collagène ou de diverses autres protéines de blé, d’avoine, de maïs, de soja…),
sels d’acides carboxyliques polyoxyéthylénés… .
Remarque : les savons ne sont plus utilisés dans les shampooings car, d’une part, ils
sont très alcalins, d’autre part, ils forment avec les ions calcium et magnésium, contenus en
quantité importante dans les eaux dures, des sels insolubles qui ternissent le pelage et le
rendent rêche et difficile à brosser (surtout chez les chiens à poils longs).
En général, les tensioactifs anioniques sont de bons détergents (ils possèdent une forte
affinité pour les salissures, chargées positivement ; par ailleurs, n’ayant aucune affinité pour
la kératine, chargée négativement, ils ne se redéposent pas sur le poil et sont parfaitement
éliminés au rinçage), de bons moussants (bien que leur pouvoir moussant se voit altéré en
présence d’eau calcaire) et sont peu onéreux ; ils sont sensibles au pH et présentent de
nombreuses incompatibilités avec les ‘surfactifs’ cationiques ; certains sont irritants et
laissent le poil trop sec et difficile à brosser.
Les sulfonates et les carboxylates possèdent pour leur part une très bonne tolérance.
Notre préférence va aux carboxylates et notamment, parmi eux, aux lipoaminoacides:
nettoyants très doux à caractère acidifiant, les lipoaminoacides (acides palmitocystiniques,
acides collagéniques…) entrent dans la composition de divers shampoings à usage intensif.
Outre leur caractère nettoyant, les lipoaminoacides présentent les propriétés suivantes :
o normalisation du pH cutané, en améliorant le pouvoir tampon,
o propriété moussante importante,
o aucune séborrhée réactionnelle. Certains shampooings entraînent après
usage une exacerbation du fonctionnement des glandes sébacées : c’est
ce que l’on appelle une séborrhée réactionnelle. D’une manière
42
générale, plus le chien est lavé avec ce type de shampooing, plus vite la
peau devient grasse ;
o dépôt d’un film lipoprotidique, qui subsiste après rinçage.
Tensioactifs cationiques
Très substantifs pour la kératine (car chargés positivement), ils possèdent des
propriétés bactériostatiques et fongistatiques mises à profit dans les formules
antisquameuses. Leur affinité pour le poil les fait cependant essentiellement utiliser comme
conditionneurs et filmogènes : ils sont ainsi présentés comme gainants et démêlants. Ils
permettent de lisser la cuticule du poil (en restant sous forme de film sur le poil, ils referment
les écailles ou les empêchent de s’écarter), rendant à celui-ci sa douceur et sa brillance et
facilitent le brossage. Toutefois, cette affinité pour le poil les rend difficiles à éliminer.
Sont notamment utilisés :
• les sels d’ammonium quaternaire :
o à chaîne courte : chlorure de benzalkonium, chlorure de
cétylpyridinium, chlorure de céthyltriméthylammonium, chlorure de
diméthylphénylammonium… ;
o à chaîne longue : quaterniums, polyquaterniums… ; plus on augmente la
longueur de la ‘chaîne grasse’, plus on obtient un effet « douceur ».
L’étude américaine (12) a montré que 18,3 % des shampooings
contiennent du quaternium-15 et 12,6 % contiennent du quaternium-19 ;
• les sels d’amines : chlorhydrate d’octadécylamine…, etc.
Ils sont utilisés dans des proportions allant de 5 à 10 %, généralement associés à des
surfactifs amphotères et non ioniques, notamment dans certains shampooings traitants
(antisquameux).
Beaucoup sont irritants, voire agressifs et décapants ; ce sont par ailleurs de mauvais
détergents (car chargés positivement comme les salissures) et de mauvais moussants : ils ne
constituent donc pas dans un shampooing l’agent lavant mais contribuent à améliorer la
surface du poil. Ils sont sensibles au pH et sont incompatibles avec les tensioactifs
anioniques. Toutefois les polymères cationiques ont apporté dans ce domaine une
amélioration notable : leur structure particulière et les faibles concentrations utilisés (0,5 à
1%) permettent de les associer aux anioniques.
Les tensioactifs amphotères
Encore appelés ampholytes, ils possèdent la particularité de se comporter différemment
selon le pH de la solution : en dessous de leur point isoélectrique, c'est-à-dire à pH plus
acide, ils sont cationiques et compatibles avec les cationiques ; au dessus, à pH plus alcalin,
ils sont anioniques et compatibles avec les anioniques. A leur point isoélectrique, ils sont à la
fois porteurs de charges positives et négatives et sont donc compatibles avec tous les autres
tensioactifs.
Parmi les plus utilisés, on note :
• les dérivés de la bétaïne :
o alkylbétaïnes (laurylbétaïne, cocobétaïne…),
o alkylamidobétaïnes (laurylamidobétaïne…),
o alkylamidopropylbétaïnes (laurylamidopropylbétaïne,
cocoamidopropylbétaïne…),
o sulfobétaïnes (laurylhydroxysulfobétaïne,
laurylamidohydroxysulfobétaïne…) ;
• les dérivés de l’imidazoline :
o alkylamphoacétates (cocoamphodiacétate disodique…),
o alkylpolyaminocarboxylates (carboxyméthyl coco polypropylamine de
sodium, carboxyméthyl oléyl polypropylamine de sodium) ;
• les alkylpolypeptides : obtenus par action d’un chlorure d’acide sur des
hydrolysats de protéines ou des acides aminés
(alkylamidopropyldiméthylamino polypeptide…).
Ils sont peu irritants, possèdent un bon pouvoir moussant et détergent, sont stables et
possèdent un léger pouvoir conditionneur.
Le prix de revient est relativement élevé. On les utilise généralement à des taux de
l’ordre de 5 à 15 %.
Ils sont fréquemment associés aux anioniques dont ils améliorent le pouvoir moussant
en eau dure et la tolérance, cutanée et oculaire. Ils sont très utilisés également dans les
shampooings pour usage fréquent (ainsi que les shampooings pour bébé chez l’Homme).
Les tensioactifs non ioniques
Ce sont de bons solubilisants, émulsionnants, mouillants et dispersants. Leurs
performances moussantes sont généralement limitées, ils sont faiblement détergents et ils ne
sont pas substantifs pour la kératine.
Parmi les plus utilisés :
• les esters de polyoxyéthylèneglycols (stéarate de PEG…),
• les esters de sorbitanne, de sorbitanne polyoxyéthylénés (polysorbates),
• les esters de saccharose ou sucro-esters (distéarate de saccharose,
monodistéarate de saccharose, monopalmitate de saccharose…),
• les alkylpolyglucosides (décylglucoside, laurylglucoside…),
• les amides d’acides gras : (monoéthanolamides, diéthanolamides,
isopropanolamides d’acides gras). L’étude américaine (12) a montré que 42,2%
des shampooings contiennent du lauramide DEA et que 30,4 % contiennent du
cocamide DEA,
Relativement onéreux, ils sont généralement utilisés comme ‘surfactifs’ secondaires ou
‘co-surfactifs’.
Etant compatibles avec les autres tensioactifs, ils leur sont souvent associés (à raison de
5 à 15 %), ce qui permet d’en diminuer le taux ; actifs, quel que soit le pH, ils sont moins
irritants que les ‘surfactifs’ ioniques.
Ils améliorent les qualités des shampooings en présence de sels de calcium et facilitent
le rinçage. Associés aux cationiques, ils améliorent le pouvoir détergent du shampooing.
Les stabilisateurs de mousse
Symbole de propreté, la mousse est l’une des caractéristiques des shampooings que les
utilisateurs apprécient le plus, la croyant d’ailleurs inhérente à leur efficacité, ce qui n’est pas
vrai. Ceci étant, la mousse permet cependant de suivre le processus de lavage, un pelage
sale, riche en sébum, faisant diminuer la mousse de façon importante.
Ses qualités s’apprécient selon différents critères, notamment sa vitesse de formation,
son développement, sa densité, sa viscosité, la taille des bulles, sa stabilité, sa facilité
d’élimination. Elles sont fortement influencées par la structure des tensioactifs choisis.
L’addition de stabilisateurs de mousse permet d’en améliorer la tenue et l’onctuosité.
Ils jouent également souvent le rôle de ‘surgraissants’ et d’adoucissants.
On utilise pour cela certains tensioactifs non ioniques tels les amides d’acides gras :
monoéthanolamides, diéthanolamides, isopropanolamides d’acides gras, notamment de
coprah, mais également certains amphotères et polymères, à des taux de l’ordre de 3 à 4 %.
Les épaississants
Ils permettent d’augmenter la viscosité du shampooing afin d’en faciliter l’application.
Ils modifient également la texture, l’aspect et le toucher du produit. On les emploie
généralement à des concentrations variant de 2 à 10 %. Ils sont choisis non seulement en
fonction des paramètres décrits ci-dessus, mais également selon des critères techniques :
compatibilités, notamment avec les tensioactifs retenus, pH d’utilisation, pouvoir de tenue en
suspension, capacité d’éviter la redéposition des salissures, etc.
Selon le cas, ils peuvent être :
• des électrolytes : chlorure de sodium, de magnésium, d’ammonium, sulfate
d’ammonium… ;
• des polysaccharides d’origine naturelle : gommes guar, adragante, xanthane,
alginates, carraghénates… ;
• des dérivés de la cellulose : méthylcellulose, hydroxyéthyl ou
hydroxyméthylcellulose, carboxyméthylcellulose… . L’étude américaine (12) a
montré que 18,7 % des shampooings contiennent de
l’hydroxypropylméthylcellulose ;
• des polymères carboxyvinyliques ;
• des alcools polyvinyliques et les polyvinylpyrrolidones ;
• des alcanolamides (amides d’acides gras) : monoéthanolamides,
diéthanolamides, isopropanolamides d’acides gras… .
Les nacrants et les opacifiants
Ils modifient l’aspect des shampooings, leur donnant une apparence plus crémeuse et
un coté précieux qui contribue à établir ou à renforcer l’image du produit. Le nacrage peut
également permettre de masquer un trouble provoqué par certains composants de la formule.
Cet effet nacré est provoqué par des substances d’aspect cireux qui sont dispersées
dans les tensioactifs et dont les particules, qui se présentent sous forme de paillettes ou de
cristaux, réfléchissent la lumière.
Ce sont surtout des alcools gras tels que l’alcool cétylique, l’alcool stéarylique, des
alcanolamides d’acides gras, des monoesters ou des diesters d’éthylène glycol… qui sont
utilisés. Ils jouent souvent en plus un rôle d’adoucissants. Ils sont ajoutés à une
concentration de l’ordre de 1 %.
Les adoucissants et les surgraissants
Leur rôle est de faciliter le brossage après le shampooing, de donner aux poils brillance
et douceur (ce qui n’est pas recommandé pour les chiens à poils durs).
On utilise :
• des dérivés d’acides gras : alcools ou esters gras,
• la lanoline et ses dérivés : alcool de lanoline, dérivés acétylés, lanoline
oxyéthylénée…,
• des huiles végétales : sésame, germe de blé, maïs, calophyllum…,
• des huiles animales : vison…,
• des cires végétales : jojoba…,
• des humectants : glycérol, sorbitol, propylèneglycol. L’étude américaine (12) a
montré que 21,9 % des shampooings contiennent du propylèneglycol ;
• des hydrolysats de protéines La même étude (12) a montré que 37,9 % des
shampooings contiennent des protéines animales hydrolysées.),
• des polymères cationiques,
• des lécithines et leurs dérivés.
Leur concentration varie aux environs de 1 à 5 %.
Les séquestrants
Ajoutés à des taux voisins de 0,1 %, ils complexent les ions calcium et magnésium
présents dans les eaux de rinçage afin d’empêcher la formation de sels insolubles qui altèrent
la qualité de la mousse et ternissent le poil. Les plus couramment employés sont les sels de
l’acide éthylènediaminotétracétique (EDTA) ou l’hexamétaphosphate de sodium.
Les correcteurs de pH
La peau fait partie intégrante du système immunitaire, parce qu’elle contient de façon
constante des éléments propres au système immunitaire (macrophages, lymphocytes, …),
mais aussi parce que ses propres cellules sont capables de participer activement au
développement des réactions inflammatoires.
37
Les conservateurs
Leur rôle est d’inhiber le développement des bactéries et des levures et d’éviter les
fermentations. Les plus utilisés sont les esters de l’acide parahydroxybenzoïque (parabens),
l’acide sorbique, l’imidazolidinylurée, le phénoxyéthanol, les méthylisothiazolinones et
méthylchloroisothiazolinone (l’étude américaine (12) a montré que 54,8 % des shampooings
contiennent du méthylparaben et 35,6 % du propylparaben). Ils sont généralement utilisés en
associations prédéfinies, de manière à couvrir un spectre d’activité le plus large possible
ainsi qu’une échelle de pH importante. Ils sont ajoutés à des concentrations voisines de
0,1%, mais ils doivent être judicieusement choisis car beaucoup d’entre eux peuvent être
inactivés par les ‘surfactifs’.
Les antioxydants (tocophérols, …) ne sont utilisés que si la formule renferme des
lipides facilement oxydables.
Les parfums et les colorants
Ils donnent au shampooing son caractère, tant sur le plan olfactif que visuel, lui
conférant une odeur et un aspect agréables. L’aspect concerne uniquement le propriétaire
alors que l’odeur touche à la fois le propriétaire et le chien. Agréable au nez du propriétaire,
le parfum doit être accepté par l’animal ; c’est pour cela que nous éviterons tous les parfums
d’écorces d’agrumes (citron, orange) forts agréables pour le propriétaire mais répulsifs pour
l’animal. Nous disposons de très peu d’informations concernant les odeurs appréciées des
chiens. Les industriels qui utilisent ces substances en garde le secret pour des raisons
commerciales.
Leur choix est fonction non seulement de leurs critères qualitatifs et de leur stabilité,
mais ils doivent également préserver la stabilité de la base dans laquelle ils sont incorporés
ainsi que ses caractéristiques physicochimiques : viscosité, solubilité, pH. Leur compatibilité
avec les autres constituants, y compris avec le conditionnement, est très sérieusement prise
en compte. Les parfums sont le plus souvent solubilisés grâce à la présence des tensioactifs.
Ils sont utilisés à des concentrations de l’ordre de 0,1 %.
Les substances actives : kératolytiques, kératorégulateurs et anti-séborrhéiques.
Ces substances actives sont ajoutées aux formules pour leur conférer des propriétés
spécifiques. Elles sont particulièrement nombreuses et on les regroupe en plusieurs sousgroupes :
• les agents kératolytiques : ils réduisent l’épaisseur de la couche cornée et
éliminent les squames, ce qui est particulièrement intéressant lors de troubles de
la kératinisation (séborrhées). L’acide salicylique est un kératolytique majeur
qui agit par abaissement du pH et augmentation de la quantité d’eau absorbable
par la kératine : la couche cornée se ramollit et s’élimine facilement. Il est
fréquemment associé au soufre, car il y a une synergie de leurs actions. Il est de
plus bactériostatique.
• les agents kératorégulateurs : ils réduisent le rythme de division des cellules
germinatives de la couche basale lors de l’accélération excessive de leur
renouvellement. Le goudron de houille purifié (Coaltar) est le chef de file des
kératorégulateurs, et le plus utilisé en dermatologie vétérinaire, mais il présente
l’inconvénient majeur d’être trop agressif et de provoquer des séborrhées
rebonds. Son utilisation est interdite chez l’Homme par la législation
européenne depuis le 30 juin 1999 car il contient des hydrocarbures
aromatiques polycycliques (dont le benzopyrène), reconnus carcinogènes
génotoxiques, en teneurs très importantes, qu’il soit brut ou raffiné. Des
goudrons à faible teneur en benzopyrène sont mis au point pour le remplacer. Il
existe le goudron de Cade ainsi que l’Ichtyol : ce dernier est utilisé comme
agent kératorégulateur en dermatologie humaine et du fait de sa très grande
tolérance, il peut être utilisé chez le chien contre les séborrhées sèches ou
grasses.
• les agents anti-séborrhéiques : ils diminuent la production sébacée et
secondairement l’encombrement du canal du poil. Le soufre est classé comme
anti-séborrhéique. On considère actuellement que son activité anti-séborrhéique
est réelle mais mal expliquée. Son usage fréquent doit être réservé aux cas de
séborrhée grasse car il peut provoquer des irritations et des sécrétions sébacées
rebonds.
Les shampooings traitants
On a entre autres :
• les shampooings antiséborrhéiques : les caractéristiques et les besoins des
pelages gras orientent la formulation de ces shampooings vers :
o une action détergente efficace mais douce (amphotères et non ioniques,
notamment dérivés des polyglycols [qui permettent de ralentir le
regraissage], extraits de Quillaya riche en saponines…) afin d’éliminer
le sébum en excédent sans pour autant entraîner une délipidation
excessive qui pourrait être source d’une séborrhée réactionnelle, et sans
irriter d’avantage la peau,
o l’incorporation de substances destinées à réguler le flux séborrhéique, à
freiner sa migration sur le pelage (huile essentielle de cèdre, acides
aminés soufrés, extraits végétaux divers [ortie…], vitamine B6,
astringents, agents sébophobes…) et à assainir la peau de manière à
éviter une prolifération microbienne trop importante (huiles essentielles
antiseptiques…),
o une fonction absorbante du sébum (argiles…).
• les shampooings antisquameux (antipelliculaire) : pour éliminer les squames
et éviter ou limiter leur réapparition, les formules des shampooings doivent
comporter :
o une base détergente douce mais suffisamment efficace pour éliminer les
squames adhérentes et d’une totale innocuité pour la peau qui est déjà
très perturbée,
o des bactéricides et des fongicides pour limiter la prolifération
microbienne (piroctone olamine, zinc pyrithione, dérivés
undécyléniques, antiseptiques divers dont ammoniums quaternaires…),
o des actifs qui ralentissent le renouvellement des cellules
(kératoréducteurs : huile de cade, dérivés de l’ichtyol…) et qui
éliminent les squames (kératolytiques type acide salicylique…),
o des substances anti-inflammatoires et adoucissantes (Aloe Vera, extrait
de Camomille, colloïde d’avoine, …) pour calmer les démangeaisons
fréquemment associées à ces états.
Processus de fabrication
La fabrication se fait classiquement en trois étapes :
La première étape consiste à mélanger les constituants non solubles dans l’eau
(méthylparaben, propylparaben, huile de Jojoba) avec le propylène glycol.
La deuxième étape consiste à incorporer le mélange précèdent à l’eau purifiée
préalablement chauffée pour faciliter la dissolution, puis, après stabilisation du pH, à ajouter
les composés sensibles au pH (laurylsulfate d’ammonium).
Les substances volatiles, telles que les parfums, sont ajoutées une fois la température
retombée en dessous de 40° Celsius, ce qui constitue la troisième et dernière étape de la
fabrication.
La fabrication se fait classiquement en trois étapes :
La première étape consiste à mélanger les constituants non solubles dans l’eau
(méthylparaben, propylparaben, huile de Jojoba) avec le propylène glycol.
La deuxième étape consiste à incorporer le mélange précèdent à l’eau purifiée
préalablement chauffée pour faciliter la dissolution, puis, après stabilisation du pH, à ajouter
les composés sensibles au pH (laurylsulfate d’ammonium).
Les substances volatiles, telles que les parfums, sont ajoutées une fois la température
retombée en dessous de 40° Celsius, ce qui constitue la troisième et dernière étape de la
fabrication.
Les différentes couches de la peau
Epiderme : il est constitué de quatre couches :
o la couche germinative, la plus profonde, constituée par les kératinocytes, cellules responsables du renouvellement de l’épiderme, éliminées par desquamation (squames, pellicules) et les mélanocytes, cellules spécialisées produisant des pigments (mélanines) ;
o la couche de Malpighi ;
o la couche granuleuse ;
o la couche cornée, formée de cellules mortes (squames) empilées les
unes sur les autres et renfermant la kératine. Cette couche est très épaisse au niveau des coussinets digités.
Derme : il comprend deux couches : le derme papillaire et le derme réticulaire.
C’est le derme qui détermine l’épaisseur cutanée.
Hypoderme : beaucoup plus lâche que le derme, il permet la mobilisation de la peau par les muscles peauciers. Il semble particulièrement développé dans
certaines régions (plis du grasset, babines ...) et absent dans d’autres (lèvres, joues, paupières ...).
Le poil
Le pelage du chien est un ensemble complexe constitué par des poils de différents
types qui recouvrent presque totalement la surface du corps.
Anatomiquement, le poil comprend quatre parties :
o le bulbe pileux ;
o la racine ;
o la tige ;
o la pointe du poil.
Histologiquement, le poil se compose de trois zones :
o une zone centrale médullaire ;
o une zone périphérique corticale ;
o une cuticule écailleuse.
La gaine cutanée qui entoure la racine du poil s’appelle le follicule pileux.
Chez le chien adulte, les poils sont regroupés en groupes folliculaires : chaque groupe folliculaire comprend un seul poil primaire (poil de couverture), long et raide et des poils secondaires (sous poils), fins et souples. Les poils de la glande caudale et les poils sensoriels ne sont jamais regroupés. D’une manière générale, on distingue :
o les poils de jarre (de couverture ou de garde), longs, larges, pigmentés et
raides ;
o les poils de bourre (sous poil ou duvet), fins, courts, denses, peu ou pas
pigmentés ;
o les poils laineux très fins et très longs.
La longueur des poils (liée elle-même à la vitesse de croissance) et les variations en longueur et en nombre des poils primaires et secondaires aboutissent aux différents types de pelage.
Le renouvellement du poil se fait selon un certain cycle : « le cycle pilaire », qui comprend trois phases :
o la phase de croissance (phase anagène), dont la durée conditionne la longueur du pelage ;
o la phase d’arrêt (phase télogène), qui dure plusieurs mois ;
o la phase intermédiaire (phase catagène) : un nouveau poil commence sa
croissance et repousse l’ancien poil vers l’extérieur du follicule pileux.
Le cycle pilaire est sous contrôle génétique, mais les facteurs de l’environnement
(température ambiante, photopériodisme) sont également importants. La longueur du cycle
varie selon la race et les régions du corps, ce qui aboutit aux différents types de pelage.
Les annexes du poil
Les glandes sébacées sont associées aux follicules pileux : on parle de follicules pilosébacés. Elles fabriquent le sébum. Chez le chien, les glandes sébacées sont volumineuses et particulièrement développées dans les régions où les poils sont courts et dans les zones des jonctions cutanéo-muqueuses. Elles sont absentes au niveau de la truffe et des coussinets plantaires.
Sur la face dorsale de la queue (au niveau de la 8ème vertèbre caudale) est présente une zone ovalaire recouverte de poils plus longs, isolés et raides, associés à des glandes sébacées volumineuses. L’ensemble est appelé par un terme impropre « la glande caudale ».
Les glandes sudoripares sont moins développées que chez l’Homme. Elles ont essentiellement un rôle éthologique par l’odeur de leur produit de sécrétion et ne jouent aucun rôle dans la thermorégulation contrairement à leur rôle chez l’Homme.
Les muscles arrecteurs du poil, développés dans la peau du dos sont à l’origine du hérissement des poils.
Le film cutané de surface
La peau est recouverte d’un film cutané de surface (9) qui joue un rôle capital dans le
maintien de l’écosystème cutané.
Ce film cutané de surface est composé :
• de lipides : on distingue :
o Les lipides glandulaires qui proviennent essentiellement de la sécrétion des glandes sébacées : le sébum. Celui-ci contient divers lipides : cholestérol, cires et diesters et des acides gras labiles. La sécrétion sébacée est essentiellement sous dépendance hormonale mais des traumatismes et des irritations augmentent la sécrétion.
o Les lipides épidermiques stricts, qui proviennent de l’épiderme dont les éléments intercellulaires sont riches en lipides.
• de cellules cornées : les kératinocytes subissent un programme de différenciation et de maturation à partir de la couche germinative : la kératinisation. La kératinisation aboutit à la formation de cellules mortes, aplaties (cellules cornées) : les squames (pellicules). Cette couche cornée est une barrière entre l’organisme et l’environnement avant d’être éliminé par la desquamation en 25-30 jours.
En conclusion, le film cutané de surface est une émulsion constituée de lipides
(sébacées et épidermiques) et de cellules cornées.
Les principales fonctions de la peau du chien
Les principales fonctions de la peau (3) sont :
• la protection du milieu intérieur en maintenant une barrière efficace,
• la protection contre les agressions externes (physique, chimique, microbiologique),
• le stockage d’eau, d’électrolytes, vitamines, acides gras, protéines, glucide…,
• l’immuno-régulation (défense contre les micro-organismes, réactions inflammatoires),
• les sécrétions,
• la perception sensorielle, la production de vitamine D (formation des os).
La peau possède donc de nombreuses fonctions qui en font un organe vital. Elle est l’interface entre le milieu intérieur et l’environnement. La peau, et notamment l’épiderme, oppose une barrière au monde extérieur et constitue un système de défense du milieu intérieur très efficace. C’est une barrière ou un système de protection anatomique, chimique,
anti-bactérien et immunologique.
La peau : protection anatomique
Une protection contre les agressions externes
La peau est, par essence, un ‘organe barrière’ qui s’oppose à la pénétration d’éléments
étranger à l’organisme, mais aussi permet de retenir tous les éléments de l’organisme (eau,
ions, molécules). C’est l’épiderme et plus particulièrement la couche cornée qui joue ce
premier rôle mécanique de protection vis-à-vis des agressions externes.
Une protection contre la déshydratation
Le film cutané de surface joue un rôle majeur dans l’état d’hydratation de l’épiderme,
qui est normalement de 10%. Bien que faible par rapport à celle des autres éléments cutanés,
cette hydratation de la couche cornée est une clef de la santé et de l’esthétique de la peau.
L’épiderme est globalement imperméable à l’eau en raison de sa richesse en lipides.
Toutefois, à l’état normal, l’imperméabilité de l’épiderme à l’eau n’est pas totale :
o il y a toujours une légère perte d’eau vers l’extérieur, tandis que la pénétration d’eau est extrêmement faible. Par contre, une peau saine est imperméable aux protéines et peu perméables aux molécules de petites dimensions ;
o ces pertes augmentent lors de lésions épidermiques avec un effet pervers d’auto accélération : la déshydratation de l’épiderme diminue son imperméabilité et s’aggrave en proportion des pertes hydriques qui en résultent.
Conclusion
La réhydratation de l’épiderme et l’imperméabilisation qui en résulte constitue un acte majeur en dermatologie
La peau : protection chimique
La peau réalise une barrière chimique par l’intermédiaire du film lipidique de surface.
Chez le chien, les acides gras libres, présents en très faible quantité, proviennent d’une lipolyse enzymatique par des bactéries saprophytes de surface et interviennent dans la régulation du pH cutané qui varie de 5,2 à 7,2 (selon les régions du corps et probablement selon les races). Ce pH est beaucoup moins acide que celui de l’Homme.
Le sébum joue également un rôle dans le maintien de l’écosystème cutané (flore bactérienne résidente normale). Des modifications qualitatives et quantitatives du sébum favorisent la prolifération bactérienne à l’origine de pyodermites secondaires.
La peau : protection anti-bactérienne
La peau constitue une barrière bactériologique par l’intermédiaire d’une flore bactérienne cutanée normale que l’on dit ‘résidente’. Les bactéries se trouvent à la surface de la peau, dans la partie superficielle de la couche cornée et sont abondantes dans la partie externe du follicule pileux jusqu’à la glande sébacée. La flore bactérienne cutanée résidente est constamment présente à la surface de la peau et au niveau du pore du poil. Elle s’y développe et s’y multiplie sans être habituellement pathogène.
L’équilibre bactérien (bactériostasie), de stabilité précaire, bloque le développement des niches microbiennes de germes pathogènes mais peut, à tout moment, être rompu. Chez l’Homme, il a été montré que certains germes commensaux sécréteraient des antibiotiques capables d’inhiber le développement de micro-organismes pathogènes.
La peau : protection immunologique
La peau fait partie intégrante du système immunitaire, parce qu’elle contient de façon
constante des éléments propres au système immunitaire (macrophages, lymphocytes, …),
mais aussi parce que ses propres cellules sont capables de participer activement au
développement des réactions inflammatoires.
37
L’organisation complexe de la peau lui confère de nombreuses fonctions. La peau est
un organe de protection vis-à-vis des agressions du milieu extérieur et une enveloppe pour le
milieu intérieur ; c’est un organe sécrétoire mais aussi excrétoire, un organe de stockage et
un organe de perception sensorielle.
Sa structure et les fonctions qu’elle assure permettent une protection efficace de
l’ensemble de l’organisme.
Programme Simple & Efficace :
AQUAROSA PRO, HYDRATING CREAM & Mix Pink
Programme Complet & Ambitieux : (pour l'entretien entre deux expos ou deux coupes)
Caractère du Caniche
Un modèle d’adaptabilité et de sociabilité. Un grand sentimental qui a toujours besoin d’un mot gentil ou d’un câlin, qui ne supporte pas qu’on le laisse tout seul dans son coin. Un chien dynamique, comme monté sur ressort, très joueur, toujours plein d’entrain. Mélangez le tout et vous avez le parfait compagnon, calme, tendre ou tonique selon l’humeur de ses maîtres et ses conditions de vie.
Bien entendu, le tableau n’est pas toujours aussi idyllique, car on ne peut passer sous silence que le caniche est le type de chien le plus répandu en France et donc trop souvent élevé n’importe comment, au point de vue du physique, mais aussi de l’équilibre du caractère. C’est finalement un miracle si l’on ne rencontre pas plus de caniches instables et atypiques.
La race est réputée pour son intelligence remarquable — la notion d’intelligence chez le chien étant diversement comprise, précisons qu’il s’agit ici essentiellement de la capacité à apprendre.
C’est qu’il a été sélectionné de très longue date dans ce domaine. Rappelons tout d’abord qu’il a pour ancêtre le barbet, qui fut aussi bien chasseur et berger que chien d’eau, ce qui n’a pu que développer une grande adaptabilité.
Le caniche fut aussi un célèbre chien savant. Bref, il a hérité de grandes prédispositions à faire tout ce qui est possible à un chien. Mais le métier canin le plus difficile à exercer n’est-il pas celui de chien de compagnie et d’appartement ? Conduire un aveugle, sauter des obstacles
ou à travers un cerceau, rien de plus facile. Mais avoir à décider tout seul du numéro à jouer chaque jour, numéro appris et mis au point sans aucune aide, voilà qui est autrement plus difficile.
La race est divisée en variétés de taille qui conviennent à des situations différentes. Malgré son nom, le toy n’est pas à prendre comme un jouet. Il ne convient pas vraiment dans une famille avec enfant, car il a souvent tendance à vouloir compenser son handicap de gabarit par un surcroît de caractère et de volonté. Le nain est plus facile en famille, et le moyen est en plus un vrai petit sportif, à l’aise aussi bien en appartement, en pavillon ou en pleine campagne. Quant au grand caniche que l’on surnomme parfois « royal », c’est le caniche au superlatif. Les amateurs de grand format retrouvent dans le gabarit d’un chien de chasse ou de garde tout le côté tonique et affectueux, adaptable et avide d’apprendre propre au caniche. Et s’il n’est pas encore devenu une vedette, c’est en raison des contraintes de toilette qui découlent de son format, près de 60 cm au garrot, car bien évidemment le plus grand est le plus recherché.
Look du Caniche
Il a une fourrure si dense et si longue que i’on ne peut pas ne rien faire. À partir de là, toutes les fantaisies sont possibles et ont d’ailleurs été explorées. Mais rappelons-nous qu’il reste avant tout un chien — et même un chien bien bâti — dont on peut encore déceler les origines de chasse.
Si le pelage, ses couleurs, ses toilettes et leur entretien monopolisent l’attention, il ne faudrait pas oublier qu’il y a un chien là-dessous. Un chien bien bâti, aux lignes équilibrées, très élégantes, mais sans finesse exagérée'. L’harmonie de sa morphologie est plus évidente chez les moyen et grand formats, dont la sportivité saute aux yeux, mais petit et toy sont également construits pour le mouvement. Quelle que soit leur taille, les caniches bougent, mais avec légèreté.
Non seulement ils bougent, mais ils sautillent et sautent : ils sont comme montés sur ressorts. Ce côté tonique n’est pas seulement une disposition d’esprit et de l’influx nerveux, c’est physique !
Attardons-nous encore sur la tête, très élégante et fine, mais non sous-développée, au sillon frontal typique, à la crête occipitale très visible, au stop très peu marqué. Les yeux ne sont pas ronds, mais légèrement obliques, en forme d’amande. Des yeux qui brillent comme du jais, sauf chez les marron au regard d’ambre. Le caniche a presque tout oublié de son passé de chasseur, mais sa truffe bien développée, aux narines largement ouvertes, et ses oreilles longues, attachées bas, trahissent des origines vraiment cynégétiques. Bien évidemment, son pelage très frisé et très épais, extraordinairement développé, se prête à toutes les fantaisies. Chaque époque a eu sa mode. Il fut un temps où le caniche cordé était un must. Il est aujourd’hui si rare que l’on peut se demander s’il ne va pas disparaître. On l’a vu également en zouave, en zazou, avec des macarons, en bains de mer — toilette rebaptisée « Saint-Trop » ou « Bermudes » dans les années 60-70 — ou à la sauce hollandaise. En version allemande, ce fut la Royal Dutch (rzc) caractérisée par de gros « boléros ».
À la coupe classique, dite continentale, s’est ajoutée en 1981 la toilette anglaise, avec un top-knot sur le crâne et un arrière-train qui n’est plus dénudé, mais sculpté en pompons. Depuis une dizaine d’années, cette toilette anglaise a évolué en « puppy », les membres postérieurs et antérieurs portants des pantalons. En fait de pompons, il n’v en a plus qu’un, à la queue. Caniches d’expos et de la rue ont finalement évolué en parallèle vers davantage de sobriété — sauf que les caniches de concours ont un top-knot démesuré qui s’appuie sur un manteau plus discret. Mais avec-plus ou moins de poil, selon qu’il est destiné à assurer le spectacle ou à vivre une vie normale, pourquoi le caniche ne resterait-il pas un chien aux formes équilibrées, à même de mettre en valeur sa vitalité et son dynamisme ?
Il a une fourrure si dense et si longue que i’on ne peut pas ne rien faire. À partir de là, toutes les fantaisies sont possibles et ont d’ailleurs été explorées. Mais rappelons-nous qu’il reste avant tout un chien — et même un chien bien bâti — dont on peut encore déceler les origines de chasse.
Si le pelage, ses couleurs, ses toilettes et leur entretien monopolisent l’attention, il ne faudrait pas oublier qu’il y a un chien là-dessous. Un chien bien bâti, aux lignes équilibrées, très élégantes, mais sans finesse exagérée'. L’harmonie de sa morphologie est plus évidente chez les moyen et grand formats, dont la sportivité saute aux yeux, mais petit et toy sont également construits pour le mouvement. Quelle que soit leur taille, les caniches bougent, mais avec légèreté.
Non seulement ils bougent, mais ils sautillent et sautent : ils sont comme montés sur ressorts. Ce côté tonique n’est pas seulement une disposition d’esprit et de l’influx nerveux, c’est physique !
Attardons-nous encore sur la tête, très élégante et fine, mais non sous-développée, au sillon frontal typique, à la crête occipitale très visible, au stop très peu marqué. Les yeux ne sont pas ronds, mais légèrement obliques, en forme d’amande. Des yeux qui brillent comme du jais, sauf chez les marron au regard d’ambre. Le caniche a presque tout oublié de son passé de chasseur, mais sa truffe bien développée, aux narines largement ouvertes, et ses oreilles longues, attachées bas, trahissent des origines vraiment cynégétiques. Bien évidemment, son pelage très frisé et très épais, extraordinairement développé, se prête à toutes les fantaisies. Chaque époque a eu sa mode. Il fut un temps où le caniche cordé était un must. Il est aujourd’hui si rare que l’on peut se demander s’il ne va pas disparaître. On l’a vu également en zouave, en zazou, avec des macarons, en bains de mer — toilette rebaptisée « Saint-Trop » ou « Bermudes » dans les années 60-70 — ou à la sauce hollandaise. En version allemande, ce fut la Royal Dutch (rzc) caractérisée par de gros « boléros ».
À la coupe classique, dite continentale, s’est ajoutée en 1981 la toilette anglaise, avec un top-knot sur le crâne et un arrière-train qui n’est plus dénudé, mais sculpté en pompons. Depuis une dizaine d’années, cette toilette anglaise a évolué en « puppy », les membres postérieurs et antérieurs portants des pantalons. En fait de pompons, il n’v en a plus qu’un, à la queue. Caniches d’expos et de la rue ont finalement évolué en parallèle vers davantage de sobriété — sauf que les caniches de concours ont un top-knot démesuré qui s’appuie sur un manteau plus discret. Mais avec-plus ou moins de poil, selon qu’il est destiné à assurer le spectacle ou à vivre une vie normale, pourquoi le caniche ne resterait-il pas un chien aux formes équilibrées, à même de mettre en valeur sa vitalité et son dynamisme ?
Le beau Caniche, une race rare
Combien existe-t-il de caniches ? Voyons : le grand, le moyen, le nain, le toy... et les couleurs alors ? .... ne serait-il pas plus réaliste d’affirmer qu’il y a deux caniches, celui de la rue et celui de concours ? Ce n’est pas nouveau, dira-t-on, sauf qu’il n’y a jamais eu une telle distorsion entre la population globale de caniches et les statistiques LOF. Et sans que l’on puisse prétendre que la race ne correspond plus aux attentes du public : car les petits chiens d’agrément solides et sportifs, s’adaptant à tous et à tout, ne sont pas en surnombre.
Alors que l’on rencontre toujours autant de caniches dans la rue et dans les colonnes des journaux d’annonces, les effectifs des caniches LOF ont baissé de plus de 60 % en l’espace de dix ans ! Ainsi, d’un côté le caniche apparaît comme le type de chien le plus répandu en France avec une population totale atteignant ou dépassant peut-être les 1,5 million et, de l’autre, il se trouve dépassé par le shih-tzu et le cavalier king-charles, dont la notoriété dans le grand public est incomparablement moindre que la sienne.
Pourtant, dans les expositions, rien de cette déroute annoncée n’est perceptible. A consulter la liste annuelle des titres de champions attribués au niveau international, on peut croire que le caniche fait partie des races actuellement les plus à la mode. Mais la cynophilie est un univers à part et si les acquéreurs n’hésitent pas à puiser parmi les races nouvellement découvertes et sélectionnées par les spécialistes, ces derniers tiennent rarement compte des goûts de la majorité des possesseurs de chiens.
Il apparaît pourtant toi fait irremplaçable dans le contexte actuel où c’es chien d’agrément extraverti, facile, robuste, peu encombrant, mais pas tout à minuscule et dont la possession doit s’accompagner d’un minimum de contraintes qui est recherché.
Dans cette perspective caniche n’a rien d’un « has been ». Car son toilettage n’est pas vraiment une contrainte du moment que a pris la décision de s’abonner à un salon de toilettag de confiance. Toiletté régulièrement, le caniche réclame par ailleurs peu de soins, son look reste toujours acceptable, et il ne perd jamais poils sur les fauteuils et tapis.
Du fait d'une production très anarchique où le meilleur est noyé sous le pire, on a parfois l’impression que la race a de nombreux soucis de santé. On peut au contraire s’étonner d’en voir tant, avec ou sans papiers, qui ont dépassé allègrement les quinze ans sans avoir jamais fréquenté le vétérinaire pour autre chose que des rappels de vaccins. Le caniche vieillit souvent bien, c’est un fait. Et — c’est aussi une raison de son énorme diffusion — il se reproduit sans problème.
A surveiller : les dents, en particulier chez les petits sujets, qui peuvent s’entartrer très rapidement, entraînant un déchaussement prématuré. Au point de vue du caractère et de l’éducation, rien à redire : en le traitant comme un vrai chien, en l’éduquant, il est un compagnon très agréable qui comprend tout immédiatement. Si le caniche n’existait pas, il faudrait l’inventer !
Histoire et Origines du Caniche
Ses débuts cynophiles furent extrêmement discrets, tant en France qu’en Angleterre ou en Allemagne, il faut dire que l’attention était polarisée par les chiens de chasse, d’autres races d’utilité comme les bergers présentant un certain intérêt. Quant aux races d’agrément, souvent assimilées aux chiens de manchon et de dame, elles faisaient l’objet d’un mépris condescendant. Une situation qui n’a pas disparu, le neuvième groupe devant toujours supporter un certain ostracisme.
En France, il semble que le caniche était au XIXe siècle un type de chien déjà fort populaire, si l’on se réfère à de nombreux témoignages d'époque. Les chiffres officiels sont peu éloquents. Si la première inscription au Livre des origines français date de 1885, soit trois ans après la création du LOF essentiellement consacré à des races de chasse britanniques, on peut noter que parmi les mille premières inscriptions, il n’y en a que neuf qui concernent le caniche !
La race n’était pas fondamentalement mieux traitée au départ en Grande-Bretagne, bien qu’un Poodle club ait vu le jour dès 1876 : six inscriptions dans le deuxième livre du Kennel club de 1874 (il n’y en avait pas l’année de création en 1873). Mais, rapidement, les éleveurs anglais prennent l’initiative. C’est ainsi que dans les années 20, quand l’élevage français se structure, il le fait à partir de sujets importés d’Angleterre !
Cependant, en 1936, la Fédération cynologique internationale finit par se pencher sur le cas du caniche et décide de lui attribuer la nationalité française, au grand dam des éleveurs allemands qui avaient établi un standard (on en trouve d’ailleurs trace dans d’anciens ouvrages français comme celui du Docteur vétérinaire Heuillet).
En fait, il faut convenir qu’il existe un type de chien à poil bouclé, très ancien, qui est à l’origine non seulement du caniche et du barbet, mais aussi d’autres races qui ont été récemment regroupées sous l’appellation de chiens d’eau. Ce type paraît provenir d’Afrique du Nord et aurait principalement gagné l’Europe via la péninsule ibérique.
Ce chien africain s'est répandu à la fois comme chien de berger et d’eau, aidant les pêcheurs aussi bien que les chasseurs. Mais comme petit chien de compagnie ? Il exista au XVe siècle des ta montrant des chiens de petite taille toilettés en lion. Ll’apparition du caniche grément date plutôt du XVIIIe siècle, sans que l’on puisse en reconstituer avec certitude l’arbre généalogique.
Aujourd’hui, on peut constater que le caniche moyen, lien entre le grand et les petits, qui fut et reste une spécialité française, est marginalisé. Aussi bien par le grand public que par les élevages anglais et américain qui ont regroupé grand et moyen dans une catégorie « standard » qui fait la part belle aux grands gabarits. C’est ainsi que le grand caniche, naguère très rare, se fait aujourd’hui remarquer en France par sa taille (officiellement jusqu’à 62 cm) et ses longues foulées. Ce grand sportif peut relancer l’intérêt pour la race, bien que le public réclame plutôt un chien peu encombrant et d’entretien peu contraignant. Sans doute, le caniche doit renouveler son image. Le renouveau viendra d’ailleurs comme c’est le cas depuis que la cynophilie existe : reconnaissance du gris en I960, de l’abricot en 1977, de la toilette anglaise en 1981, et du toy en 1984. L’arrivée officielle du toy et de l’abricot ont permis à 1 e-levage LOF de prospérer jusqu’en 1990. Le caniche est voué à la mode et ne peut rester sur le devant de la scène en jouant exclusivement la carte du classicisme, en noir, moyen et toilette continentale.
Santé du Caniche
Luxation de la rotule et autres problèmes articulaires : comme d'autres petites races répandues, cette malformation se retrouve chez le caniche, un peu à l'instar de la dysplasie de la hanche chez les grandes races. Certains cniens peuvent aussi être affectés par la rupture des ligaments croisés antérieurs. On signale enfin des cas de hernie discale. Problèmes dentaires : il faut veiller à une bonne hygiène buccale pour prévenir les problèmes de tartre et d'abcès dentaires. Cryptorchidie : cette affection affecterait en priorité le toy. Atrophie progressive de la rétine : outre-Manche, on signale chez certaines lignées des cas d'atrophie progressive de la rétine, problème qui existe aussi en France.
Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir un résultat bluffant !
Programme Simple & Efficace :
BAIN PRO, HYDRATING CREAM & AQUA BEAUTY
Programme Complet & Ambitieux :
BIO ENERGY, HUILES 4 ELEMENTS
AQUAROSA PRO
AQUA DOLCE, HYDRATING CREAM, BOMBASTIC
AQUA BEAUTY
Histoire du Lhassa Apso
Il est plus probable que ce tibétain ne soit arrivé sur notre continent qu’au début du 20e siècle. Les premières importations recensées en Europe sont le fait de dons aux diplomates ou aux dignitaires. C’est par la Grande-Bretagne, qui possède des colonies aux Indes et au Népal, qu’il arrive jusqu’à chez nous. En 1908, le lhassa fait ses premières apparitions dans les expositions britanniques où il commence à conquérir un public d’amateurs. Il faut cependant attendre 1934 pour que le standard de race soit rédigé, sous l’égide du Kennel Club. L’histoire du lhassa apso en France est plus amusante. C’est tout à fait par hasard que Violette Dupont découvre en 1949 un étrange chien dans la devanture d’une animalerie lilloise. Immédiatement séduite, elle décide d’en faire l’acquisition, non sans se faire raconter l’histoire de ce chien inconnu. Deux marins anglais, revenus des Indes avec des chiens du Tibet, doivent se résoudre à y renoncer, à cause de la quarantaine (déjà !). Ils les cèdent donc à une famille d’Anvers, à l’occasion d’une escale. L’un des deux chiens est donné à un capitaine voulant l’offrir à sa fille en guise de cadeau de mariage. Cadeau si peu apprécié que l’animal est revendu à cette fameuse animalerie. Xérès a enfin un vrai foyer où il donne tant de bonheur à sa propriétaire qu’elle décide de lui procurer une compagne. En 1952, Violette obtient des promoteurs de la race aux Etats-Unis — Mr et Mrs Cutting — qu’il lui cède une magnifique femelle, Hamilton Rang Mar.
Toute cette petite famille est à l’origine des premières lignées. Daphnis, premier mâle issu de ce croisement, est plus tard accouplé avec sa mère, qui donne naissance en 1952 à Fô de l’Anna-purna. Rapidement champion réputé, c’est lui qui contribue sans doute le plus à la promotion de la race. Le travail de Violette Dupont ne s’arrête pas là : elle crée en I960 le club des terriers de Lhassa (ce n’est qu’en 1987 que la SCC opte pour son actuel nom, le lhassa apso).
Entretien du Lhassa Apso
Sous réserve que le lhassa n'aille pas faire le fou dans le jardin ou dans les sous-bois, deux à trois brossages hebdomadaires représentent l'entretien courant. Attention aux apparences : un brossage superficiel n'est pas suffisant. Il faut brosser en profondeur pour bien atteindre le sous-poil et éviter la formation de nœuds. Ni laineux ni soyeux, le poil du lhassa a une texture bien particulière. Les spécialistes parlent de « poil de chèvre », qui est un peu « cassant ». L'erreur à éviter est donc le brossage à sec qui risque de l'abîmer. Il est préférable d'humidifier, voire d'huiler un peu le poil, avant de passer la brosse.
Il est absolument nécessaire de laver fréquemment. Un bain hebdomadaire est idéal. La qualité du poil est primordiale ! Il faut donc n'employer que des produits de qualité. Le choix de ce type de produits n'est pas un luxe, mais un gage de réussite.
Certains mettent le poil en papillotes, pour éviter qu'il ne s'use. A ce sujet, les avis sont partagés. C'est un travail long et minutieux qui doit être réalisé dans les règles de l'art, sous peine de faire pire que bien. Certains éleveurs réputés sur les rings de concours de beauté y ont renoncé. Ils se limitent à mettre des papillotes sur la tête, sur les moustaches (pour qu'il ne se les mangent pas I) et sur la queue. Mais ils disent travailler sur des lignées « riches en poil » et reconnaissent l'utilité des papillotes pour les sujets qui ont du mal à faire leurs robes. Le rôle protecteur de sa longue frange ne se justifie que dans son milieu d'origine : efficace pour lutter contre le froid et le vent. Mais loin du Tibet, il est plus important de lui permettre de voir bien clair, en l'attachant avec des élastiques. Sinon il risque de devenir quelque peu craintif.
À l'inverse, au risque de faire hurler les puristes, certains maîtres préfèrent limiter la toison du lhassa en faisant réaliser par leur toiletteur la coupe « nounours », qui laisse au chien son aspect de chiot, et qui limite fortement l'entretien.
Education et Comportement du Lhassa Apso
Le lhassa apso a du caractère. Grand chien dans sa tête, il est naturellement chef de meute, même s'il côtoie des congénères plus imposants que lui. Vis-à-vis de son maître, il se comporte d'égal à égal, mais est exigeant. Les relations avec le lhassa sont basées sur le respect mutuel.
C'est un digne compagnon, très obéissant pour peu qu'on parle avec douceur.
Gentil et calme, il convient parfaitement aux enfants. Mais ce n'est pas un jouet ! Il ne faut pas insister quand il a dé-c ce d'arrêter. Dans la rue, il ne fait pas spontanément la fête aux inconnus, sans être pour autant distant ni hautain. Si on frappe à la porte, il avertit. Avec les limites -posées par sa taille, il garde la maison ! Intelligent, il comprendra facilement ce qu'on attend de lui. Pas besoin d'hausser la voix, il se vexerait ! Attentif, observateur, calme c est un heureux compagnon, à l'aise
Santé du Lhassa Apso : le point véto
Le lhassa est un chien rustique : n'oublions pas que c'est un montagnard. A l'aise partout, il ne craint ni les rigueurs hivernales ni les chaleurs estivales. Paradoxal ? Tout simplement logique si l'on conçoit que c'est son abondante fourrure qui est la clé de cette double protection : le poil isole du froid, mais permet également — s'il est brossé convenablement et que l'on a pas laissé s'installer de grosses pelotes de bourre — la présence d'une couche d'air protectrice afin de lutter contre la chaleur. Robuste, le lhassa l'est à tout point de vue.
D'une longévité qui atteint couramment 15 ans, il n'est guère affecté par les maladies et tares génétiques. La politique active du club qui incite ses éleveurs à faire radiographier et examiner les yeux des géniteurs se fait dans un cadre purement préventif, initiative louable qui mérite d'être signalée.
Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir un résultat bluffant !
Nous accompagnons grand nombre d’éleveurs, d’exposants et toiletteurs qui sont toujours en quête de protocoles intéressants pour toiletter au mieux l’Aussie.
Voici une proposition simple rapide et efficace qui devrait tous vous ravir.
✅ Aquapure pour nettoyer en profondeur la fourrure qui est trop souvent sale et jaunie.
✅ Tech in Color pour raviver le manteau (ne s’applique pas sur le blanc !...) lorsque celui-ci arbore des reflets cuivrés
✅ Un shampoing volumisant et lissant à la fois : 4poodle.
✅ Bombastic pour un après-shampoing ultra-brillant sans jamais perdre le volume visé.
✅ Spray Absolute 4poodle qui finalisera à merveille votre process de main et donnera cette touche finale indispensable.
Bien sûr, ce n’est pas une seule formule…. vous savez qu’il y a de nombreux chemins possibls avec Special One pour obtenir un résultat Wow… mais nous pensons qu’avec ce protocole, vous obtiendrez assez facilement de quoi vous régaler les pupilles :)
Quel est le caractère du Berger Australien ?
Le Berger Australien est connu pour être un chien intelligent, actif et affectueux. Ils ont un fort instinct de travail et ont besoin d'une certaine dose d'exercice et d'activité physique quotidienne pour maintenir leur forme physique et mentale. Ils ont également besoin de beaucoup d'attention et de stimulation mentale pour éviter l'ennui et le comportement destructeur. Ils sont généralement très loyaux envers leur famille et peuvent être protecteurs avec les enfants. Cependant, ils peuvent être réservés envers les étrangers et peuvent avoir des instincts de garde prononcés, il est donc important de les socialiser dès leur plus jeune âge. En général, le Berger Australien est un chien énergique et intelligent qui convient à une famille active et aimante.
Quelle est l'Histoire du Berger Australien ?
La race du Berger Australien est originaire des États-Unis, où elle s'est développée à partir d'une variété de chiens de berger européens. Il est considéré comme étant l'un des descendants des chiens de berger basques qui ont été introduits aux États-Unis au 19ème siècle par des bergers d'origine basque en provenance d'Australie. Les conditions de vie dures des plaines de l'Ouest américain ont contribué à la formation d'une race robuste et polyvalente, capable de s'adapter à différents types de troupeaux et de terrains. Depuis, le berger Australien est devenu un chien très populaire pour ses qualités de chien de compagnie, de chien de travail et de chien de sport.
Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir un résultat bluffant !
Programme Simple & Efficace :
AQUAROSA PRO, HYDRATING CREAM & ABSOLUTE 4POODLE
Programme Complet & Ambitieux :
BIO ENERGY, BOMBASTIC
4POODLE PRO, AQUAROSA PRO
EXTRA BODY CREAM, HYDRATING CREAM, BOMBASTIC
STYLE 360, ABSOLUTE 4POODLE
Le travail à l'eau avec le Terre Neuve
Le Terre-Neuve traîne après lui toute une riche légende de Saint-Bernard des mers mais c’est seulement depuis une vingtaine d’années que les amateurs français se sont organisés pour développer ses qualités; s’inspirant des règlements anglais du siècle dernier et des essais effectués avec leurs chiens, ils élaborent un programme de travail à l'eau agréé par la SCC en 1981 ; le club de race crée sa commission d'utilisation et la discipline est alors officiellement reconnue en France. La sélection intègre la perpétuation des qualités de sauveteur, puisque la réussite d'un Test d’Aptitudes Naturelles, créé pour vérifier l’obéissance, l’endurance et l’attirance pour l’élément liquide, est nécessaire pour l'homologation du titre de Champion de France de Conformité au Standard. De nombreuses sections de travail existent à présent dans plusieurs départements.
Le Terre-Neuve est un appoint dans le sauvetage, mais un appoint fort précieux. Parfaitement adapté au travail à l’eau grâce son poil hydrofuge, sa force physique, sa résistance et sa ténacité, il peut s'illustrer dans différents cas de figure : accompagné de son maître, il peut aider à ramener un nageur fatigué qui s’agrippera à son poil ou à son harnais, ou une personne inconsciente qu'il saisira par le poignet. Il peut amener un filin de remorquage à un bateau en panne, tracter des embarcations fourvoyées au large ou près des rochers, alors même qu’une forte houle empêche parfois les sauveteurs de s'approcher tout près de la personne en danger II peut surveiller des compétitions nautiques, ou bien encore servir dans un contexte d’inondations pour atteindre les personnes sinistrées ou dégager les branches ou arbres déracinés.
Comme toute discipline, l’efficacité du Terre-Neuve au sauvetage en mer est évidemment une question de dressage approprié avec un chien préalablement bien éduqué. Comme pour l'apprentissage du sauvetage en avalanche, on utilise dans un premier temps l’attachement que le chien porte à son maître. En effet, c’est avec un grand enthousiasme que le Terre-Neuve joue naturellement dans l’eau avec sa famille, et si instinct de sauvetage il y a, c'est en premier lieu celui de porter secours à un membre de celle-ci, voire même de le ramener vers le bord quand il entre dans l’eau. On travaille ensuite spécifiquement son obéissance, son impressionnante force de traction, son endurance à la nage, son sens du rapport et sa technique de prise, qui ne doit pas être maladroite ou exubérante mais parfaitement maîtrisée, afin d’aider réellement l’homme en difficulté et non le mettre en danger plus qu’il ne l’est !
Quelles sont les couleurs du Terre-Neuve ?
Trois couleurs pour une race Le Terre-Neuve est le plus connu et le plus répandu dans son coloris noir de jais; il peut arborer des tâches blanches au bout des pattes, au poitrail et au bout de la queue, sans être aucunement pénalisé en exposition; le blanc ne doit cependant pas être trop envahissant et remonter sous le ventre. On admet également des reflets un peu roux, particulièrement en été. Le Terre-Neuve revêt plus rarement une robe marron, tirant sur le bronze ou le chocolat, truffe et muqueuses étant "assorties" et les yeux plus clairs; une teinte délavée n'est pas appréciée, mais les tâches blanches admises de la même manière que pour le noir. La robe la plus ancienne est peut-être la blanche et noire, puisqu'elle est souvent arborée par les sujets représentés sur les gravures anciennes; elle s’accompagnerait à l'origine d'une légère déficience en ossature. On recherche plus particulièrement une tête noire et des marques noires bien réparties; on admet de légères mouchetures aux pattes. Bien qu'apprécié du public, c'est le coloris le plus rare car le plus difficile à produire avec une harmonieuse répartition du noir et du blanc. Les Américains reconnaissent en outre le gris, dilution du noir. Les trois couleurs sont présentées ensemble en exposition, mais on ne les accouple pas indifféremment; le noir dominant peut s'apparier au marron ou au blanc et noir récessifs, mais aucun mariage ne s'opère entre ces deux dernières couleurs, pour éviter de produire des sujets non conformes, sans doute tricolores.
Santé Terre-Neuve : l'instant véto
Le Terre-Neuve est un chien robuste, bien que sa longévité d’environ 8 ans soit commune à d’autres molosses ou d'autres chiens s’écartant des moyennes de l’espèce canine; on cite cependant des sujets de 10 ou 12 ans. Sa croissance fulgurante doit être bien surveillée; un chiot de 2 mois pèse déjà une douzaine de kilos, et suivant le sexe, atteindra les 50 ou 70 kg dix mois plus tard. L'éleveur consciencieux propose donc une notice d’alimentation détaillée à ses clients, qui suivant les écoles se composera de croquettes ou de rations ménagères renforcées de compléments minéraux et vitaminés. Comme pour beaucoup de grands chiens, on déconseille les sauts et les courses prolongées avant qu'il ait atteint ses 12 mois, afin d'épargner des articulations encore juvéniles. La reproduction ne pose pas de soucis et ce n’est pas une race particulièrement difficile à élever
Les géniteurs sont en principe radiographiés pour le dépistage de la dysplasie de la hanche; pour l’homologation du titre de Champion de France de Conformité au Standard, les chiens sont acceptés jusqu’au stade C; bien que l'on ne dispose pas de statistiques, on peut avancer que la race est sans doute moins touchée que d’autres molosses plus lourds. Le Terre-Neuve ne semble pas concerné par les tares oculaires; notons seulement qu’il supporte mal la chaleur; surtout en vieillissant où les températures les plus élevées peuvent l’affecter plus ou moins sérieusement.
Les tests de santé suivants sont tout de même à effectuer avant de faire reproduire votre Terre Neuve :
- Test Cardiaque : ASO-PSO
(le but est de détecter les chiens souffrant de sténose aortique mais également de toute autre cardiopathie (congénitale ou acquise)
- Dépistage de la Cystinurie
(vérification de l'absence de trouble dans le fonctionnement des reins, la cystinurie est une cause de calculs rénaux persistants, notamment caractérisée par de fortes concentrations de l'acide aminé cystéine dans l' urine , ce qui conduit à la formation de cystine pierres dans les reins , l' uretère et la vessie .)
- Dysplasie Hanches & Coudes
Histoire et origines du Terre-Neuve
Cette race canadienne aux origines mystérieuses a gagné en quelques décennies les faveurs d’un public de plus en plus large, séduit par sa magnifique pelisse souvent noire, la douceur de son caractère et le côté rassurant de sa personnalité. Mais le Terre-Neuve, type même du bon gros chien attachant et sympathique, est aussi officiellement considéré comme un sauveteur en mer. Cette prestigieuse aura d’auxiliaire de l’homme contribue à faire son succès : en France comme dans d’autres pays, il commence à figurer comme une des races à la mode.
Autochtone ou immigré ?
Dans le cas de beaucoup de races canines, on dispose, pour conter l’histoire de leurs origines d’avant l’ère cynophile, de plus d'interrogations que de certitudes. Le Terre-Neuve, (“Newfoundland” en anglais), ne fait pas exception; sa formation est si nébuleuse qu’on ne peut même déterminer avec assurance s'il s’agit bien d’un chien autochtone au continent nord-américain ou si ces ancêtres ont été importés dans l’île dont il a pris le nom par les premiers colons européens. Les hypothèses contradictoires s’affrontent.
L’île de Terre-Neuve fait partie de la province du même nom, la plus orientale du Canada; située dans le golfe du Saint-Laurent, elle est séparée du Labrador par le détroit de Belle-lsle. C’est un plateau d’altitude moyenne au littoral accidenté, au climat rude, seule la côte Sud étant libre des glaces en hiver Plusieurs siècles après l’arrivée desVikings, elle est redécouverte en 1497 par les Italiens Giovanni et Sebastiano Caboto, le père et le fils, qui cherchaient pour le compte du roi d’Angleterre HenryVII un passage maritime septentrional vers la Chine. En 1500, le navigateur portugais Gaspard Corte Real atteint lui aussi Terre-Neuve. A leur suite et dès le XVIème siècle, de nombreux pêcheurs anglais, français, basques ou portugais, viennent croiser dans les parages, attirés par les somptueux bancs de morue qui font dès alors la réputation de 171e et sa principale richesse encore de nos jours. Sir Humphrey Gilbert en prend possession pour l’Angleterre dès 1583, mais Français et Anglais s’y installent presque simultanément au début du XVIIème siècle; la rivalité aigüe entre les deux puissances colonisatrices pour la possession du Canada dans son ensemble connaît par la suite l’issue que l'on sait, la France ne conservant officiellement que les îles de Saint-Pierre et Miquelon situées au sud de Terre-Neuve.
Ces colons trouvent-ils des chiens à leur arrivée dans l’île, qu’ils vont apparier avec ceux qu'ils amènent sur leurs bateaux, ou bien ce sont ces chiens d’origine diverse qui vont composer la seule population canine qu’il y ait jamais eu àdèrre-Neuve ? De ces deux principales théories qui ont cours sur la genèse de la race, la première est reprise brièvement par le standard, mais la seconde semble de nos jours la plus probable à beaucoup de cynophiles; des supputations identiques peuvent s’appliquer à l’autre chien d’origine canadienne, le Labrador, et il n’est d’ailleurs pas interdit de penser qu’il y ait dans les débuts une filiation entre les deux, les deux territoires étant si proches.
Le chien des colons
Le chien n’est certes pas une espèce inconnue du continent nord-américain; les tribus indiennes en possédaient, et il n’est que de songer par exemple aux Indiens Athabascan ou Malhemut qui utilisaient au traîneau des chiens de type nordique; on dit que d’autres ethnies étaient accompagnées d’un chien souvent noir qui seraient peut-être un des ancêtres du Terre-Neuve. De ce fait, certains avancent que leTerre-Neuve descend du Dogue duTibet comme tous les molossoïdes à poil long, ce dernier ayant cette fois-ci émigré selon un axe est-ouest. Il faut savoir en effet que lors des refroidissements cycliques du climat, le détroit de Bering séparant la Sibérie orientale de l'Alaska devenait alors une langue de terre faisant office de pont entre l’Asie et l’Amérique; c’est d’ailleurs ainsi que des hommes de souche mon-golique ont peuplé l’Amérique où la race humaine était auparavant inconnue, formant le vaste peuple amérindien. Mais ceci se passait au Paléolithique supérieur; entre 27000 et 12000 ans avant notre ère, et ce fut la dernière fois où le pont fut ouvert; on ne peut être assuré qu'un chien de type molossoïde était déjà individualisé dès cette époque; c’est pourquoi les tenants de l'hypothèse de la race indigène pensent parfois que les ancêtres duTerre-Neuve sont proches, du moins à l’origine, des chiens polaires.
Selon d’autres suppositions, l’aïeul duTerre-Neuve serait un chien amené par lesVikings lors de leur installation sur l’île, entre le Xlème et le Xlllème siècle; L'Anse-au-Meadow, sur la côte septentrionale de Terre-Neuve, est en effet un site archéologique majeur dans l’étude de leurs quelques établissements du Nouveau-Monde. Les partisans de la thèse européenne remarquent a contrario que selon certains navigateurs comme le capitaine Whitbourne au XVIIème siècle, l’île serait avant la venue des colons dépourvue de chiens. On a donc tenté de déterminer quelles sortes de chiens européens ont pu contribuer à la naissance de la race; là encore, aucune certitude n’est permise; on cite le Saint-Bernard ou le Montagne des Pyrénées, mais ces races présentent de nos jours des ergots aux postérieurs, caractéristiques éminemment transmissibles dont le Terre-Neuve est dépourvu. Un certain Benion pense aussi au siècle dernier que la race serait issue du croisement d’un mâtin quelconque avec le Barbet, chien de chasse à l’eau ancêtre du Caniche, ce qui semble toutefois étonnant.
Quoi qu’il en soit, et bien que certains éleveurs remettent en cause de nos jours l'utilisation traditionnelle à l'eau, il semble qu'un chien, de type sans doute très hétérogène, servait coutumièrement d’auxiliaire de pêche aux anciens colons devenus des Terre-Neuvas, tractant les filets ou les chaloupes, et repêchant peut-être d’éventuels naufragés. Les chiens devenant très nombreux dans l’île, le gouverneur Edwards décide de les limiter à un par foyer L’île étant toujours sous protectorat anglais, c’est à la fin du XVIIIème ou au début du XIXème siècle que des spécimens venus de Terre-Neuve parviennent en Angleterre; les Anglais, précurseurs de la cynophilie moderne, vont les façonner sans que l'on sache vraiment de quelle façon ils obtiennent le Terre-Neuve actuel.
Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir un résultat bluffant !
Programme Simple & Efficace :
AQUAROSA PRO, HYDRATING CREAM & AQUA BEAUTY
Programme Complet & Ambitieux :
BIO ENERGY, HUILES 4 ELEMENTS
AQUAROSA PRO
AQUA DOLCE, HYDRATING CREAM, BOMBASTIC
AQUA BEAUTY, ABSOLUTE 4POODLE
LEVRIER AFGHAN : une passion au quotidien
N'ayant plus à poursuivre le mouflon ou la panthère des neiges, il est devenu un fabuleux animal d'apparat.
Il joint au soyeux et à la longueur du poil d'un yorkshire l'épaisseur de celui d'un bobtail. Cet hyperdévelop-pement du système pileux épargne la tête et le fouet, deux signes distinctifs de sa nature de lévrier. Le fouet mince se recourbe en anneau, bien en évidence quand il est intéressé ou excité.
C’EST TOUJOURS L’UNE DES RACES LES PLUS ORIGINALES DE LA CRÉATION : IL COMBINE LES LIGNES DES LÉVRIERS À L’UNE FOURRURES DES PLUS SOMPTUEUSES QUI SOIENT, PAR SA LONGUEUR, SON ÉPAISSEUR ET LA DIVERSITÉ DE SES COLORIS.
La tête est bien évidemment étroite et longue, mais les mâchoires conservent une certaine puissance, le crâne un léger arrondi. Ses proportions sont peut-être légèrement moins fuselées que chez d'autres lévriers tout de finesse. Le crâne présente une pointe occipitale marquée, mais le top-knot, le toupet de longs poils sur le sommet de la tête ne permet pas de s'en rendre compte. Ces mèches rejoignent les très longues franges des oreilles qui dissimulent un trait typique qu'il partage avec les autres lévriers orientaux : des oreilles attachées bas et portées à plat à l'arrière des joues. Comme eux, il se distingue des lévriers européens, dont les oreilles sont rejetées en arrière contre le cou, découvrant l'intérieur — les Anglais parlent d'oreilles portées "en rose", ce sont des jardiniers hors-pair comme on sait.
Il est difficile d'évoquer les proportions du corps et des membres, l'ensemble disparaissant sous la fourrure. Il faut le raser pour s'apercevoir qu'il est de format carré, avec des hanches nettement proéminentes, un rein court et musclé, donnant une certaine impression de solidité ramassée, là encore tout est relatif, et ne vaut qu'en le comparant à des proches cousins comme le mince saluki. Certains juges anglo-saxons tiennent cependant à s'assurer de cette robustesse, en vérifiant par exemple la largeur entre les pointes des hanches (celle d'une main d'homme) et même en appuyant dessus.
L'afghan fait partie des chiens de haute taille : le mâle peut toiser jusqu'à 75 cm, la femelle 70 cm, les limites inférieures se situant respectivement à 68 et 61 cm. Nous reprenons là les mesures des points de non confirmation, celles du standard étant exprimées en pouces, ce qui correspond à 68,58 cm et 73,66 cm par exemple pour le mâle. Des centièmes de centimètre assez surréalistes, au vu de l'épaisseur du pelage !
Les couleurs de l'AFGHAN
Au chapitre des coloris, le standard signale laconiquement que "toutes les couleurs sont admises". Il faut toujours se référer au chapitre décrivant les teintes désirables de la truffe et des yeux, pour avoir une idée plus précise de ce libéralisme. "Toutes couleurs" ne signifie généralement pas "n'importe quelle robe". Dans le cas de l'afghan, on admet une truffe foie et des yeux dorés : voilà qui exclut les robes bigarrées, nommées arlequin ou merle, qui s'accompagnent souvent d'yeux bleus. En revanche, on ne peut deviner que les robes bleues ou gri-sonnées sont acceptées : elles vont de pair avec une truffe ardoisée, c'est-à-dire pas tout à fait noires. Finalement, bien que quelques robes ne soient pas permises (merle), peu appréciées (à grandes taches blanches) ou a priori absentes (marron), la gamme est vraiment immense, souvent précieuse : l'or y est plus répandu que l'argent, le platine ou l'ivoire. Quant au "domino", il ne faut pas croire qu'il s'agit d'une robe à damiers, ou à points noirs. Tanjores Domino était le nom d'un fameux étalon finlandais, qui fit une carrière exceptionnelle aux USA : il portait une robe jusqu'alors inédite, un crème souligné de quelques charbonnures gris-bleu, la truffe étant marron.
Quel est le caractère du Lévrier Afghan ?
Le caractère a autant évolué que le look. L'afghan était à l'origine un chasseur impétueux ; des déserts, il poursuivait la gazelle et le Lèvre ; des montagnes, ses proies de prédilection se nommaient plutôt le mouflon, la chèvre sauvage et même l'once, ou panthère des neiges. Certes plus petite que le léopard des régions tropicales, mais il n'y a pas de doute que ce lévrier avait un caractère vraiment trempé. Les premiers promoteurs britanniques de la race ont d'ailleurs pu en exagérer la férocité. Certains spécimens venus en France au début des années 70, alors que l'afghan était encore peu connu, se révélaient des gardiens intraitables et même plus, des chiens de défense pleins d'agressivité. Mais c'est dans le fond un animal d'apparat et il n'est pas exagéré de dire que les expositions ont joué un rôle majeur dans la sélection d'un caractère sociable et patient. Il est évident qu'un animal peu maniable qui ne se laisse pas volontiers toiletter chaque jour ni examiner à loisir par un juge, qu'on ne peut faire côtoyer des congénères ou du public ne pourra être retenu comme reproducteur.
L'afghan d'aujourd'hui est devenu un animal agréable à vivre, silencieux et calme qui fait son possible pour faire oublier sa haute stature dans un appartement. Il adore le confort et les coussins moelleux pourvu qu'il ait par ailleurs la possibilité de se défouler suffisamment. Mais il ne faut jamais perdre de vue qu'on ne peut avoir un beau sujet sans le faire vivre à la maison. Un afghan qui vit dans le jardin n'aura jamais la somptueuse fourrure qui constitue l'originalité majeure de sa race.
On le trouve parfois dédaigneux ou froid. C'est vrai qu'il se montre assez souvent indifférent envers les inconnus, ne répondant pas à leurs sollicitations. Et puis, comme les autres lévriers de type asiatique, il n'est pas forcément très expansif dans ses témoignages d'affection. Il reste dans le fond un seigneur épris de liberté. Mais qu'on ne s'y trompe pas, il est profondément attaché à ses maîtres. D'ailleurs, nombre afghans sont bien moins méfiants et s'il ne faut pas s'attendre à ce qu'ils sautent sur les visiteurs en quête de caresses, ils leur font volontiers bon accueil.
Intelligent, observateur, possédant une grande mémoire, il s'éduque sans difficulté, sans se montrer vraiment très têtu. Il s'adapte partout, en ville, en pavillon ou la campagne. Si Ton ne veut pas d'un sujet d'exposition, on peut en faire un grand sportif, adorant la course en cynodrome ou mieux la poursuite à vue sur leurre, plus conforme à ses instincts ancestraux. Lesquels, si l'environnement est favorable, peuvent resurgir : en retrouvant son atavisme de chasseur il peut devenir fugueur.
Lévrier Afghan : le point véto
Dans ses habits très luxueux, se cache en réalité un animal équilibré et sain, robuste et actif. Il peut vivre au moins 13 ou 14 ans en conservant son tonus. A l'instar de nombreux lévriers, il est très rarement malade. Curieusement, il peut souffrir parfois de dysplasie, ce qui est plutôt atypique parmi les représentants du 10e groupe.
D'autres problèmes peuvent l'affecter, notamment oculaires, mais très rarement. Signalons que certains afghans font preuve d'une grande sensibilité aux anesthésiques, mais cela est maintenant bien connu des vétérinaires. Dans l'ensemble, il présente une santé de fer que ne laisse pas forcément deviner la préciosité de ses allures.
Conclusion
Ce superbe animal est donc réservé à une élite : non pas des snobs, mais des passionnés tout dévoués à la race. Et ne croyez pas que dans leurs mains, l'afghan devienne un jouet soumis à toutes leurs fantaisies. Il est au contraire placé sur un piédestal — la table de toilettage. L'amour de l'afghan, c'est un peu comme une religion vouée à la beauté, qu'on ne peut comprendre si l'on n'a jamais pénétré dans un de ses temples !
SA FAMILLE
Il appartient à la grande famille du lévrier oriental, dont les représentants les plus connus sont le sloughi et le saluki. On les oppose ainsi aux lévriers européens, en particulier le greyhound, \ dont la morphologie s'est adaptée à la course sur cynodrome. Les lévriers orientaux ont une rapidité moindre mais conviennent mieux à la poursuite sur un terrain varié, voire accidenté. Ils portent aussi une musculature moins chargée, ce qui leur permet davantage d'endurance. L'afghan est celui qui s'éloigne le plus du type du lévrier de course, non seulement par sa fourrure mais surtout par sa \ morphologie. Il a d'autres cousins, comme lui adaptés à des terrains difficiles en altitude. Il s'agit du lévrier kirghi-se, qui avait été reconnu par la cynophilie soviétique sous le nom de taïgan ; il existait également autrefois le banjara, une variété des lévriers indiens.
Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir un résultat bluffant !
Dans les tendances actuelles, on va aujourd’hui vous présenter un concept qui mérite toute votre attention...à savoir le soin aux huiles essentielles ! Les huiles essentielles sont de précieux alliés de la santé qui prennent soin à la fois du corps et du psychisme.
En plus d'effectuer une action bénéfique pour la peau et le pelage, ces substances judicieusement extraites d'herbes et de plantes médicinales sont capables d'agir positivement sur le mental et de libérer des émotions.
Special One présente a créé spécialement pour nos animaux la gamme Basic Essential Oils : une gamme de soins lavants inspirés des traditions du passé et des anciens principes de l'aromathérapie. Il s’agit de quatre Law Shampoo avec 4 mélanges différents d'huiles essentielles, riches en actifs naturels et en nutriments précieux, qui garantissent au chien un pelage brillant et un esprit régénéré.
Par Low Shampoo, on entend des huiles de lavage ultra douces, sans sulfate, qui ne mousse pas.
PORTOFINO
Un mélange tonifiant d’huiles essentielles
Grâce à la présence de romarin, sauge, lavande, menthe et eucalyptus, ce mélange tonifiant confère une grande vitalité aux fourrures ternes.
Un shampoing parfait pour redonner de l'éclat au pelage du chien ou du chat.
Particulièrement adapté aux peaux fatiguées et déshydratées, ce shampoing doux procure une agréable sensation de fraîcheur régénère l'esprit de l'animal.
ROCCALUMERA
Concernant leur utilisation, les produits de la gamme Basic Essential Oil prennent soin de votre chiot en respectant le film lipidique de la peau sans l'irriter.
Ils peuvent être utilisés comme shampoing unique, dilué voire pur, ou en complément du shampooing ou du masque pré-bain de la gamme Expert Line Special One.
Par exemple, si vous souhaitez travailler principalement sur le psychisme de l’animal, je vous conseille d’appliquer une noisette de produit autour de la truffe, sur le museau et le menton. En laissant le produit diffuser dès les premiers instants du bain, vous verrez le chien changer d’émotion et d’attitude assez instantanément.
Une autre manière de fonctionner pourra être d’insérer quelques cuillères à soupe de ces produits aux huiles essentielles dans votre shampoing habituel, vous aurez ainsi une action de fond sur la totalité du corps de l’animal.
Enfin, si les zones à traiter son localisées, n’hésitez pas à appliquer le produit pur directement sur ces points sensibles.
On ne va pas vous faire un cours de biologie animale, mais rappelons tout de même que certains sens sont beaucoup plus développés chez les animaux que chez nous. Ce qui va surtout nous intéresser, c’est l’odorat. Les animaux seront beaucoup plus sensibles aux odeurs fortes que nous ! Et huiles essentielles et odeurs fortes, généralement, ça ne fait qu’un…. Donc on vous déconseillera toujours de vous amuser à jouer aux apprentis sorciers avec l'aromathérapie à appliquer sur vos animaux.
Si vous avez la moindre question sur une utilisation, sur un problème ou des envies, n’hésitez surtout pas à nous solliciter, nous nous ferons un plaisir de vous renseigner !
Vous l’avez déjà remarqué, les poils blancs (..ou clairs) peuvent assez facilement se teinter en jaune, rosé ou même brun. C’est à cause de leur faible pigmentation et en fonction de l'environnement et des agressions (pollution, contacts prolongés avec l'urine, la salive et d'autres salissures organiques ou naturelles, etc.). Ce qui est assez disgracieux, il faut l'avouer.
LE SHAMPOING BLANC EST-IL POUR VOUS ?
S’il est très efficace, ce shampoing n’est pas pour autant indiqué pour toutes les zones, et pour tous les jours ! Sa fonction étant d’annuler les reflets disgracieux, il aura un effet contre-productif sur des poils déjà blancs : il risquerait de les griser ou de faire apparaître des reflets bleus/violets.
Ce qu’on en pense :
Le shampoing Blanc ne doit pas être utilisé à chaque bain mais comme un complément spécifique pour déjaunir les zones souillées.
Plus le temps de pose est important plus l’effet déjaunissant sera puissant. Un temps de pose trop long vous expose au risque de se retrouver avec des reflets franchement bleus/violets (qui s’estomperont dans les jours qui suivent.... ou pas).
Pour l'explication rapide, gardez en tête que vous injectez une grosse quantité de pigments bleus/violets pour contrebalancer une teinte jaune/brune. Si vous appliquez la même quantité sur un pelage déjà très blancs, alors le risque est d'obtenir une dérive de la couleur vers nos pigments.... c'est là qu'apparaissent les teintes et reflets gris/bleus/violets.
QUEL OBJECTIF ? POURQUOI UNE FAUSSE ROUTE TROP SOUVENT CONSTATÉE ?
NOTRE AVIS SUR L'UTILISATION DE CES SHAMPOINGS
S’il y a bien un produit qui a participé à l’ampleur du succès de Special One, c’est bien sa gamme d’après-shampoing !
Alors aujourd’hui, notre mission, c’est de vous présenter les actions de chacun de ces après- shampoings. De vous donner des clés pour mieux les appréhender et les choisir en fonction de vos problèmes et de vos besoins !
Bon… petit spoiler…s’il n’y en avait qu’un à avoir chez soit, ou à commander sans réfléchir, c’est bien sur l’Hydrating Cream…. Parce qu’il faut l’avouer, sa polyvalence, son adaptabilité à tous les types de poil, sa capacité à plomber comme à volumiser en fonction de la manière dont on l’applique. Ça fait de cette crème une sacrée arme de guerre pour n’importe quel toiletteur !
En pratique, il peut être rincé ou non, ses principaux atouts seront visibles dès le premier bain :
Un brushing rapide et qui va durer très longtemps, une super brillance, un démêlage facilité et un retour des nœuds vraiment très diminué ! Bref, le kiff de tous les toiletteurs !
Il existe également l’Aqua Dolce, c’est le petit nouveau, le dernier né de la marque. À utiliser comme un masque ultra enrobant et gainant, avec un effet plus fort et plus puissant que l’Hydrating Cream. On est toujours sur une composition très clean, très naturelle, qui va être ce qu’on fait de mieux en matière de protection et de gainage de poil. C’est un effet Wow garanti pour toute fourrure en souffrance.
Pour tout ce qui est poil sec, cassé, abîmé, dévitalisé…. On ne réfléchit pas…. Bim, une action choc pour un résultat immédiat, c’est Aqua Dolce qu’on choisit !
Après cette crème, le brushing est en plus d’une qualité exceptionnelle, c’est du high level là !
Bon...et si nous vous disions que le bonheur ultime, au quotidien c’est de mélanger les deux ! Ceux qui ont essayé en sont souvent convaincu en tout cas ! La logique, c’est de proposer une espèce de booster d’actifs hydratants, et on laisse le poil choisir ce dont il a besoin ! Testez, vous nous en direz des nouvelles :)
Pour terminer les présentations, le troisième masque, l’Extra Body Cream, c’est le spécialiste de la tenue du poil, de la construction solide et qualitative de la fourrure grâce à son complexe riche en collagène et kératine. Ce sont les deux protéines essentielles aux besoins intrinsèques des poils, et on les a rassemblées dans ce masque.
Appliquer Extra Body Cream avant et/ou après le shampoing, c’est aider le poil à retrouver sa plus forte structure, à retrouver son volume optimal, à devenir plus fort et plus solide.
C’est pour ça qu’on peut l’utiliser pour volumiser une fourrure bien sûr, mais aussi tout simplement lorsque l’on souhaite nourrir un pelage dont un remarque une baisse de vigueur.
Si vous allez à la recherche du volume, attention, comme toujours, volume = retour des nœuds plus rapide.
L'utilisation constante de ce revitalisant augmente l'épaisseur des poils sans les alourdir, il hydrate le pelage, donnant une élasticité, une vitalité, une brillance et une consistance immédiates.
Nous espérons que cette petite présentation aura fait mûrir votre réflexion, si vous voulez en savoir plus nous vous mettons les liens directs vers les fiches produits dans notre shopping list
Bon toilettage à tous, à bientôt !
Bien diluer ses produits, c’est s’assurer d’appliquer les cosmétiques aux concentrations optimales pour qu’elles agissent de la meilleure manière !
Et malheureusement, pour beaucoup trop de gens, c’est soit une source de stress, soit une étape absolument pas maîtrisée…
alors avec deux trois astuces, je vous propose de ne plus rien faire au pifomètre, et d’utiliser uniquement la quantité qu’il faut de chaque produit. Vous verrez, c’est simple et finalement très économique !
Pour les shampoings, sachez déjà que chaque dilution est écrite sur la fiche produit de notre site internet, au moindre doute, allez y jeter un oeil.
Mais généralement, les shampoings Special One sont à diluer à 1 pour 20.
C’est une dilution extrêmement élevée, et justement, ça caractérise bien les produits de gamme professionnelle.
En pratique, lorsque vous achetez 1 litre de shampoing Special One, cela revient à acheter 20 litres de produit fini prêt à l’emploi.
Attention, par contre vous ne devez pas préparer ces 20 litres à la fois. On prépare bien ses shampoings au jour le jour dans la mesure du possible.
Nos conseils après-shampoing !
Concernant maintenant les après-shampoings, le dosage généralement recommandé est d’une cuillère à soupe par litre. Que ce soit pour Hydrating Cream, Extra Body ou même Aqua Dolce, on retiendra cette dilution comme une bonne base pour tous les chiens.
Ensuite, libre à vous d’adapter :
Plus on met de crème et moins on la rince -> plus le poil sera gainé, enrobé et plombé.
À l’inverse, moins on met de crème, et plus on la rince…..-> plus le poil sera léger, aéré, volumisé.
Faites des tests et comparez ces différents dosages, en variant d’une cuillère à café jusqu’à deux cuillères à soupe par litre. Testez de rincer seulement la moitié du chien, vous pourrez ainsi vous rendre compte tout de suite de ce qui correspond le mieux au pelage de votre animal.
Attention, voici maintenant l’astuce ultime pour bien diluer les après-shampoings qui ont, à la base, une consistance plutôt solide, un peu comme du beurre de karité.
Il faut simplement commencer par mettre un fond d’eau chaude dans laquelle vous ajoutez votre crème. Ensuite, c’est le fait d’y inclure de l’air avec beaucoup d’énergie qui va venir faire disparaître les grumeaux.
Pour faire ça justement, à vous de choisir la technique qui vous plaît le plus : soit vous secouez dans une bouteille, ou bien vous sortez vos ustensiles de cuisine : fouet, batteur ou même mixeur.
Dans tous les cas, c’est l'incorporation de l’air dans le mélange qui va permettre d'obtenir la consistance parfaite.
Ensuite, il ne vous reste plus qu’à rajouter de l’eau tempérée jusqu’à obtenir le volume global nécessaire à tremper votre chien de la peau jusqu’aux pointes.
Nous espérons que ce topo sur les dilutions vous aura aidé et rassuré et bon toilettage.
Special One est un concept unique sorti tout droit de l'imagination d'un noyau de toiletteurs passionnés.
En étroite collaboration avec un laboratoire de recherche et développement, ensemble nous avons élaboré une gamme de cosmétique animale en perpétuelle évolution, mais toujours avec la même idée en tête : donner le meilleur pour les animaux et permettre aux toiletteurs d'exceller dans leur travail. 🌟
Tous nos produits sont imaginés, formulés et fabriqués de A à Z en Italie.`
Ils sont composés de bio dérivés marins et de produits naturels et tous sont biodégradables à 90 %. 💚
Nos produits sont en accord et reflètent nos valeurs puisque que nous ne fabriquons pas de produit néfaste ou controversé comme l'OGM, le parabène et bien d'autres encore trop présents dans vos cosmétiques.
Vous l'aurez compris, nous attachons une grande importance à la qualité de nos produits et à la satisfaction de nos clients et de leurs petites bêtes. Ainsi qu'au fait qu'aucun de nos produits n'est testé sur des animaux. 🐶
Notre stratégie, nos valeurs et la qualité de nos produits nous ont permis de nous faire une place de choix parmi les leaders mondiaux de la cosmétique animale.
Si vous vous êtes déjà penchés sur ce sujet, vous avez déjà bien intégré que les inter saisons sont plus propices à ces changements de poil, à cause notamment des variations de luminosité qui vont déclencher ces pertes de poils impressionnantes.
Certaines races y sont plus sujettes que d’autres, mais ce qui est sûr, c’est qu’on peut parfois être surpris par la quantité de poils morts qu’on a à retirer d’un animal.
Alors, si on peut vous aider en vous donnant quelques conseils méthodologiques et cosmétologiques, c’est avec plaisir !
Nos protocoles conseillés !
Premièrement, faire un bon brossage avec une brosse dont les picots sont adaptés à la densité du poil certains peuvent aussi avoir envie d’utiliser un coat king à ce moment-là, ce n’est pas idiot du tout !
Ensuite, prenez votre meilleure brosse à démêler pour dégager en quelques instants le maximum de poil mort.
Tout cela doit être relativement rapide, on est pas du tout dans une phase de précision, c’est un dégrossissage sommaire.
Quand c’est fait, on passe le chien au bain et on applique un masque avec Bio Energy Plus et Hydrating Cream mélangés. On prendra bien soin d’aller en profondeur, bien jusqu’à la peau, car les produits vont vraiment nous aider à extirper un maximum de poil. Mais pour ça, il faut qu’ils puissent accéder aux bulbes pileux.
Sans aucun rinçage, on passe au shampoing, prenez un shampoing doux, car si vous vous mettez à rechercher du volume ou de la texture, on risque de resserrer les nœuds, ce qui est tout sauf l’objectif !
Donc, au choix Bain pro, Aquarosa ou autres. À vous de voir selon vos envies et vos préférences. Les deux feront très bien l’affaire.
On rince, nouveau shampoing à l’identique… et on rince encore.
Pour le masque final, on va vous conseiller de charger pas mal en crème, et l’idéal sera de mélanger Hydrating Cream et Extra Body cream toujours bien chercher à toucher la peau avec les produits, c’est la base du traitement !
Et là, je vous conseille de laisser poser 5 / 10mn au-delà, c’est inutile, puis on rince attention la baignoire doit être remplie de poil à ce moment-là ;)
On essore, et pendant l’utilisation du pulseur on utilisera Mix Pink comme dernier allié pour extraire tout ce poil mort.
Voilà, on y est, vous devez avoir retrouvé un chien différent, que le maître reconnaîtra à peine… et là, vous avez vraiment joué votre rôle de professionnel, qui a ses secrets et ses techniques bien à lui !
Après bien sûr en fonction de votre analyse du poil et de la peau, on peut rajouter d’autres produits, notamment des intégrateurs…
Vous trouvez que le poil semble abîmé, cassé, dévitalisé : on pourra utiliser du Super Keeper et de l’Aqua Dolce.
- La peau est particulièrement en souffrance, avec des squames, des irritations ou des pellicules : rajoutez de l’Hygro Fluid dans le pré masque.
- Le poil manque de brillance, ne pousse pas bien ou fait trop de nœuds : ajoutez des Huiles 4 elements dans tout le process de bain.
- La peau dégage une odeur nauséabonde ou l’épiderme a un aspect anormal, avec des hot spots par exemple : ajoutez le masque Detox Therapy à l’argile verte….. Cela ira également très bien pour tous les cas d’alopécie ou les atopiques.
Au départ, nous avons tous appris à toiletter de manière classique, avec un processus de bain en une ou deux étapes. À savoir, le shampoing et éventuellement un après-shampoing derrière.
Le problème, c’est que la plupart des gens qui toilettent, que ce soient des professionnels en salon de toilettage, des exposants, des éleveurs ou même des particuliers… Ignorent à quel point l’ajout d’un masque avant shampoing peut ouvrir des possibilités aussi bien inattendues que surprenantes !
Pourquoi ? C’est tout simple, si on zoome par exemple sur la structure d’un poil, on va avoir, lors du cycle de bain, trois grosses étapes qui sont :
- l’ouverture instantanée des écailles de la couche externe
- une phase pendant laquelle le poil est gorgé d’eau avec des écailles ouvertes
- en fin de bain, entre le séchage et la baisse du pH, les écailles se referment et doivent retrouver leur état normal.
Alors qu’au début du bain, quand les écailles s’ouvrent grâce à l’humidité, vous avez une fenêtre d’interactions possible qu’il est vraiment dommage de négliger… Pourquoi ne pas utiliser ce moment d’échanges possible pour renforcer le poil, lui donner de la structure et le nourrir.
Les écailles sont ouvertes ? Alors regardons comment interagir avec ce monde qui nous est ouvert… Parce que plus tard dans le bain, on n’aura justement plus de place pour passer par ces petits orifices…
C’est le pari qu’a fait la marque Special One, en mettant le paquet sur l’innovation des masques pré bain…
En neufs ans, Special One a spécialement conçu deux masques pré bain. Le plus connu et le plus polyvalent est le Bio Energy, et il vient par exemple de voir sa formulation évoluer pour la troisième fois….
La technologie du Bio Energy est telle que son action est assimilable à un gommage pour la peau. Vous la trouverez nettoyée, et purifiée !
Ce masque pré bain permet également de nettoyer la saleté et le gras sans jamais avoir à agresser ou à dégraisser votre animal !
Que ce soit pour les chiens ayant des problèmes de séborrhée, des chats à la peau grasse, ou tout simplement pour un pré nettoyage sur l'animal très sale, le Bio Energy s’occupe de sélectionner ce qui doit être enlevé, sans jamais attaquer la peau ! Et ça, c’est vraiment une innovation !
Ces masques peuvent être associés à nos produits intégrateurs huileux ou à certains conditionners afin de créer une multitude de combinaisons, tout en n’ayant que très peu de produits en stock.
Le second masque pré bain, lui, est un masque détoxifiant à l’argile verte. La logique est toujours la même, prendre ce que la nature et la science ont de plus efficace, et le mettre au service de nos animaux pour les traiter et les chouchouter.
Finalement, on voit qu’on s’oriente toujours des deux axes : Santé et Beauté...Mais de toute façon, l’un ne s’envisage pas sans l’autre. En-tout-cas pas chez Special One.
Si vous ne connaissiez pas du tout cette technique de toilettage, ou que vous ne l’appliquiez pas dans cette optique-là, nous espérons vous avoir donné envie d’en découvrir plus, parce que c’est vraiment un outil incroyable pour améliorer la qualité de la toilette…
Voici quelques exemples des objectifs qu’on va avoir en réalisant un masque pré banian début de toilettage :
Soigner des démangeaisons, une peau à problème ou un épiderme réactif, enflammé. Le traitement des Hot Spot, par exemple, va nécessiter un pré bain, tout comme la disparition des pellicules d’un chien, ou encore le traitement d’une dermatite.
On va également chercher à sublimer les fourrures pour un visuel encore plus beau que d’habitude ou encore récupérer un manteau en mauvais état.
Comme je le disais il y a quelques instants, appliquer Bio Energy participe au nettoyage des animaux les plus sales sans jamais agresser leur peau, pourtant ils sont parfaitement propres et dégraissés...
On peut chercher aussi à stimuler une pousse pour une meilleure condition générale, avec plus de longueur ou plus de densité.
Et puis, un autre avantage non-négligeable, c’est la gestion des nœuds ! Cela vous permettra d’avoir un démêlage facilité après le bain... et en plus vous allez ralentir considérablement le retour des nœuds.
Nous espérons vous avoir apporté toutes les informations utiles et surtout naturelles et éthiques…. que vous pourrez mettre en application dès aujourd’hui lors de vos démêlages !
Pour commencer, il faut bien se rappeler qu’on ne parle que de compléments…. Ce sont donc des aliments qui ne viennent que compléter une ration normalement équilibrée.
Si à la base, vous donniez n’importe quoi à votre chien dans sa gamelle, il sera compliqué de combler toutes les carences pour revenir à un top niveau de fourrure.
Ensuite, dans la manière d’appréhender ces compléments alimentaires...il faut bien se rappeler que tous les aliments dits “complets”, que ce soient des croquettes, pâtés, ou même du cru, ont pour objectif d’atteindre des taux dits “moyens” pour tous les éléments dits essentiels, indispensables.
Nos produits conseillés !
Le socle de cette pousse de poil va être un duo shampoing / après-sh très doux et protecteur.
Peu importe la race, on se focalisera sur des shampoings comme le BAIN PRO ou l’AQUAROSA PRO.
Le conditionner final sera Hydrating Cream et / ou Aqua Dolce.
Pour être certain de bien garder la main sur la pousse de poil, il faudra laver le chien au moins tous les dix jours.. Idéalement tous les 5 à 7 jours même !
Grâce à ce rythme de bains soutenu, on évite que l’environnement de l’animal prenne le dessus, on continue à maîtriser le cadre de la pousse.
En plus de ce duo Shampoing - Après-shampoing, il peut être bénéfique de compléter au moins un bain sur deux avec l’application d’un masque pré bain.
Nous vous conseillons de faire ce masque avec Bio Energy couplé, si possible, avec un ou plusieurs intégrateurs à phase huileuse.
Vous les connaissez sans doute : Hygro Fluid, Super Keeper ou nos Huiles 4 elements.
Dans le masque final, l’ajout d’une ou deux pressions d’Huiles 4 elements est également très bénéfique !
Les poils ne poussent pas ?
Si les poils ne poussent pas, ou pas assez, c’est peut-être que la peau mérite plus de soin. En effet, tant qu’elle sera en mauvais état à cause d’impuretés, de l’accumulation de sébum ou de peaux mortes, vous ne pourrez faire pousser une belle fourrure.
Si vous suivez nos conseils, vous couvrez un spectre si large que vous allez forcément impacter positivement le poil, mais aussi énormément la peau.
Dans la logique que l’on suit, on ne va absolument jamais chercher à volumiser ou texturiser le poil à ce moment-là : on nourrit notre ensemble peau + poil, on gaine, on protège et on prend soin de notre fourrure… Objectif zéro noeud également pour ne jamais perdre de densité de pelage.
Votre technique et votre matériel doivent vraiment être dans cette même logique-là, tout en douceur, pour ne jamais casser de poil !
Gardez bien en tête que ces règles sont valables pour toutes les races de chien, que ce soit des poils plombant, ou à volume, et même tous les poils durs et à texture… Dans tous les cas, on va permettre à chaque type de poil de piocher ce dont il a besoin.
Par exemple, ce n’est pas parce que l’on va conditionner ainsi un Lhassa ou un Scottish qu’ils vont avoir un poil mou le jour où vous voudrez le mettre sur le ring.
Soyez bien certain que Special One ne change pas les propriétés intrinsèques du poil. Par contre, on arrive vraiment à faire des phases de pousse vraiment optimales.
Ça en fait donc des programmes de lavages ultra complets et surtout très polyvalents !
On jouera éventuellement sur quelques dosages à affiner pour optimiser les résultats, mais vraiment rien de très compliqué.
Si on récapitule, un duo Shampoing + Après shampoing très doux, et autour de ce binôme, on vient compléter avec des produits qui vont catalyser la pousse du poil grâce à leur composition très spécifiques, qui vont vraiment apporter tout ce dont le poil à besoin.
Nous espérons que nos conseils vous auront aidés dans vos recherches et que vous savez maintenant quel chemin prendre pour maximiser vos chances d’avoir une montagne de poils !
Vous devez démêler un chien qui a des nœuds ?
C’est malheureusement le lot quotidien de beaucoup d’entre vous !
Nous avons bien conscience que c’est une des facettes les plus contraignantes du toilettage, aussi bien pour le toiletteur que pour les animaux. Alors il est important de rendre ce moment le plus agréable et le moins long possible.
Alors, aujourd’hui nous allons vous expliquer quels sont les deux meilleurs produits pour démêler !
Ce sont de vrais astuces qui fonctionnent et qui sont utilisées par des professionnels qui démêlent des dizaines de chiens par jour !
Dans la gamme Special One, deux produits sortent clairement du lot pour démêler votre chien ou votre chat.
Attention, nous parlons bien de démêlage avant le bain ou n’importe quand, à sec, sans avoir l’intention de laver l’animal derrière.
Pour ceux qui veulent un processus de lavage permettant de démêler lors du séchage, ça fera l’objet d’un autre article de blog ;)
Les deux produits que nous allons partager avec vous aujourd’hui sont bien des produits naturels qui vont agir principalement grâce à leur composition huileuse.
Hors de question de mettre en avant des produits de mauvaises qualités bourrés de silicones bas de gamme !
Le premier produit que nous allons, vous présentez est le Mix Pink, un spray biphasé prêt à l’emploi… C’est donc le premier produit à dégainer pour monsieur tout le monde… Vous secouez, vous vaporisez sur le nœud et sur la brosse… Ensuite, c’est une question d’huile de coude et de technique, mais c’est un démêlant très efficace !
Surtout, n’hésitez pas à vaporiser un petit nuage plusieurs fois pendant la séance de démêlage.
Le deuxième produit phare pour démêler, celui qui est le chouchou de tous dans le centre de toilettage Special One, c'est l'Huiles 4 Elements !
Il s’agit d’un mélange d’Huile d’Argan, de Lin, Noix et de Soja dans des proportions idéales pour coller aux besoins des poils de chiens et chats !
Chez Special One, tous les chiens devant être démêlés sont massés au niveau des zones nouées avec ce produit.
Après l’application de ces huiles, le processus de démêlage est vraiment très très facilité ! Et en plus, le retour des nœuds est également ralenti.
Pas d'inquiétude si vous en mettez trop, l’excès d'huile sera absorbé par le poil ou évacué lors du bain. Vous n’aurez jamais un rendu trop gras après ça !
Nous espérons vous avoir apporté toutes les informations utiles et surtout naturelles et éthiques…. que vous pourrez mettre en application dès aujourd’hui lors de vos démêlages !
Si vous avez des questions, envoyez-nous un message !
Les objectifs !
Notre priorité quand nous vous présentons nos produits, ça va être de vous aider à vous différencier de la concurrence en termes de qualité de brushing, de soin de la peau et du poil, et bien sur d’améliorer vos performances en termes de démêlage et de retour des nœuds. Nous voulons que votre client remarque immédiatement que vous avez changé quelque chose, et que cette action est bénéfique pour son animal. Quant à vous, cela va conforter votre rôle de professionnel ayant accès aux produits les plus performants, sans surcoût par rapport à votre gamme actuelle. Et en plus, vous prendrez, nous en sommes persuadé, beaucoup de plaisir à travailler au quotidien avec ces cosmétiques.
Nos produits conseillés
Special One se présente comme une nouvelle vision du toilettage - un concept unique sorti tout droit de l'imagination d'un noyau de toiletteurs passionnés.
En étroite collaboration avec un laboratoire de recherche et développement, ils ont élaboré une gamme de cosmétique animale en perpétuelle évolution, mais avec toujours une même ligne directrice : donner le meilleur pour les animaux et aider le toiletteur à exceller dans son travail.
Tous nos produits sont imaginés, formulés et fabriqués de A à Z en Italie.
A base de bio dérivés marins et de produits naturels, les produits Special One sont biodégradables à plus de 90%.
Nous n’utilisons pas de produits néfastes ou controversés comme les OGM, le Parabène et tant d’autres malheureusement encore présents dans vos cosmétiques.
Comme vous l’aurez compris, nous attachons une importance primordiale à la qualité de nos produits et à la satisfaction de nos clients.
Bien sur aucun test sur les animaux n’est effectué !
Notre rigueur dans la sélection des matières premières et des produits ainsi que nos prix toujours au plus juste nous ont permis de nous faire rapidement une place de choix parmi les leaders mondiaux de la cosmétique animale.
Quelques notions spécifiques à notre marque
La recette secrète de nos cosmétiques
Leur préparation est un véritable art. Cela nécessite à la fois de la précision et de l'expérience. Il s'agit avant tout de sélectionner les meilleurs ingrédients – leur qualité est tellement variable d’un fabricant à l’autre - et c'est le choix de la recette adéquate qui assure l'efficacité maximale des cosmétiques. C'est une question de précision et d'exigence. Ensuite la formulation est traduite en modules combinables adaptés aux différents besoin du corps, de la peau et du poil de vos animaux – c'est bien là où se situent le secret et la connaissance de Special One.
Interaction entre les ingrédients
Les ingrédients n'agissent pas de manière isolée, mais plutôt en interaction. Vous constaterez toujours des compositions complexes pour des résultats toujours plus puissants. L'activité d'un ingrédient s'inscrit dans le contexte global de la formule, sans marketing exacerbé focalisé sur un ingrédient unique.
La méthode de préparation détermine comment les ingrédients agissent efficacement. . Est-ce que l'efficacité est détruite ou reste-t-elle active? 5 % d’actifs hydratants dans une bonne recette est plus efficace que 20% dans une mauvaise recette.
Autrement dit: la liste des ingrédients indiqués sur le récipient ne vous dit rien sur l'efficacité de la crème. Si c'était le cas, chacun d'entre nous pourrait s’improviser créateur de ses propres produits…c’est une lubie bien irréelle…
Soins sur-mesure
Le rituel de bain, exécuté en suivant des instructions d'utilisation précises, incluant notamment la dilution, l'ordre et la fréquence d'application déterminent des soins personnalisés uniques.
This happens to us occasionally, fortunately quite rarely, but almost always after certain other brands of cosmetics .... And yes, there is no coincidence .. ..
An attempted explanation, the "dark side" of certain products (and it is not the price you put in these products that allows you to guarantee that it does not concern your animals )
Let's say you have your coffee every morning to wake you up ( Oh, oh! I just joined several! ). Absolutely every morning. Without exception.
That's the coffee! It wakes you up, if you take it black there would even be antioxidant properties!
But.
Imagine one of those mornings when your alarm clock hasn't gone off, you don't have time for your coffee ( and no time to zip through Tim Horton's either
Why ? Because you and your body have become addicted to it. It's proven: you are addicted to caffeine and its "instant wake-up" effects.
Maybe not everyone ... But some people will unfortunately have to admit that this is a true fact.
The same goes for the skin and hair of your animal . If with each bath, with each pschiitttt of detangling spray that you conscientiously spray several times a week, they find themselves covered with a protective layer of silicone. Even going so far as to forget what the wind, the cold, the sun and all other external aggressions were. A kind of laziness develops, of protective dependence which means that without it, the skin + hair duo no longer knows how to self-regulate, manage its porosity, control its degree of hydration. You have just understood why the hair now seems to be in pain .... it asks you for its dose of protective layer, its dose of silicone.
Two solutions are available to you ... either for ease you go back to your old brand (and yes ... this will immediately de-stress the skin and the hair), or you decide to take a step in your grooming quality, in your cosmetic choices.
Come talk to you if you find yourself in this situation.
]]>